
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Ouverture de la conférence de Bali sur le climat
5 décembre 2007
Les Nations Unies ont ouvert, ce lundi, à Bali, en Indonésie, une conférence de deux semaines sur le changement climatique. Du 3 au 14 décembre, les délégués et scientifiques de 190 pays se pencheront sur la question du réchauffement de la planète. L’occasion de revenir sur le cas de l’Afrique, très touchée par les phénomènes climatiques.
La température moyenne sur la Terre a augmenté de 0.6 degrés Celsius depuis les années 1800 et on s’attend à ce qu’elle s’accroisse de 1,4 à 5,8 degrés Celsius d’ici 2010. Cette montée de température inquiétante est l’objet de la plus importante conférence jamais organisée par l’ONU sur le changement climatique. Ce colloque de deux semaines s’est ouvert lundi à Bali, en Indonésie, en présence de délégués et scientifiques de 190 pays. L’occasion pour les pays africains d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les pays industrialisés, principaux émetteurs de gaz à effet de serre.
Pression sur les Etats-Unis
D’après le rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié mardi 27 novembre, « l’Afrique, continent le moins pollueur de tous, risque vraisemblablement de payer le plus lourd tribut au siècle prochain à cause du changement climatique ». Un pronostic qui ne semble pas inquiéter les Etats-Unis, pays le plus pollueur, qui n’a pas ratifié le protocole de Kyoto de 1997. Un texte selon lequel 36 pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5% en moyenne d’ici 2010.
La conférence de Bali, dont le but immédiat est justement de conclure un accord pour remplacer le protocole de Kyoto qui expire en 2012, « n’a aucun sens sans la participation des Etats-Unis, le pays qui émet le plus de gaz à effet de serre dans le monde », a avancé dimanche, à l’AFP, Yves de Boer, chargé de la question des changements climatiques à l’ONU. Pour les auteurs du rapport du PNUD, « les pays riches doivent s’acquitter de leur responsabilité » et utiliser la conférence de Bali comme un moyen de promouvoir « la coopération internationale ».
L’Afrique paie le prix fort du réchauffement climatique
Le PNUD affirme que, « dans les pays riches, la gestion du changement climatique se réduit en général au réglage de thermostats, a des étés plus longs et plus chauds et des modifications de saison ». L’“inégalité” face aux tempêtes, inondations et autres sécheresses est subie par tous les pays pauvres.
En Afrique, quand la température monte, la production agricole s’effondre, provoquant une baisse des revenus et des problèmes de santé. D’ores et déjà, les enfants nés en période de sécheresse au Kenya et en Ethiopie souffrent davantage de malnutrition et de malformation. Au Niger, par exemple, les inondations de 2007 ont créé des mares d’eau stagnantes qui ont attiré des moustiques, porteurs de maladies comme le paludisme.
La conférence de Bali permettra de juger de l’existence ou non d’une solidarité internationale, des pays riches envers l’Afrique, très touchée par le changement climatique.
Stéphanie Plasse - Afrik.com
C’est aux pays riches de montrer l’exemple
Nicolas Stern, auteur il y a un an d’un rapport très remarqué sur les conséquences économiques du réchauffement climatique, estime que les pays industrialisés doivent mettre leur richesse au service de la baisse des émissions de CO2. A l’approche du sommet sur le réchauffement climatique, il donne quelques pistes.
La conférence de Bali sur le changement climatique - qui se tient du 3 au 14 décembre - a pour objectif de poser les bases d’un nouvel accord mondial afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables de la hausse des températures et des bouleversements climatiques. La gravité des risques encourus si rien n’est fait, est effarante. Les pays riches doivent ouvrir la voie. Et leur réflexion sur le meilleur moyen de mener une action commune pour réduire les gaz à effet de serre devra prendre en compte trois critères.
Premièrement : l’efficacité. L’ampleur de la réaction doit être à la mesure du défi à relever. C’est-à-dire qu’il faut fixer un objectif de réduction des gaz à effet de serre permettant de faire baisser les risques encourus à un niveau acceptable. Les objectifs fixés au sommet du G8 à Heiligendamm en juin dernier - atteindre d’ici à 2050 une réduction des émissions de 50% (par rapport à 1990) - sont essentiels si nous voulons pouvoir limiter les hausses de température à 2 °C ou 3 °C.
Le deuxième critère est la rentabilité. Nous devons faire baisser les coûts liés à cet effort, en utilisant les prix ou les taxes si c’est possible. Le commerce des droits d’émission entre pays doit être un pilier de cet engagement. Par ailleurs, aider les pays pauvres à couvrir les dépenses engagées pour réduire leurs émissions de CO2 les motivera à rejoindre les autres pays dans cet effort.
Le troisième critère à prendre en compte est l’équité. Les pays pauvres seront les premiers et les plus durement touchés par les bouleversements climatiques. Mais les pays riches sont responsables de la majeure partie de la pollution émise par le passé. Les Etats-Unis émettent actuellement plus de 20 tonnes de CO2 ou équivalent par habitant et par an, l’Europe de 10 à 15 tonnes, la Chine plus de 5 tonnes, l’Inde aux alentours de 1 tonne, et la plupart de l’Afrique bien moins de 1 tonne. Pour obtenir une réduction de moitié des émissions mondiales d’ici à 2050, la moyenne mondiale par habitant doit passer de 7 tonnes à 2 ou 3 tonnes. Au sein de ces objectifs mondiaux, même le minimum d’équité impose que les réductions des pays riches atteignent au moins 80% - de manière directe ou par l’achat de droits d’émission. Et encore, cet objectif de 80% pour les pays riches ne rétablira l’équité que pour le rythme des émissions actuelles - aux alentours de 2 ou 3 tonnes annuelles par habitant. En fait, les pays riches auront émis la plus grosse part du CO2 que l’atmosphère est capable d’absorber.
Les pays riches doivent également financer trois autres éléments cruciaux dans le cadre de cet accord mondial. Premièrement, il faudrait mettre en place un programme international pour combattre la déforestation, qui contribue à 15-20% des émissions. Pour 10 milliards à 15 milliards de dollars par an, la déforestation pourrait être endiguée de moitié.
Deuxièmement, il faut encourager des avancées technologiques rapides pour atténuer les effets du changement climatique. Mettre au point des procédés de capture-stockage du CO2 est d’autant plus urgent que la technologie utilisée par les centrales électriques fonctionnant au charbon prédomine actuellement et que les pays émergents cherchent massivement à s’en doter. Pour 5 milliards de dollars par an, il serait possible de créer trente centrales électriques au charbon "propres" en sept ou huit ans.
Pour finir, les pays riches doivent tenir leur engagement de consacrer 0,7 % de leur PIB à l’aide au développement d’ici à 2015. Ce qui entraînerait pour ces pays un apport de capitaux de 150 milliards à 200 milliards de dollars par an. Les dépenses supplémentaires supportées par les pays en voie de développement à cause des changements climatiques risquent d’être supérieurs à 80 milliards de dollars par an, et il est donc vital qu’ils puissent disposer de ressources supplémentaires.
Ce programme d’action peut être mis en place si les pays riches montrent l’exemple à Bali et prennent la tête pour respecter leurs objectifs et promouvoir le commerce des droits d’émissions, le financement de la lutte contre la déforestation et le développement de nouvelles technologies. S’ils savent jouer un rôle moteur et accorder les incitations financières nécessaires, les pays en voie de développement leur emboîteront le pas.
Nicholas Stern
The Guardian - Courrier International
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