L’adaptation en marche

Les pays africains invités à intégrer le changement climatique dans leurs politiques

22 octobre 2012

La deuxième Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA-II) recommande aux pays africains d’intégrer la problématique du changement climatique dans la formulation des politiques sectorielles.

Selon les participants à la réunion, « l’intégration de la problématique de changement climatique dans la formulation des politiques sectorielles et les activités de développement sera essentielle dans la recherche de solution aux questions de changement climatique sur le continent ».
Ils soutiennent que les politiques et stratégies sectorielles devraient intégrer la problématique des changements climatiques aux niveaux local, national et régional, tout en prenant en compte les politiques arrêtées au niveau mondial en matière de finances et de transfert de technologies.
Selon eux, cette intégration appelle de toute évidence une révision des cadres institutionnels et directeurs actuels pour prendre en compte les stratégies adoptées aux niveau mondial, régional et national visant à intégrer le changement climatique dans les efforts faits en matière de développement.
Les participants à la réunion proposent, entre autres, de revoir les cadres régissant actuellement le financement des politiques climatiques pour traiter des questions telles que l’accès des pays africains à ce financement.

Plaidoyer pour l’amélioration des prestations de services liées au climat

Les participants à la deuxième conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA-II) ont plaidé ce vendredi à Addis-Abeba pour une amélioration des prestations de services liées au climat.
Lors des travaux de cette rencontre, les participants ont soutenu que l’amélioration des prestations des services liées au climat en Afrique est un préalable à la gestion ou à la réduction des risques et à la maximisation des possibilités associées au climat.
Ces services garantissent un développement résilient face aux changements climatiques et facilitent une adaptation en temps réel à la variabilité du climat et aux changements climatiques.
De même, soulignent-ils, le système d’observation hydrologique et météorologique, y compris les données terrestres, atmosphériques et océanographiques, constituent un élément crucial pour la gestion et la prévention des risques climatiques. Les systèmes actuellement en place pourraient être renforcés et remis à neuf dans de nombreux cas et de nouveaux systèmes doivent s’y ajouter. En outre, l’analyse des données et la recherche sont essentielles pour comprendre les effets de la variabilité du climat et du changement climatique à court et à long termes respectivement.

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