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La plus importante conférence sur le climat depuis Kyoto
28 novembre 2005
C’est aujourd’hui que commence à Montréal la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique. Entre 8.000 et 10.000 personnes doivent participer aux rencontres qui se terminent le 9 décembre. Pour les Nations Unies, il s’agit de la plus importante conférence sur le climat jamais organisée depuis celle de Kyoto en 1997.
Nous reproduisons de larges extraits d’un article paru sur le site de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société qui explique les enjeux de la conférence de Montréal.
Cette rencontre, organisée par l’ONU, permettra de discuter, entre pays signataires du Protocole de Kyoto, des efforts à déployer après 2012, alors qu’en théorie les émissions de gaz à effet de serre auront baissé de 5,2%. Si pour de nombreux citoyens du monde, cette discussion demeure pour l’instant une affaire de spécialistes, les Inuits, eux, ont déjà l’occasion d’en observer les effets sous leurs pieds.
Depuis quelques années en effet, la fonte du pergélisol sur lequel reposent les maisons dans l’Arctique entraîne des fissures dans les habitations et oblige parfois à les déplacer. À Sal Luit au bord de la Baie d’Hudson, par exemple, les constructeurs d’un nouveau développement résidentiel ont dû renoncer à leur projet après un glissement de terrain en 1998, alors que le village manque cruellement de logements. Les chercheurs ont observé que l’élévation de quelques degrés de la température avait un effet dévastateur sur le sol très riche en glace car cela le transforme en mare de boue.
"Le Grand Nord est un environnement très fragile du fait de la présence de la glace", souligne Nathalie Barrette de l’Université de Laval au Canada. "On estime que la température moyenne pourrait y augmenter deux fois plus rapidement que sur le reste de la Terre". La géographe explique en effet que la surface de la glace agit comme un miroir, renvoyant l’énergie solaire. Si au contraire le couvert glacé et neigeux fond avec une montée des températures, une grande partie de cette énergie se trouve absorbée. "On passe d’un système de chauffage peu performant à très performant", indique la jeune femme. Ces bouleversements vont bien sûr avoir des répercussions sur la végétation et la circulation maritime. La fonte de la moitié de la banquise saisonnière d’ici la fin du siècle risque d’entraîner une plus grande exploitation des ressources gazières et pétrolières, brusquement à portée de navires.
Plus au Sud
Bien évidemment, les effets de la montée du mercure dans le thermomètre ne se limitent pas à la zone polaire. Il suffit d’écouter Pierre Gosselin, de l’Institut national canadien de santé publique, évoquer dans un futur proche la hausse de mortalité lors des canicules estivales, l’augmentation de maladies infectieuses comme le virus du Nil, la maladie de Lyme, la malaria, la recrudescence de gastro-entérites avec la dégradation de la qualité de l’eau, pour avoir envie d’acheter un aller simple pour la Lune. À en croire ce spécialiste de la santé, ces phénomènes vont toucher de plein fouet les 15% à 20% de citoyens déjà à risque, les personnes âgées, les jeunes enfants, les handicapés, les personnes au système immunitaire plus faible.
Le reste de la population n’est pas pour autant à l’abri des effets des changements climatiques. Il faut en effet prévoir une hausse des cancers de peau et sans doute une augmentation des maladies mentales liées à la perte d’emploi provoquée par un bouleversement dans le secteur des ressources naturelles, ou tout simplement l’inquiétude. Est-on préparé à faire face à ces bouleversements ? Pas vraiment, rétorque Pierre Gosselin. "Jusqu’à présent, nous subissons dans ce domaine la compétition avec les autres chercheurs qui travaillent sur le cancer, l’obésité ou le sida. Il faudra pourtant que le système de santé s’intéresse aux conséquences des variables climatiques".
Et le Protocole dans tout ça ?
À écouter le juriste Maurice Arbour qui suit le mécanisme de sanctions accompagnant la mise en œuvre du Protocole de Kyoto, les décisions prises dans quelques jours à Montréal ne devraient pas bouleverser la donne climatique. Pour l’instant, le recours à la force restant exclue, les mesures restent largement volontaires.
Les sanctions prévoient quand même une pénalité de 30% supplémentaire pour chaque tonne de GES pas encore réduite en 2012. "Kyoto reste une œuvre fragile, indique le professeur à la Faculté de droit, puisqu’on peut s’en désolidariser en 2008, et qu’il faudrait réduire de 50 % à 60 % les GES pour stopper les changements climatiques". Il souligne que, même imparfait, cet accord constitue quand même une première mobilisation mondiale des États pour s’attaquer aux changements climatiques.
Une analyse partagée par la chercheuse Évelyne Dufault, doctorante à l’UQAM. Selon elle, la rencontre entre pays signataires du Protocole va peut-être permettre de convaincre les pays émergents comme l’Inde, le Brésil, la Chine de s’associer à l’effort de réduction des GES. Jusqu’à présent, en effet, ces États se montrent réticents à prendre des mesures concrètes.
Même l’adoption il y a cinq ans du Mécanisme de développement propre (MDP) n’a pas eu beaucoup d’effets escomptés. Il s’agit de technologies favorisant les énergies propres destinées aux pays en voie de développement, payées par les pays riches. Ce système a surtout engendré une augmentation de la corruption et du marché de la consultation sans vraiment aider l’environnement. Réaliste, Évelyne Dufault pense que "la réussite de la conférence de Montréal va se mesurer au nombre de pas concrets accomplis plutôt qu’en avancées spectaculaires". Elle ne s’attend pas à un engagement formel des États présents pour l’après-Kyoto, mais plutôt à une déclaration politique.
(Source : Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société de l’Université de Laval)
Des milliers de participants à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique
Montréal accueillera, du 28 novembre au 9 décembre prochain, la plus grande Conférence des Nations Unies sur le changement climatique jamais organisé depuis celle de Kyoto en 1997.
"Quelque 8.000 à 10.000 représentants de gouvernement, du monde des affaires et de monde de l’activisme écologique sont attendus à Montréal pour assister à la première réunion des 156 États parties au Protocole de Kyoto et à la 11ème Conférence des 189 États parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC)", indique un communiqué, publié mercredi dernier à Bonn.
"Les États parties à la Conférence devraient lancer un programme de travail quinquennal sur l’adaptation aux impacts inévitables du changement climatique qui affectera surtout les pays en développement", indique le communiqué.
"Les États parties à la Conférence devraient lancer un programme de travail quinquennal sur l’adaptation aux impacts inévitables du changement climatique qui affectera surtout les pays en développement. Un autre sujet à l’ordre du jour est la technologie, avec un accent particulier sur la capture et le stockage du carbone", ajoute le message.
La Conférence formulera aussi les mesures à prendre pour protéger le climat mondial.
Les États parties au Protocole de Kyoto devraient se mettre d’accord sur des mesures visant à renforcer le mécanisme pour un développement propre.
Aux termes du Protocole de Kyoto, entré en vigueur le 16 février 2005, plus de 30 pays industrialisés se sont engagés à fixer, pour la période 2008-2012, des cibles concrètes et juridiquement contraignantes sur la réduction des gaz à effet de serre.
La Polynésie participe aux travaux
Selon “Tahitipresse”, la Polynésie participera à la conférence de Montréal. "Le Pays, qui a participé au financement du calendrier 2006 commémorant la Convention de Rio, sera représenté à Montréal, par une délégation du ministère du Développement durable", précise “Tahitipresse”, et cela dès aujourd’hui.
Quant au ministre du Développement durable, il sera à Montréal à partir du 7 décembre.
Le gouvernement américain toujours contre le protocole de Kyoto
À quelques heures du Sommet des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’ouvrira lundi à Montréal, les États-Unis restent fidèles à leur position et annoncent déjà qu’ils ne veulent pas de mesures contraignantes.
C’est ce qu’affirme la consule des États-Unis au Québec, Abigail Friedman. Selon elle, les résultats des États-Unis sont comparables et parfois supérieurs à bien d’autres pays dans la lutte aux changements climatiques.
Pour elle, il faut faire aborder ce problème tout en tenant compte du développement économique, par exemple, en encourageant la transformation du gaz méthane, provenant des ordures, en énergie.
La consule américaine à Québec s’attend à un bon dialogue au sommet de Montréal où les États-Unis ont l’intention de souligner l’importance de partenariats pour le développement des technologies.
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