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Gordon Darcy Lilo, ministre de l’Environnement des îles Salomon
31 décembre 2009
Lors de son intervention le 16 décembre à la tribune de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, le ministre de l’Environnement des îles Salomon a expliqué pourquoi l’augmentation des températures ne doit pas dépasser 1,5 degré. C’est une question de survie. Malgré cela, les inspirateurs de l’’Accord de Copenhague’ ont tenté de faire admettre un texte qui remet en cause la survie des îles Salomon et de nombreux autres pays du monde. Les intertitres sont de ’Témoignages’.
« M. le Président.
J’exprime mon soutien aux déclarations faites par Grenade au nom de l’Alliance des petits États insulaires, le Lesotho au nom du groupe des PMA, et le Soudan au nom du G-77+Chine.
M. le Président :
Le moment décisif est ici et maintenant. Après deux ans de tours et détours dans les négociations, nous avons fait tout ce chemin. Nous avons commencé notre voyage à Bali, négocié entre nous à Poznan, et savons, ici à Copenhague, que les preuves scientifiques demandent une action décisive. Nous devons agir avec un sentiment d’urgence mesurée, et dans une direction significative et équilibrée, pour réduire significativement les émissions de tous les gaz à effet de serre nocifs.
M. le Président :
En tant que petit État insulaire en développement avec le statut de Pays dit "le moins avancé", le résultat de Copenhague donnera forme à notre futur. Nous aimerions pas conséquent voir un ambitieux accord juridiquement contraignant pour le Protocole de Kyoto, et pour la Coopération sur le long terme.
Ce que les pays riches se doivent de faire
Nous notons que l’AOSIS a présenté un protocole juridiquement contraignant qui pourrait être utilisé comme base de discussion d’un accord exhaustif. Nous continuons à encourager une approche transparente et inclusive. Notre processus, entre aujourd’hui et vendredi, doit être basé sur la confiance et la bonne foi, avec un chemin clairement défini pour réussir notre objectif commun en scellant l’accord.
M. le Président :
Le préambule de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique reconnaît que « la plus grande part des émissions historiques et actuelles de gaz à effet de serre trouve son origine dans les pays développés ».
Il est par conséquent moralement et éthiquement correct, de parler de responsabilité historique des pays développés. Ils doivent donc adopter un ensemble de mesures qui réduira collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport au niveau de 1990 en 2020, et de 95% en dessous du niveau de 1990 en 2050.
Il est moralement et éthiquement correct de fournir un fonds nouveau, supplémentaire et au montant connu à l’avance.
Ce fonds nouveau, supplémentaire et au montant connu à l’avance, doit être au-dessus des plafonds actuels de l’aide au développement pour l’Outre-mer. Un nouveau financement d’urgence est souhaitable, malgré le fait que nous aimerions voir ce fonds géré d’une manière durable à travers le cadre de la Convention et du Protocole.
Les initiatives des îles Salomon
M. le Président :
L’Océan est le pivot de l’existence de l’humanité dans les petits États insulaires en développement. L’Océan est notre ami, et provient à nos besoins quotidiens. Nous vivons et jouons avec l’océan, et il procure nos moyens d’existence. Avec le temps, le rôle de l’océan n’a jamais diminué pour nous.
Nous avons pris un nombre d’initiatives relatives à l’adaptation et à l’atténuation, incluant l’Initiative "Coral Triangle" qui est un partenariat de six pays pour sauvegarder le plus riche écosystème marin du monde.
Aujourd’hui a été lancé le projet REDD (Réduction des émissions des gaz à effet de serre issus de la déforestation et de la dégradation — NDLR), qui vise à préserver la plus grande île vierge du Pacifique.
M. le Président :
L’effet combiné du réchauffement climatique fait décliner les ressources marines et côtières des petits États insulaires en développement. Ce déclin affecte inexorablement les moyens d’existence de l’humanité des petits États insulaire en développement.
M. le Président :
Pouvons-nous inverser ce déclin et préserver l’humanité de la planète terre ? Oui, nous pouvons !
« En dessous de 1,5 degré »
M. le Président :
Le changement climatique ne connaît pas de frontières. Nous ne pouvons pas créer des maillons faibles au sein du système des nations. Les îles Salomon se félicitent de l’intérêt manifesté par ces pays extérieurs à la fois à la Convention-cadre et au Protocole de Kyoto pour rejoindre le combat mondial contre les effets négatifs du changement climatique.
M. le Président :
Nous avons entendu votre appel à la flexibilité et au compromis dans ces négociations. Cependant, nous ne pouvons pas négocier avec la science. Nous sommes convaincus que la science pourra guider nos décisions. La science et les observations locales nous disent qu’il est maintenant le moment d’agir.
Pour rester en vie, nous avons besoin d’une stabilisation sur le long terme de la concentration du CO2 bien en dessous de 350 parts par million, et une limitation de l’augmentation de la température bien en dessous de 1,5 degré.
M. le Président :
Nous sommes d’accord. Le temps est écoulé. La fenêtre d’action se ferme vite et l’avenir de notre population, née et à naître, est entre vos mains. Nous avons une opportunité unique ici à "Hopenhagen" (le port de l’espoir — NDLR), de décider d’une action courageuse et si nous ne le faisons pas, alors le changement climatique scellera notre destin à tous.
M. le Président, pour nous, la survie n’est pas négociable.
Je vous remercie ».
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