Le secrétaire général de l’ONU à la rencontre des victimes des cyclones Idai et Kenneth

Mozambique : « démonstration claire de ce que produit le changement climatique »

16 juillet 2019

António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a visité le Mozambique la semaine dernière. Ce pays a été touché par le passage successif de deux cyclones dévastateur. Le premier, Idai, est considéré comme le plus violent ayant traversé l’Afrique australe depuis des décennies.

Photo PAM/Alexis Masciarelli

António Guterres est arrivé vendredi à Beira. Dans la deuxième ville du Mozambique, le chef de l’ONU s’est rendu à « l’Ecole du 25 juin ». Dans cet établissement scolaire, il a entendu les témoignages des élèves sur l’impact de la cyclone Idai qui s’est abattu sur Beira il y a quatre mois.

Frederico Francisco, directeur de l’école, a montré au chef de l’ONU, les dégâts du cyclone qui ont dévasté la plupart des salles de classe. Idai est considéré comme le cyclone le plus violent ayant traversé l’Afrique australe depuis des décennies.
Sur place, le Secrétaire général a parcouru plusieurs salles de classe, demandant aux enfants à quoi ressemblait le cyclone et ce qu’il avait fait dans son école.
« Combien d’entre vous ont vu leur maison détruite ? », a demandé M. Guterres. Dans les salles de classes, presque tous les élèves ont levé la main.
António Guterres a promis aux enfants que leur école sera reconstruite et les encouragé à poursuivre leurs études.
« Notre obligation est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider, en particulier les personnes les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de cette tragédie », a déclaré le chef de l’ONU.

Le Secrétaire général s’est ensuite rendu au camp de Mutua, qui accueille des centaines de milliers de familles déplacées par la catastrophe.
S’adressant aux journalistes pendant le vol qui l’amenait de Maputo a Beira, António Guterres a déclaré que même si le Mozambique n’est plus, aujourd’hui, « au pic de la crise » causée par les deux cyclones, la situation actuelle souligne toujours « la gravité du problème et la nécessité de l’aide internationale ».
Selon le chef de l’ONU, les deux cyclones qui ont frappé le Mozambique en l’espace de six semaines sont « une démonstration claire de ce que produit le changement climatique ».

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