Réchauffement de la planète

Ne pas jouer la carte catastrophe !

2 novembre 2006

L’Homme tue-t-il à petit feu la planète par connaissance ou méconnaissance ? Le réchauffement de la planète est-ce une évolution de notre environnement dont les conséquences seront néfastes ou bénéfiques pour les hommes ? Certains dessinent déjà des scénarios alarmistes, d’autres non. Dans ce concert d’observations, chacun d’entre nous devra faire la part des choses pour préserver la vie de la Terre et les vies humaines. Les Réunionnais ont aussi à se prononcer sur ce réchauffement qui agite l’autre bout du monde.

J.-F. N.


Les années clés

1951 : La création de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
1957 : Une année géophysique internationale (1)  : la mesure du CO2 atmosphérique, le suivi d’El Nino, les forages polaires etc...
1979 : L’organisation de la première conférence mondiale sur le climat. Elle est le point de lancement du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Des scientifiques décident de consacrer leur énergie dans les travaux relatifs au changement climatique.
1988 : La fondation du Groupe Intergouvernementale d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) par les 7 pays dits les plus riches du monde (l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et le Japon).
1989 : La deuxième conférence mondiale sur le climat à La Haye aux Pays-Bas.
1991 : La création du Fonds pour l’Environnement Mondiale (FEM). Cet organisme a pour but « d’aider les pays en développement à faire face aux défis environnementaux dans les changements climatiques ».
1992 : La signature de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) à Rio de Janeiro au Brésil. Il est question de « prévoir, prévenir ou atténuer les causes de changement climatique et en limiter les effets négatifs ».
1995 : Un rapport du GIEC confirme la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques. « Il avance des actions préventives en vertu du principe de précautions ».
1997 : La troisième session de la Conférence des Parties : le Protocole de Kyoto.
1998 : La quatrième session de la Conférence des Parties : le Plan d’action de Buenos Aires. Il est prévu l’élaboration progressive des règles de mise en œuvre du Protocole de Kyoto : le système d’observance, le fonctionnement des échanges de crédits d’émission, l’échange d’informations et la coopération Nord-Sud.
2003 : La conférence de Milan en Italie : le rapprochement Nord-Sud et l’introduction des puits de carbone dans le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP).
2005 : L’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto.

(1) L’étude des propriétés physiques du globe terrestre (mouvement de l’écorce, météorologie par exemple. Petit Robert.


Brève climat

Les bienfaits de la pollution
Les lobbys ne reculent devant aucune audace et veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes... Ainsi, le Compétitive Enterprise Institute qui se consacre à la promotion de la libre entreprise a initié une campagne de publicité télévisée aux Etats-Unis au mois de mai 2006.
Dans les messages publicitaires, on pouvait entendre sur des images idylliques des pelouses de Central Park, le poumon vert de la ville de New York, une voix susurrer : « Il y a quelque chose dans cette image que vous ne voyez pas. C’est l’essentiel de la vie.(...) Cela s’appelle le dioxyde de carbone, le CO2. Les carburants qui produisent du CO2 nous ont libérés de quantité de travaux pénibles. (...) Aujourd’hui, certains politiciens veulent faire du dioxyde de carbone un polluant. Imaginez qu’ils y parviennent ! À quoi ressembleraient nos vies alors ? Le dioxyde de carbone : ils disent que c’est de la pollution ; nous disons que c’est la vie ».
Pour s’en assurer, nous proposons d’enfermer ces conseilleurs dans une pièce afin de leur administrer une bonne dose de dioxyde de carbone. S’ils survivent, ils auront prouvé le bien fondé de leurs thèses, sinon...
Nous allons être au regret de réaffirmer ce que des milliers de scientifiques proclament, preuves à l’appui, que le dioxyde de carbone à haute dose est dangereux pour l’Homme et contribue à l’augmentation de l’effet de serre qui produit une élévation progressive de la température sur la Terre et dans les mers.


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