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Le Président Rajaonarimampianina à la COP 22
17 novembre 2016
Etat insulaire, la Grande Île est le troisième pays le plus touché par les effets du changement climatique.
Madagascar souligne l’urgence de traduire l’Accord de Paris dans un Plan concret ou une Feuille de route détaillée, pour le financement des actions climatiques, pour les mesures d’adaptation et d’atténuation. Le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, est intervenu ce 15 novembre à la 22e édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, COP 22.
Le Chef de l’Etat a d’abord tenu à relever la mobilisation planétaire qui a permis à l’Accord de Paris d’entrer en vigueur plus tôt que prévu. L’heure est à l’urgence, a-t-il déclaré, car le taux de concentration du CO2 dans l’atmosphère est à un niveau très élevé et les effets du changement climatique affectent particulièrement les Pays en développement, dont ceux d’Afrique, à l’instar de Madagascar. Etat insulaire, la Grande Île est le troisième pays le plus touché par les effets du changement climatique. En une décennie, les inondations, les cyclones de forte intensité et les périodes de sécheresse ont affecté toutes les régions. Dans le Sud, le déficit pluviométrique est fréquent et les périodes de sécheresse sont sévères, provoquant une insécurité alimentaire qui compromet le développement socio-économique.
Madagascar a pris des mesures, tant au niveau national qu’international. Une politique de transition énergétique est mise en œuvre, par l’exploitation d’un potentiel non-négligeable en sources d’énergies renouvelables. Il s’agit en effet de promouvoir un développement avec un faible taux d’émission de dioxyde de carbone. Dans le même temps, des actions sont mises en œuvre pour renforcer la résilience du pays face aux changements climatiques.
Ainsi, le Président Rajaonarimampianina a rappelé que Madagascar s’est engagé de façon réaliste à réduire de 14% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à augmenter la capacité d’absorption de ses puits de carbone à 32% durant la même période. Au plan international, Madagascar a signé et ratifié l’Accord de Paris. Ce faisant, il s’est engagé à travailler avec tous les Etats pour éviter de rééditer les erreurs commises par les pays aujourd’hui industrialisés, dont celle d’avoir tablé sur la croissance au détriment des générations futures.
Le Président de la République de Madagascar a déclaré à la tribune de la COP 22 qu’il est urgent de traduire les engagements convenus dans l’Accord de Paris dans un Plan précis ou une Feuille de route détaillée, en termes de financement des actions climatiques, pour les mesures d’adaptation et d’atténuation. Le Chef de l’Etat a en effet souligné que, pour un pays comme Madagascar, l’échéance de 2020 est trop éloignée et qu’il serait encore difficile de demander aux populations qui souffrent depuis trop longtemps, de patienter. « La balance de l’action climatique n’a que trop longtemps penché du côté de l’atténuation au détriment de l’adaptation qui demeure la priorité pour faire face aux impacts du réchauffement », a-t-il souligné. En ce qui concerne le financement, le Président Hery Rajaonarimampianina a félicité le Maroc, qui assure la présidence de la Conférence, d’avoir priorisé cette question, puis il a salué l’émission de la première obligation verte souveraine par le Maroc le 4 novembre dernier, dans l’attente de l’obligation verte annoncée par la France pour 2017.
Malgré l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris plus tôt que prévu, le Président a souligné que beaucoup reste à faire. « Dans ce processus de négociations, nous devons utiliser tous les moyens pour avancer. Ainsi, Madagascar soutient la proposition de finaliser la discussion sur les règles communes dès 2018, année du bilan d’étape prévu par l’Accord de Paris », a-t-il dit. En concluant son intervention, le Chef de l’Etat a évoqué la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs organisée pour Madagascar à Paris, début décembre, où 50 projets seront à négocier. Ces projets répondent à des critères bien précis et touchant différents secteurs porteurs, dont les énergies renouvelables, l’agriculture et l’élevage, l’agro-industrie, l’électrification rurale, ou encore les infrastructures.
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