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La Réunion face aux risques naturels
19 septembre 2006
Depuis hier se tient à l’Hôtel régional un séminaire sur les risques naturels encourus par notre île, mais aussi par les pays de la zone océan Indien. La Réunion tient un rôle important dans le système d’alerte aux tsunamis. Le Centre National d’Alerte de Tsunami dans l’Océan Indien (CNATOI) est désormais fonctionnel au centre Météo-France de La Réunion.
En grand comité, venus des pays de l’océan Indien, les scientifiques internationaux, des responsables politiques, des décideurs, des services de protection civile et d’assistance, mais aussi représentants de la population se concertent sur 2 grands thèmes. La journée d’hier était réservée au risque “tsunami” totalement possible chez nous, en raison de la présence de volcan. Comme le signifiait Anthony Finizola, Géologue universitaire, notre île est potentiellement susceptible de connaître un tel phénomène, cela pour diverses raisons. Un affaissement dans la mer, la naissance d’un volcan, que sais-je.
Alors, un tsunami dans 10 ans, 100 ans, 2 siècles ? Les décideurs ne peuvent se livrer au risque d’attendre. C’est vrai, La Réunion dispose d’un outil d’alerte en cas de tsunami, mais il reste encore beaucoup à faire pour conscientiser la population elle-même. Comment gérer une situation de crise engendrée par les éléments naturels ? Les Réunionnais savent-ils au moins tous les risques auxquels ils sont exposés ? Seront-ils préparés à faire face aux catastrophes naturelles ? Comment ? On peut en effet noter une connaissance insuffisante de ces phénomènes, même du côté des scientifiques, qui n’ont pas encore de méthode performante pour prévenir d’un tsunami. Pourtant, au regard des données géologiques, climatologiques, il est évident que les pays de la zone océan Indien, dont La réunion, peuvent connaître des séismes, des glissements de terrain, des cyclones, des tempêtes tropicales, des inondations, la sécheresse, des feux de forêts, des tsunamis, etc...
Développer une coopération entre les acteurs concernés
Les conséquences peuvent être catastrophiques, et les événements du 26 décembre 2004 le prouvent. Et, 1 an après la catastrophe, alors que de nombreuses cérémonies du souvenir se sont tenues dans les pays touchés, ces derniers et la communauté internationale ne s’entendent pas sur le chiffre global et définitif des victimes retenues. 232.000 environ pour les médias. Au moins 216.858 selon les gouvernements des pays côtiers de l’océan Indien. 223.492 pour les Nations-Unies. 43.914 disparus dont 37.066 considérés morts. 958 étrangers, mais seulement 410 ont été identifiés.15.428 blessés dont 1.471 touristes étrangers. 1 million 003.200 personnes déplacées. Diverses sources indiquent que de nombreux animaux ont été victimes du tsunami, principalement en Indonésie ; la faune et la flore ont été "durement touchées" même au Sri Lanka.
Bien évidemment, nous voilà informés sur les conséquences à appréhender : pertes en vies humaines, destruction des infrastructures, augmentation de maladies infectieuses, crises économiques, dégradation des écosystèmes terrestres et marins, réduction de l’utilisation des terres. Face à l’ampleur que peut avoir une catastrophe comme le tsunami sur notre population, c’est bien le principe de coopération entre acteurs concernés qu’il faut développer.
L’enjeu est de taille. Il importe de réduire le niveau de risque pour garantir la protection des biens et des personnes ainsi que le développement socioéconomique durable des régions concernées. Alors, la coopération régionale prend tout son sens. Étudier les aléas n’est pas suffisant. Il prime de consolider la chaîne “aléa - instrumentation - évaluation du risque - réduction du risque - information aux populations”. Notre pays peut tenir un rôle de choix, puisqu’il est doté d’infrastructures de recherche performantes, et est un extraordinaire laboratoire d’études des risques naturels. Aujourd’hui, les spécialistes tenteront de montrer comment. À découvrir dès 8 heures 30 à la Région, à Sainte-Clotilde.
Bbj
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