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25 septembre 2023
La migration est une forme d’« adaptation » au changement climatique, donnant des résultats « paradoxaux », selon le démographe François Héran, qui dirige la chaire migrations du Collège de France. « Une hausse de la température dans les pays les plus pauvres tend plutôt à baisser la migration internationale », les personnes concernées se déplaçant plutôt dans leur propre pays, a indiqué l’économiste Katti Millock
Le climat pourrait être le futur moteur des migrations. Cependant, les experts expliquent que le changement climatique est déjà à l’œuvre dans les déplacements de populations, mais il explique rarement à lui-seul des flux migratoires, qu’il peut même contribuer à freiner.
De nombreux experts français et internationaux partagent ce constat et en ont fait part lors d’une réunion de l’Institut convergences migrations (ICM) à Paris, le 22 septembre. Ces derniers se sont accordés, lors d’une journée scientifique sur ce thème, pour balayer les projections alarmistes de certaines organisations comme la Banque mondiale, qui chiffre à plus de 200 millions le nombre de personnes qui seront poussées à l’exode en 2050 en raison des impacts du changement climatique.
En effet, la Banque Mondiale a expliqué dans son rapport Groundswell publiée en septembre 2021que le changement climatique constitue un facteur de migration de plus en plus puissant qui pourrait contraindre, d’ici à 2050, quelque 216 millions de personnes dans le monde en développement à migrer à l’intérieur de leur pays.
Des foyers de migration climatique interne pourraient apparaître dès 2030 et s’accroître progressivement jusqu’en 2050. Le rapport a estimé qu’une action immédiate et coordonnée en vue de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et de soutenir un développement vert, résilient et inclusif pourrait diminuer l’ampleur des migrations climatiques internes de 80%.
Cependant, "la migration climatique est systématiquement présentée comme un phénomène futur. Cela nous rend aveugles quant au fait qu’il y a déjà des millions de déplacés en raison de catastrophes climatiques ou d’impact plus lent du changement climatique", a expliqué François Gemenne, membre du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et spécialiste des migrations.
La majorité de ces personnes ne quittent pas des pays pauvres pour s’installer dans des pays occidentaux, mais sont généralement des déplacés dans leur propre pays. Parmi les 60 millions de "déplacés internes" recensés au 31 décembre 2022 par l’International displacement monitoring centre (IDMC), qui fait référence, 32,6 millions l’étaient en raison d’événements naturels, dont un quart à cause des inondations au Pakistan ou encore plus d’un million après les épisodes de sécheresse en Somalie.
Les chiffres montrent qu’il y avait "davantage de déplacés internes en raison de catastrophes naturelles que pour des conflits ou des violences", a souligné François Gemenne, également professeur de géopolitique de l’environnement à Sciences Po.
Toutefois, il est difficile d’"isoler" le facteur climatique dans les migrations internationales, explique François Gemenne. "L’environnement pèse dans la décision de migrer et s’intègre aux différents facteurs qui poussent à l’exil", a souligné ce dernier.
"Quand on sait que dans les pays du Sahel 70% des ménages dépendent de l’agriculture de subsistance, très vulnérable aux variations de pluviométrie ou de température, il est certain que la dégradation de l’environnement a un impact direct sur les ressources des familles. Dans ces cas-là, les facteurs économiques ou climatiques de la migration, cela revient un peu au même", a ajouté l’expert du Giec, soulignant que parmi les personnes récemment débarquées sur l’île italienne de Lampedusa se trouvent "potentiellement des migrants dits +climatiques+".
Selon lui, "il n’y aura pas de déferlement de migrants climatiques" en Europe, a estimé le géographe Etienne Piguet, de l’université de Neuchâtel (Suisse), qui a indiqué que "l’essentiel" des déplacements devraient rester internes ou "Sud-Sud".
Raison pour laquelle ces pays ne sont pas plus favorables que les Occidentaux à la création d’un statut de réfugié climatique, terme faisant irruption dans les médias et les institutions depuis quelques années dans le débat public, mais exclue sur la scène internationale, le statut de réfugié reste intimement liée au risque de persécution politique.
Actuellement, la migration est plutôt une forme d’"adaptation" au changement climatique, qui donne des résultats "paradoxaux", a précisé le démographe François Héran, qui dirige la chaire migrations du Collège de France : "Si la sécheresse sévit dans un pays, cela diminue les ressources des personnes, ce qui restreint la possibilité de migrer", a-t-il précisé.
"Une hausse de la température dans les pays les plus pauvres tend plutôt à baisser la migration internationale", les personnes concernées se déplaçant plutôt dans leur propre pays, a précisé l’économiste Katti Millock. Cette dernière convient qu’il n’existe pas de "consensus" scientifique sur la relation de cause à effet entre migration et changement climatique, à ce stade.
Pour le démographe Etienne Piguet, le débat autour du statut de réfugié climatique est "une fausse piste". Vu la "multi-causalité" du phénomène, avec le climat qui se superpose progressivement aux conflits et à la pauvreté, dit-il, il s’agirait plutôt d’explorer l’idée d’un "réfugié de survie".
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