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Les changements climatiques à l’ordre du jour de l’assemblée générale de l’ONU
7 août 2007
Pour la première fois, les changements climatiques étaient à l’ordre du jour la semaine dernière d’une session de l’assemblée générale de l’ONU. Cela a permis aux pays du Sud de faire connaître l’impact qu’il subisse du fait du modèle de développement mis en œuvre dans les pays occidentaux. Le réchauffement de la planète menace la survie de peuples entiers. Pour l’ONU, un changement radical de comportement s’impose, pour que l’humanité puisse relever le défi des changements climatiques.
La première session de l’assemblée générale de l’ONU consacrée exclusivement au changement climatique s’est achevée sur l’inquiétude des Etats membres sur les conséquences dramatiques de ce phénomène pour les générations actuelles et à venir.
Loin de ces considérations économiques, une trentaine de pays ont profité de la réunion des Nations unies pour rappeler qu’ils restaient sous la menace de la montée des océans en raison du réchauffement climatique et de la fonte de la banquise.
Le délégué des Maldives a souligné qu’au XXIe siècle, l’indépendance de son pays n’était pas menacée par des invasions armées, mais par l’élévation du niveau de la mer, non par un conflit mondial, mais par le réchauffement de la planète.
Les changements climatiques ne constituent rien d’autre pour les Maldives qu’une crise existentielle, a-t-il dit. Selon lui, l’élévation du niveau de la mer menace la survie des îles, tandis que l’augmentation de la température de l’océan, associée à l’acidification causée par les gaz à effet de serre, menace les récifs de coraux, dont dépendent des industries aussi essentielles que le tourisme ou la pêche.
Responsabilité commune mais différenciée
Une action résolue est nécessaire pour préserver notre avenir, a déclaré, dans son allocution de clôture, la Présidente de l’Assemblée générale. Pour Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa (Bahreïn), si l’élan est là, il convient dorénavant d’avoir une vision politique claire et une direction politique vigoureuse de la part des dirigeants du monde, l’occasion de les exprimer étant offerte au moment de la Réunion de haut niveau.
Au total, une centaine de représentants d’États Membres, dont quelques ministres, seront intervenus pour présenter leurs stratégies nationales et leurs engagements internationaux. Ce débat informel, intitulé “Les changements climatiques : défi mondial”, avait été marqué à l’ouverture, le 31 juillet, par des échanges avec des scientifiques de renom.
Si nous n’agissons pas maintenant, les changements climatiques amplifieront les inégalités existantes entre les hommes et les femmes, et entre les pays développés et moins développés, a affirmé Sheikha Haya. Les pays développés doivent faire plus en fixant des objectifs plus ambitieux, tandis que les pays en développement sont confrontés à des tâches difficiles, a poursuivi la Présidente de la soixante et unième session de l’Assemblée générale. Selon elle, ces derniers devront être en mesure de faire davantage avec le soutien de la communauté internationale, en particulier du secteur privé et de la société civile.
De même, faut-il agir d’urgence pour renforcer la capacité des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement à s’attaquer à l’atténuation et à l’adaptation. Ces priorités constituent, a poursuivi Sheikha Haya, les principes fondamentaux qui sous-tendent la notion de responsabilité commune mais différenciée.
Pollueur-payeur
Plusieurs États ont démontré que l’impact de l’évolution du climat était particulièrement grave pour les pays en voie de développement et ont souhaité que des mesures soient prises sur la base de ce constat.
Ainsi, le représentant du Bénin, qui s’exprimait au nom des pays les moins avancés (PMA), a rappelé qu’un certain nombre de ces pays étaient des États sans littoral et de petits États insulaires en développement caractérisés par des vulnérabilités prononcées qui les exposent encore plus que d’autres à l’impact manifeste des changements climatiques.
Selon lui, la communauté internationale a une responsabilité morale et historique d’aider les PMA à atténuer les effets néfastes des changements climatiques et à accroître leurs capacités d’adaptation pour accélérer leur croissance économique et leur développement durable afin qu’ils puissent atteindre les buts fixés dans le Programme d’action de Bruxelles.
Il conviendrait, a-t-il ajouté, que les Nations Unies approfondissent l’examen de la situation des PMA lors de la prochaine Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale en septembre, ainsi qu’à la réunion de Bali, en décembre, et que des décisions soient prises les concernant.
Notant que l’Afrique a été l’une des régions les moins polluantes, mais qui risque de souffrir le plus des conséquences néfastes des changements climatiques, le représentant du Sénégal a jugé inévitable et utile, dans le cadre d’une réponse globale, cohérente, juste et efficace, que soient prises en compte les notions de pollueur-payeur et de responsabilité différenciée. Le régime de l’après Kyoto devrait concilier la nécessité d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre et le souci d’assurer un essor économique permanent de tous les pays, a-t-il dit.
La dette de l’Occident
Les pays développés, en tant que principaux émetteurs, ont un rôle majeur à jouer dans l’atténuation, a noté le représentant de la Namibie. Cependant, les effets de leurs activités vont bien au-delà de leurs frontières, s’étendant dans une région de patrimoine commun de l’humanité, a-t-il observé.
Ainsi, selon lui, si un accord est obtenu entre les pays développés ou au sein de tout groupe de pays, celui-ci devrait être considéré comme une contribution à un véritable accord multilatéral dans lequel tous les pays participeraient.
Le représentant de l’Argentine a rejeté tout système de “deux poids, deux mesures” pour faire face aux conséquences des changements climatiques. Il a notamment expliqué qu’en développant leur industrie, les pays développés avaient profité de la part des autres pays d’une véritable subvention environnementale. Il est inacceptable que des pays veuillent aujourd’hui transférer la partie la plus polluante de leur processus industriel. De même, a-t-il ajouté, il est impossible que les pays en développement essaient de faire entendre leur voix sans que personne ne les écoute.
Interrogations après la proposition des États-Unis
Très critiqué sur la scène internationale, George Bush avait promis en mai d’organiser des réunions avec les principaux pollueurs de la planète afin de parvenir, à la fin 2008, à un consensus sur un objectif de réduction des émissions de CO2 d’ici 2050.
Un haut responsable américain a annoncé vendredi que la première réunion se tiendrait à Washington les 27 et 28 septembre prochains. Des représentants de l’Union européenne, des Nations unies et onze autres pays seront reçus par la secrétaire d’État Condoleeza Rice.
Plusieurs groupes de protection de l’environnement voient dans cette manoeuvre un trompe-l’oeil destiné à réduire les critiques internationales formulées contre les Etats-Unis.
« Ces dernières années, la science a accru notre compréhension des changements climatiques et ouvert de nouvelles possibilités pour les combattre », écrit Bush dans la lettre d’invitation à la réunion. Il souligne que les Etats-Unis « s’engagent à coopérer avec les autres grandes économies » à un plan mondial de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Mais selon un haut responsable américain, le gouvernement n’entend toujours pas fixer de limite à ses émissions, ce qui selon de nombreux spécialistes réduit considérablement les chances d’effectuer des progrès.
Contribution de la Chine à la lutte contre les gaz à effet de serre
La Chine mettra en place son propre réseau d’observation des gaz à effet de serre pour accentuer ses recherches sur le changement climatique, a-t-on appris de l’Administration météorologique de la Chine(AMC).
Les départements météorologiques chinois doivent s’efforcer d’élever leur capacité d’observation et d’analyse des gaz à effet de serre. Pour cela, ils comptent établir le plus vite possible un réseau d’observation national basé sur l’observation des éléments de l’atmosphère régionale, a dit le 31 juillet Zheng Guoguang, directeur de l’AMC.
D’après M. Zheng, les départements météorologiques renforceront l’observation, l’analyse et le service en ligne sur l’épaisseur des gaz à effet de serre dans les différentes régions. Il a ajouté qu’ils essaieront de mesurer et de calculer précisément l’évolution de ces gaz et d’élever la capacité d’observation et d’analyse des gaz à effet de serre du monde entier à l’aide de satellites, et de développer les recherches dans ce domaine.
De plus, des recherches concernant l’influence du changement climatique sur l’écosystème, la répartition des ressources des eaux, la production céréalière, la prévention des maladies ainsi que les mesures pour les traiter seront développées.
Face aux catastrophes naturelles, tempêtes, inondations ainsi que les périodes de sécheresse provoquées par des conditions climatiques extrêmes cette année en Chine, M. Zheng demande aux départements concernés d’améliorer leur capacité de répondre dans l’urgence pour réduire les pertes éventuelles.
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