
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les pollueurs historiques contre toute avancée
2 décembre 2011, par
Pour justifier le blocage des négociations, les Occidentaux disent en substance que les pays en développement n’ont qu’à faire le premier pas pour baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils voudraient voir appliquer à des pays en transition démographique des règles plus contraignantes que celles qui s’imposeraient à leurs pays en voie de vieillissement. Les pollueurs historiques tentent de s’accrocher à une conception dépassée du monde.
Le Brésil a rejoint la Chine pour dire qu’aucun accord ne sera possible à Durban tant que les pays industrialisés ne s’engagent pas sur de nouveaux objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le Protocole de Kyoto, l’unique traité international comportant des engagements chiffrés des pays riches, arrive à la fin de son cycle. Sans nouvel accord, c’est le risque d’un vide juridique. Or les pays riches, c’est-à-dire ceux qui ont le plus pollué l’atmosphère, refusent de remettre en cause leur mode de vie en s’engageant à aller plus loin que le Protocole de Kyoto. Leur prétexte : les pays en développement n’ont qu’à réduire leurs émissions. Or à la différence de l’Occident, l’économie des pays en voie de développement est dynamique par la force des choses, ce qui multiplie considérablement l’ampleur des efforts à faire pour s’aligner sur les engagements des pays riches.
Pour le Brésil, si les Occidentaux, le Japon et l’Australie ne s’engagent pas à de nouvelles discussions dans le cadre d’un nouveau Protocole de Kyoto, rien ne sera signé à Durban. Une seconde période d’engagement est cruciale, affirme Andre Correa do Lago, négociateur en chef du Brésil. Quant à Su Wei, négociateur en chef de la Chine, il avait souligné la nuit précédente que l’impossibilité de renforcer l’accord pourrait placer la législation relative à la lutte contre le changement climatique en péril.
Pour leur part, les Européens se disent opposés à tout accord si les pays en développement comme le Brésil ou la Chine ne s’engagent pas à diminuer leurs émissions en valeur absolue.
Qui peut aller aussi loin que les pays émergents ?
La Chine et le Brésil ont fait des propositions de diminution de l’intensité de leur pollution. Ainsi la Chine pourrait aller jusqu’à une réduction de 45% des émissions de gaz à effet de serre par unité de PIB. Une telle règle appliquée à la France l’obligerait à baisser sa pollution de 45% puisque sa croissance est quasi-nulle. Mais l’Occident refuse de prendre en compte ce mode de calcul.
Or, les propositions des pays en voie de développement tiennent compte du fait que les Occidentaux délocalisent chez eux une part importante de leurs industries les plus polluantes. Pendant des décennies, les Occidentaux ne se sont pas occupés de réduire drastiquement leurs émissions. En se débarrassant de ce problème en délocalisant, ils comptent sur les pays en voie de développement pour faire ce qu’ils n’ont pas voulu accomplir.
Or, ces pays en développement sont contraints de maintenir des taux de croissance élevés pour préserver leur cohésion sociale. Ils doivent en effet faire face à un dynamisme démographique inconnu en Occident.
M.M.
Le PNUE ne comprend pas l’Occident
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement a critiqué le 29 novembre l’attitude négative des pays développés à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Durban, en Afrique du Sud. Selon une déclaration publiée par le programme des Nations Unies pour l’environnement, les pays développés ne tiendraient pas activement leurs promesses, ou bien le feraient sous conditions. Leur conduite déçoit tout le monde. Les objectifs d’émissions de gaz à effet de serre fixés par les pays développés sont eux-mêmes pleins de contradictions, a ajouté ce programme |
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