Un Patrimoine mondial en danger à cause des activités humaines

Mobilisation pour sauver la Grande Barrière de corail

14 mars 2017

La Grande Barrière de corail se porte très mal. Quelques scientifiques et militants sont venus d’Australie jusqu’à Paris pour lancer cet appel en guise de piqûre de rappel à destination des membres de l’Unesco.

La Grande barrière de corail en Australie fait partie des sites menacés. © Xanthe Rivett/ CAFNEC / WWF-Aus

L’UNESCO établit la liste du patrimoine mondial. La Grande Barrière de corail d’Australie en fait partie. Mais elle est en danger. C’est ce qu’indique un rapport remis vendredi à l’UNESCO par des scientifiques et des militants australiens.

« A travers eux, les membres de l’ONG EarthJustice accompagnés du cabinet d’avocat Environmental Justice Australia espèrent pouvoir être entendus du gouvernement de Camberra. Il est urgent que celui-ci agisse en faveur de la protection du plus vaste récif corallien au monde. Long de 2 600 kilomètres, celui-ci borde la côte nord-est du pays dans l’Etat du Queensland », souligne Le Monde.

L’exploitation de mines de charbon en Australie la fragilise chaque jour davantage. Un nouveau projet pourrait être responsable de l’émission de 79 millions de tonnes de CO2 par an, soit plus que la ville de New York. « Et il est prévu de réaliser des infrastructures supplémentaires pour exporter le minerai : l’extension d’un port en particulier menace directement l’écosystème marin », précise « le Monde ».

« La Grande Barrière de corail devrait figurer sur la liste du patrimoine naturel mondial en danger ! lance Noni Austin, avocate pour l’environnement et coordinatrice de projets pour Earthjustice, citée par le Monde.

« En mars 2016, 93 % des coraux du récif ont blanchi et 22 % sont morts, témoigne David Karoly, de l’université de Melbourne, expert des questions climatiques. C’est le pire épisode de blanchissement jamais observé ». La situation s’empire. Le WWF vient d’annoncer que le récif subit actuellement une quatrième vague majeure de blanchissement. Les responsables de ce désastre sont connus : activités anthropiques polluantes, réchauffement de l’eau et acidification des océans.

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