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Une plate-forme de partage et de valorisation des connaissances
10 janvier 2018
Lors des négociations climatiques de l’ONU à Bonn en novembre dernier (COP23), les représentants des pays ont travaillé en étroite collaboration avec les peuples autochtones pour concrétiser la plate-forme des communautés locales et des peuples autochtones mise en place lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Paris (COP21). Cet outil destiné à valoriser et partager la connaissance de ces peuples sera à l’ordre du jour des prochaines discussions sur le climat en avril prochain à Bonn.
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique de l’ONU (GIEC), les savoirs autochtones et traditionnels représentent une « ressource majeure pour l’adaptation au changement climatique », en particulier parce que les peuples autochtones prennent soin d’environ 80 % de la biodiversité restante dans le monde. En outre, les communautés locales et les peuples autochtones - les plus touchés par les effets du dérèglement climatique - ont montré, ces dernières années, un large éventail de savoirs favorisant leur inclusion dans le processus climatique des Nations Unies.
S’adressant aux dirigeants autochtones lors de la COP23 à Bonn, la Secrétaire exécutive de l’ONU Changement Climatique, Patricia Espinosa, a déclaré :
« Les peuples autochtones doivent faire partie de la solution au changement climatique. C’est parce que vous possédez les savoirs traditionnels de vos ancêtres. La valeur importante de ces connaissances ne peut tout simplement pas - et ne doit pas - être sous-estimée. Vous êtes également indispensables pour trouver des solutions aujourd’hui et demain. L’Accord de Paris sur le changement climatique le reconnaît. Il reconnaît votre rôle dans la construction d’un monde résilient face aux impacts climatiques ».
La plate-forme permettra de partager les précieuses connaissances des communautés locales et des peuples autochtones en matière de lutte contre le changement climatique et ses impacts, et de s’assurer que leurs points de vue sont entendus dans le processus de négociation sur le climat. Il permettra également des échanges de connaissances plus complets et plus efficaces entre les gouvernements, les peuples autochtones et les communautés locales, en renforçant les savoirs, les technologies, les pratiques et les efforts des communautés locales et des peuples autochtones en matière de lutte contre les changements climatiques et d’adaptation à ces changements, en facilitant l’échange d’expériences et en renforçant la participation des peuples autochtones et des communautés locales au processus découlant de la Convention.
Juan Jintiach, représentant les communautés autochtones de l’Amazonie, a décrit les négociations pour lancer la plate-forme comme « un moyen de protéger les forêts et de lutter contre le changement climatique » et « une victoire pour les peuples autochtones ».
La plate-forme a trois fonctions essentielles pour soutenir ses objectifs :
Connaissances : la plate-forme doit encourager l’échange d’expériences et de meilleures pratiques visant à appliquer, renforcer, protéger et préserver les connaissances traditionnelles, les connaissances des peuples autochtones et les systèmes de savoirs locaux, ainsi que les technologies, pratiques et efforts des communautés locales et des peuples autochtones en matière de lutte contre les changements climatiques, en tenant compte du consentement libre, préalable et éclairé des détenteurs de ces connaissances, innovations et pratiques ;
Capacité d’engagement : la plate-forme doit renforcer les capacités des peuples autochtones et des communautés locales pour leur permettre de s’engager dans le processus de la CCNUCC. La plate-forme doit également renforcer les capacités des Parties et d’autres parties prenantes concernées à collaborer avec la plate-forme et avec les communautés locales et les peuples autochtones, notamment dans le contexte de la mise en œuvre de l’Accord de Paris et d’autres processus liés aux changements climatiques ;
Politiques et actions en matière de changements climatiques : la plate-forme doit faciliter l’intégration de divers systèmes de connaissances, pratiques et innovations dans la conception et la mise en œuvre d’actions, de programmes et de politiques internationaux et nationaux d’une manière qui respecte et promeuve les droits et les intérêts des communautés locales et des peuples autochtones. La plate-forme doit permettre aux peuples autochtones et aux communautés locales de prendre des mesures plus énergiques et plus ambitieuses pour lutter contre le changement climatique, qui pourraient contribuer à la réalisation des contributions déterminées au niveau national des Parties concernées.
Clare Shakya, de l’Institut international pour l’environnement et le développement, ayant également apporté son aide à la création, a néanmoins émis une réserve : « Il s’agit d’un pas en avant important, mais uniquement si cela signifie réellement que les communautés autochtones et locales sont écoutées et leurs connaissances reconnues. »
Patricia Espinosa, la plus haute responsable de l’ONU en charge du changement climatique, a affirmé : « Nous avons besoin de votre voix pour comprendre comment cette plateforme peut répondre le mieux aux besoins des communautés autochtones. De plus, nous avons besoin de vos connaissances pour jeter des ponts entre les communautés autochtones et d’autres groupes qui agissent sur le changement climatique ’.
A cette fin, la décision prise lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP23 à Bonn a recommandé que la plate-forme tienne compte de quatre principes énoncés par les peuples autochtones dans ses activités futures :
1. Participation pleine et effective des peuples autochtones ;
2. Égalité de statut des peuples autochtones et des représentants des pays, y compris dans les rôles de direction ;
3. l’auto-sélection des représentants des peuples autochtones conformément aux procédures de ces derniers ; et
4. Financement adéquat du secrétariat de la CCNUCC et contributions volontaires pour permettre à la plate-forme de fonctionner.
Au cours des prochaines négociations sur le climat en avril-mai 2018, les représentants des pays discuteront des modalités permettant de rendre la plate-forme pleinement opérationnelle.
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