Concours Défi pour la Terre

Les enfants relèvent le défi

7 avril 2007

A l’initiative de l’ADEME et d’EDF, le concours Défi pour la Terre a récompensé jeudi 5 projets de sensibilisation à la protection de la planète menés par des classes du primaire au collège. Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, ces initiatives ont permis aux enfants de collecter des centaines d’adhésions en faveur du pacte Défi pour la Terre de Nicolas Hulot.

La classe de 3ème du collège Auguste Lacaussade à Salazie a reçu le « Prix Famille Eco-citoyenne » ; l’école Piton A de Piton Saint-Leu, le « Prix de l’Avenir » ; les élèves de l’atelier Environnement du Collège Bois de Nèfle à Sainte-Clotilde ont remporté le « Prix Esprit Citoyen » et la 5ème Environnement du collège Oasis au Port a été récompensée du « Prix Environnement ». Tous impliqués, tous gagnants.

L’activité humaine agit de façon néfaste sur l’environnement. Grâce à l’investissement de leurs professeurs, les élèves - citoyens en devenir - comprennent désormais qu’en veillant à modifier nos comportements, en adoptant au quotidien des gestes simples, l’homme peut limiter ses nuisances. C’est un défi d’importance, mais la jeune génération le relève, avec implication.

« On peut travailler ensemble pour la planète »

Le jury - composé d’un représentant de l’ADEME, d’EDF, du Rectorat et de l’association Nature Découverte et Partage - avait à choisir. Si aucun des projets n’a démérité, que tous ont été reconnu, le “Prix Défi pour la Terre” qui ouvre droit à une journée de pleine nature avec l’association Nature Découverte et Partage de Pascal Colas, a été attribué à la classe de CM2 de l’école Jules Reydellet pour son projet dynamique, plein de créativité et d’attractivité réalisé par des élèves qui y travaillent depuis septembre 2006, sans ménager leurs efforts. Et le résultat est là. Pour inciter le maximum de personnes à venir à leur journée portes ouvertes, les élèves ont collé des affiches dans tous les quartiers et écoles alentours. Associations, parents, élèves d’autres écoles : les visiteurs sont venus en masse, se prêtant volontiers aux séries de questions présentées sous forme de jeux originaux, pensés et confectionnés par les enfants. Chaque bonne réponse donnait droit à un point et plusieurs points à un lot, là encore conçu par les élèves à partir de matériaux recyclables en atelier d’Arts Plastiques. Pour apporter les bonnes réponses, il suffisait d’être attentif aux différents tableaux d’exposition abordant les thèmes de l’eau, de la pollution, des énergies renouvelables, du tri sélectif... réalisés toujours par les élèves, sous forme de bandes dessinées et à partir d’articles de presse et de revues collectées. L’institutrice a pu rattacher cet important travail de recherche aux cours de littérature et, sans compromettre son programme, aborder également le thème du commerce équitable. En séance de Technologie, les petits débrouillards ont également construit un système d’hélice qui, relié à un mini panneau solaire, s’actionne au soleil. Une astuce qui a fait son effet. Petit film à l’appui, cette journée porte ouverte a donc été un succès pour la classe et l’école dans son ensemble. 103 adultes se sont engagés à être plus éco-citoyens contre 214 fourmis, à savoir les bonnes intentions des élèves, affichées dans la cours. « Pourquoi la fourmi ?, interroge et répond Jennifer, 11 ans. Parce que les fourmis sont solidaires, travailleuses et nettoyeuses. Elles démontrent que même petit, si l’on fait au moins chacun un geste, à nous tous, on peut travailler ensemble pour la planète. » Florian, sensibilisé depuis le CP à la question environnementale, est content de la réussite de cette journée, comme du prix qui en découle. « Ca fait beaucoup plaisir car on s’est beaucoup investit dans ce projet », confie le jeune garçon qui prend le sujet très à coeur. Pour l’anecdote, ses parents s’étant engagés à respecter tous les gestes éco-citoyens, il n’hésite pas à « passer derrière eux et à leur rappeler s’ils oublient. » L’éducation demande de la persévérance et l’on peut faire confiance aux plus jeunes pour prendre en charge celle de leurs parents en matière de respect et de protection de l’environnement.

Stéphanie Longeras


ZOT LA DI

Etienne 8ans, élève de l’école Piton A de Piton Saint-Leu : « A cause des hommes, la Terre, elle va mal. Les hommes font n’importe quoi : la Terre se réchauffe et les cyclones sont de plus en plus violents ! »
Selon Emeline, élève de la 5ème Environnement du collège Oasis au Port : « ...grâce à son isolement et aux aides politiques, Mafate peut devenir un modèle de développement durable. »
Impliquée dans le projet « Défi pour Salazie, planète pour demain » engagé en 2006 par le collège Auguste Lacaussade de Salazie et visant à contrôler la consommation énergétique des habitants avant et après l’application des gestes éco-citoyens, Wendy 15 ans témoigne : « Une famille, un cirque, une ile, le monde : c’est un projet qui nous tient vraiment à coeur et on ne fait pas seulement ça pour nous mais pour la planète. »


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