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La FAO tire la sonnette d’alarme
14 juin 2011
Le changement climatique aura un impact majeur sur les disponibilités en eau pour l’agriculture et sur la productivité des cultures au cours des prochaines décennies, met en garde un nouveau rapport de la FAO.
Le rapport "Climate change, water and food security" (Changement climatique, eau et sécurité alimentaire) est une étude exhaustive des connaissances scientifiques actuelles sur les conséquences annoncées du changement climatique sur l’utilisation de l’eau dans l’agriculture.
Il s’agit notamment de la réduction du débit des rivières et du rechargement en eau des aquifères en région Méditerranée et dans les zones semi-arides des Amériques, d’Australie et d’Afrique australe, régions qui souffrent déjà de stress hydrique.
En Asie, de vastes zones de terres irriguées, qui tablent sur les glaciers de haute montagne et sur la fonte des neiges pour leur approvisionnement en eau, seront également touchées, tandis que les deltas densément peuplés seront exposés à un cocktail de risques : réduction des flux d’eau, augmentation de la salinité, montée du niveau des mers.
Impacts supplémentaires
Une accélération du cycle hydrologique de la planète est également à prévoir, car la hausse des températures augmentera les taux d’évaporation à partir des sols et des mers. Les précipitations augmenteront sous les tropiques et les latitudes plus élevées, mais elles diminueront sous les latitudes semi-arides déjà sèches et à l’intérieur des grands continents.
Il faudra planifier en prévision d’une plus grande fréquence des sécheresses et des inondations tandis que certaines zones de la planète où l’eau est déjà limitée deviendraient encore plus sèches et plus chaudes.
Même si les estimations relatives au rechargement des eaux souterraines ne peuvent être faites avec certitude, la fréquence croissante des sécheresses devrait encourager les décideurs à développer les eaux souterraines disponibles et ce, afin d’atténuer les risques susceptibles d’affecter la production des agriculteurs.
La fonte des glaciers - qui assurent environ 40 pour cent de l’irrigation dans le monde - aura, elle aussi, un impact sur les quantités d’eau de surface disponibles pour l’agriculture dans les principaux bassins de production.
L’augmentation des températures devrait allonger la saison de croissance dans les zones tempérées de l’hémisphère nord, mais elle la réduirait presque partout ailleurs. Alliée à des taux plus élevés d’évapotranspiration, cette augmentation des températures entraînerait une régression à la fois du potentiel de rendement en eau et de la productivité des cultures.
« Les moyens de subsistance des communautés rurales ainsi que la sécurité alimentaire des populations urbaines sont à risque », affirme M. Alexander Mueller, directeur général adjoint de la FAO pour les ressources naturelles. « Mais les ruraux pauvres, qui sont les plus vulnérables, seraient touchés de façon disproportionnée ».
Le rapport de la FAO souligne également que l’on sait peu de choses sur les répercussions aux niveaux régional et sous-régional des effets du changement climatique sur l’eau utilisée pour l’agriculture, et là où les agriculteurs seront le plus à risque.
« Une plus grande précision et plus d’attention sont nécessaires pour comprendre la nature, la portée et la localisation des impacts du changement climatique sur le développement des ressources en eau pour l’agriculture », indique le rapport. « La cartographie de la vulnérabilité est une tâche essentielle aux niveaux national et régional ».
La question du prix de l’eau
Le rapport de la FAO se penche également sur les actions qui peuvent être entreprises par les décideurs nationaux, les autorités régionales et locales des bassins versants et par les agriculteurs en vue de répondre à ces nouveaux défis.
Une attention particulière doit être portée à l’amélioration de la capacité des pays à mettre en œuvre des systèmes efficaces de « comptabilité de l’eau ». Il s’agit de mesurer de manière rigoureuse l’approvisionnement en eau, les transferts et les transactions, afin d’éclairer les décideurs sur la façon dont les ressources en eau peuvent être gérées et utilisées dans un environnement de variabilité croissante.
« Dans la plupart des pays en développement, la comptabilité de l’eau est très limitée, et les procédures d’attribution sont inexistantes, ad hoc, ou mal développées », selon le rapport. « Aider les pays en développement à acquérir de bonnes pratiques de comptabilité de l’eau et à développer des systèmes robustes et flexibles d’attribution de l’eau sera la première priorité ».
Comment anticiper ?
Au niveau des exploitations agricoles, les producteurs peuvent changer leurs modèles culturaux pour pouvoir planter plus tôt ou plus tard, réduisant ainsi leur utilisation de l’eau tout en optimisant l’irrigation.
Les rendements et la productivité peuvent être améliorés en adoptant des pratiques de conservation de l’humidité des sols, notamment le labour zéro ou minimum. La plantation de cultures ayant des racines profondes permettrait aux agriculteurs de mieux exploiter l’humidité disponible dans le sol.
Des systèmes agroforestiers mixtes sont également prometteurs. Tout en séquestrant le carbone, ces systèmes offrent des avantages supplémentaires, tels que l’ombre qui réduit la température du sol et l’évaporation, une protection accrue contre le vent et une meilleure conservation des sols ainsi qu’une meilleure rétention de l’eau.
Toutefois, le rapport de la FAO souligne que l’adoption de telles stratégies ne sera pas chose facile pour les petits producteurs des pays en développement.
« La taille des exploitations et l’accès au capital limitent la portée et l’étendue de l’adaptation et du changement au niveau des exploitations agricoles », selon le rapport qui note que, d’ores et déjà, de nombreuses exploitations dans les pays en développement ont des rendements de production bien inférieurs à leur potentiel agro-climatique.
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