
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une décision sans précédent à une conférence sur le Climat
23 novembre 2013, par
Les organisations et mouvements représentant la société civile ont décidé de se retirer des pourparlers sur le climat à Varsovie, la veille de la clôture du sommet. C’est une première dans l’histoire des Sommets sur le climat. Les Organisations non gouvernementales ont dénoncé l’absence de débouché sur les fondations du grand accord prévu en 2015.
Dans un communiqué commun, les grandes organisations non gouvernementales (ONG) du monde ont indiqué que « face au manque de leadership de la présidence polonaise et à la passivité de nombreux pays industriels, les organisations et mouvements représentant la société civile aux quatre coins du monde ont décidé de faire un meilleur usage de leur temps en se retirant des pourparlers de Varsovie » .
Ras le bol
Greenpeace, Oxfam Solidarité, WWF, les Amis de la Terre Europe, la Confédération internationale des syndicats, le Centre national belge de coopération au développement, le CNCD-11.11.11 et ActionAid International ont expliqué que « cette conférence de Varsovie ne va déboucher sur rien. Les citoyens du monde entier ont le droit de savoir dans quelle situation désespérée se trouvent aujourd’hui ces négociations » . Pour Karine Gavand, responsable des affaires publiques à Greenpeace, « on ne sent aucune volonté politique de faire avancer la cause climatique à Varsovie. Notre présence ne se justifie plus. On ne peut mobiliser les citoyens que s’il y a des demandes posées, des attentes, des objectifs. Or, aucun pays ne semble volontaire pour ça. C’est aux politiques de prendre le relais... ».
Après près de quinze jours de négociations, censés poser les fondations de l’accord attendu en 2015 à Paris sur les réductions d’émission de gaz à effet de serre dans le monde, le directeur de Greenpeace international, Kumi Naidoo, a expliqué dans un communiqué que « parallèlement au recul du Japon, de l’Australie et du Canada, et le manque de volonté significatif d’autres pays, les gouvernements ont craché au visage de ceux qui souffrent du changement climatique ». Parmi les points de tensions, l’absence de volonté de la part des pays riches pour la création d’un fonds d’aide financière promis aux pays du Sud pour faire face au changement climatique.
La dernière chance pour un accord
Les humanitaires ont dénoncé la Chine qui « peut changer la donne, mais n’a pas encore traduit ses efforts nationaux en engagements constructifs dans ces pourparlers », et la Pologne, qui a transformé cette conférence en une « exposition pour l’industrie du charbon » . De son côté, Connie Hedegaard, commissaire européenne de l’Action pour le climat a déploré « des négociations qui n’avancent pas. Nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de faire marche arrière par rapport à Durban (2011), il faut avancer » .
La conférence doit officiellement prendre fin le vendredi 22 novembre, dans le stade de Varsovie, mais négociateurs et ministres se préparaient à une dernière ligne droite. Les pourparlers onusiens devraient s’achever à l’aube, voire dans la journée de samedi. L’objectif de départ était de lancer le processus devant mener à Paris en 2015, où doit être conclu l’accord « le plus ambitieux jamais scellé pour limiter le réchauffement » , a indiqué l’Agence France Presse. Pour Pascal Canfin, ministre du Développement, « si nous ne réussissons pas à Paris, la possibilité que nous réussissions collectivement à maintenir la température dans un cadre de 2°C sera extrêmement limitée, voire nulle » . La communauté internationale devra s’accorder en 2015 pour une réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Pour l’heure, les estimations tournent autour de près de 4°C.
Céline Tabou
« Les citoyens du monde entier ont le droit de savoir dans quelle situation désespérée se trouvent aujourd’hui ces négociations » |
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