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En 18 ans, le climat s’est décalé de 249 kilomètres vers le Nord
10 janvier 2012, par
Les scientifiques commencent à mesurer les conséquences du changement climatique, avec la migration des oiseaux et papillons, qui remontent vers le Nord. S’adaptant au changement climatique, ces animaux et insectes parviennent à changer d’environnement pour survivre, mais pas assez vite.
En vingt ans, de 1990 à 2008, les températures moyennes ont augmenté en Europe d’environ 1°C, ce qui se traduit par un décalage des températures vers le Nord équivalent à 249 kilomètres, souligne l’étude menée par le biologiste français Vincent Devictor du CNRS de Montpellier. Ces changements de température ont un impact sur le régime alimentaire, les stratégies migratoires, les types d’habitats et spécialisations écologiques qui sont très dépendants du climat. De fait, le réchauffement des températures a « un impact notable sur de nombreuses populations animales ».
Oiseaux et papillons déstabilisés
Le biologiste Vincent Devictor, du CNRS de Montpellier, et l’ornithologue Frédéric Jiguet, du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, ont travaillé avec de nombreux chercheurs européens et des milliers de naturalistes bénévoles pour étudier près de 9.490 communautés d’oiseaux et 2.130 de papillons pendant plus de vingt ans à travers l’Europe. Les résultats de leurs observations montrent que les oiseaux et les papillons européens s’adaptent au réchauffement climatique en remontant vers le Nord, mais pas suffisamment vite pour compenser l’augmentation des températures moyennes.
Les papillons « glissent » aussi vers le Nord, mais avec un retard accumulé sur cette période de près de 135 km sur les températures, a expliqué l’étude. Ce retard est plus marqué pour les oiseaux, avec un décalage de 212 km, relève dans un communiqué le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) de Paris, pour lequel Frédéric Jiguet a coordonné l’étude sur les oiseaux.
L’étude réalisée « illustre à quel point les changements climatiques réorganisent rapidement et profondément la composition de la faune en Europe, avec d’inquiétants décalages dans la réponse des différents groupes d’espèces » qui pourraient profondément modifier les interactions entre ces espèces, a indiqué le communiqué de presse du Muséum national d’Histoire naturelle.
Réorganisation de la faune
De plus, selon une seconde étude publiée dimanche 8 janvier par la revue britannique “Nature Climate Change”, le réchauffement est en train d’altérer profondément la végétation alpine sur tout le continent. L’étude dirigée par l’Académie des Sciences autrichienne et l’Université de Vienne explique que la flore alpine s’adapte aux changements climatiques, mais les effets de ceux-ci sont encore peu visibles.
Une équipe de botanistes de 13 pays ont analysé 867 échantillons de végétation provenant de 60 grands sommets européens, en 2001 et en 2008. Ces derniers ont comparé les résultats et constaté qu’à l’échelle du continent européen, les plantes traditionnelles des climats alpins froids sont en train d’être évincées par des plantes adaptées aux régions plus chaudes.
« Nous nous attendions à trouver un nombre plus important de plantes aimant la chaleur à des altitudes plus élevées, mais pas à découvrir un changement aussi marqué dans un laps de temps si court », a expliqué dans un communiqué de presse Michael Gottfried, du programme GLORIA, coordinateur de l’étude. « De nombreuses espèces adaptées au froid sont littéralement en train de déserter les montagnes. Dans certains sommets de basse montagne européens, on pourrait voir disparaître dans les prochaines décennies les prairies alpines au profit d’arbustes nains », a-t-il indiqué.
Le décalage vécu par les oiseaux et papillons et la disparition de la flore alpine mettent en évidence un profond changement naturel qui aura une conséquence sur la vie quotidienne de l’Homme.
Céline Tabou
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