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Le secteur des assurances est de plus en plus vulnérable
30 août 2005
Le Groupe “Conséquences, adaptation et vulnérabilité” du GIEC a étudié le coût financier des phénomènes météorologiques et son impact sur la gestion du risque par les compagnies d’assurance. Extraits.
Ces dernières décennies, les coûts des phénomènes météorologiques ordinaires et extrêmes ont rapidement augmenté. À l’échelle du globe, les pertes économiques imputables aux événements catastrophiques ont été multipliées par 10,3, passant de 3,9 milliards de dollars des États-Unis par an dans les années 50 à 40 milliards de dollars par an dans les années 90 (tous ces montants sont en dollars de 1999, sans ajustement de parité du pouvoir d’achat) ; environ un quart de ces pertes se sont produites dans les pays en développement. Durant la même période, la fraction assurée de ces pertes est passée d’un niveau négligeable à 9,2 milliards de dollars par an. Les coûts totaux doublent lorsqu’on tient compte des pertes résultant de phénomènes météorologiques non catastrophiques de plus faible ampleur. Comme l’illustre le fait que le rapport du montant mondial des primes d’assurance de biens et de risques divers au montant des pertes dues aux phénomènes météorologiques ait été divisé par 3 entre 1985 et 1999, le secteur des assurances est de plus en plus vulnérable.
Comment évaluer le risque ?
Les coûts engendrés par les phénomènes météorologiques ont augmenté rapidement malgré les efforts accrus qui ont été déployés pour renforcer les infrastructures et améliorer la prévention des catastrophes. L’augmentation tendancielle des pertes imputables aux catastrophes constatée ces 50 dernières années est liée en partie à des facteurs socio-économiques tels que la croissance démographique, l’accroissement de la prospérité et l’urbanisation de zones vulnérables et en partie à des facteurs climatiques tels que l’évolution observée de la pluviosité ou des phénomènes d’inondation. Faire la part précise de ces deux sortes de facteurs est une tâche complexe, d’autant plus que leur poids respectif varie selon la région et le type de phénomène considéré.
Le changement climatique et l’évolution anticipée des phénomènes météorologiques qu’on estime liée à ce changement auront pour effet d’augmenter l’incertitude propre à l’évaluation actuarielle des risques. Ces développements devraient exercer une pression à la hausse sur les primes d’assurance et/ou pourraient entraîner la réévaluation de certains risques comme non assurables et la suppression ultérieure de la couverture correspondante.
Il s’ensuivrait une augmentation des frais d’assurance, un ralentissement de la progression des services financiers dans les pays en développement, une moindre disponibilité des assurances aux fins d’une répartition des risques et un accroissement des demandes d’indemnisation publique consécutives à des catastrophes naturelles. Si de tels changements se produisent, on peut prévoir une modification des rôles respectifs du secteur public et du secteur privé dans le domaine de l’assurance et de la fourniture des ressources requises pour gérer les risques.
Des faillites dues au climat
Le secteur des services financiers dans son ensemble devrait pouvoir faire face aux effets du changement climatique, bien que les archives semblent indiquer que des phénomènes peu probables, mais à fort impact, ou des phénomènes multiples très rapprochés auraient un effet fort préjudiciable sur ce secteur, particulièrement si la capacité d’adaptation se trouve simultanément réduite par des facteurs non climatiques (par exemple une situation défavorable des marchés financiers).
Les segments spécialisés dans l’assurance de biens et de risques divers ou dans la réassurance et les petites compagnies d’assurance spécialisées ou non diversifiées se sont révélées plus sensibles et ont notamment enregistré un recul de leurs profits et subi des faillites imputables à des phénomènes d’origine météorologique.
Handicaps pour le Sud
Les acteurs du secteur public et du secteur privé favorisent également l’adaptation en mettant l’accent sur la préparation aux catastrophes, les programmes de prévention des sinistres, les codes du bâtiment et l’amélioration des modes d’utilisation des sols. Cependant, dans certains cas, des programmes publics d’assurance et de secours ont par inadvertance provoqué un relâchement de la vigilance et une adaptation erronée en favorisant l’aménagement de zones à risque telles que certaines zones inondables ou zones côtières aux États-Unis d’Amérique.
On prévoit que les effets de l’évolution du climat se feront surtout sentir dans les pays en développement, et notamment dans ceux où le secteur primaire constitue la principale source de revenu. Les catastrophes naturelles ont des incidences qui se reflètent dans le PIB (Produit intérieur brut) de certains pays, au point d’atteindre la moitié du PIB de l’un d’entre eux. Tous ces pays devront faire face à des problèmes d’équité et à des difficultés de développement si les risques météorologiques cessent d’être assurables, que les primes augmentent ou que la disponibilité de ces produits se réduit.
Inversement, un accès élargi à l’assurance et la mise en œuvre accrue de plans de microfinancement et de services bancaires d’aide au développement permettraient aux pays en développement de mieux s’adapter aux changements climatiques.
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