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Le Dr. Denzil L. Douglas, Premier ministre de Saint-Kitts et Nevis
30 décembre 2009
Le chef du gouvernement du plus petits pays de l’hémisphère occidental explique le fardeau économique que constitue la lutte des petites îles contre les effets du changement climatique, alors qu’elle ne sont que de très faibles émettrices de gaz à effet de serre. Le Premier ministre de Saint-Kitts et Nevis rappelle que la limite à ne pas dépasser est une augmentation de 1,5 degré de la température moyenne de la Terre. Voici le texte de l’intervention du Dr. Denzil L. Douglas, prononcée le 17 décembre à Copenhague, à la tribune de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique.
« Chers collègues, excellences, distingués invités, mesdames et messieurs :
Je représente la nation insulaire de Saint-Kitts et Nevis — la plus petite nation de l’hémisphère occidental, et une des plus petites nations du monde.
Nonobstant les territoires, toutes les nations ont grand besoin de stabilité, toutes les nations ont grand besoin de connaissance sur ce que sont leurs destins respectifs, en tout cas, dans leurs propres mains ; et toutes les nations ont grand besoin de se prémunir des pratiques irresponsables d’autres nations.
Pendant que toutes les nations tentent, à un moment ou un autre, de faire face aux vicissitudes du marché ; et pendant que toutes les nations se sont réconciliées en perspective de troubles sociaux occasionnels, ou d’alliances géostratégiques compétitives, il est vraiment au-delà de la normalité pour une nation d’être aux prises avec des inondations et la famine ; les ouragans et les flots de réfugiés ; les dramatiques trombes d’eau, le retard dans la production agricole, et dans quelques cas, au prise avec la disparition de la totalité de son territoire, à cause des émissions excessives de gaz à effet de serre d’autres nations.
Ce sont ces anomalies, et les anomalies qui prévalent dans les conditions climatiques mondiales, qui nous amènent ici aujourd’hui. Et il y a un besoin urgent de normalité, ou pour le moins de variations raisonnables, qui doit impulser nos délibérations et nos négociations, ici à Copenhague.
Le fardeau économique du changement climatique
Le fardeau économique qu’impose le réchauffement climatique aux nations insulaires comme la mienne est considérable. La protection du littoral, les impératifs de désalinisation, et d’autres demandes programmatiques, nous obligent à transférer l’argent des rares contribuables loin des priorités nationales afin de remédier aux impacts des effets déstabilisateurs pour l’environnement que les grands émetteurs de gaz à effet de serre ont sur nous. Et ce fardeau économique demande puissamment aux grands pays émetteurs de gaz à effet de serre de faire un important pas en avant, c’est une question de justice et d’équité, pour souscrire à des transferts de technologie, à des mesures d’adaptation et d’atténuation requises maintenant pour des nations comme la mienne, à la suite de pratiques dans des nations comme les leurs.
Saint-Kitts et Nevis a attentivement analysé les discussions et les positions mises sur la table. La meilleure option serait un accord juridiquement contraignant pour encourager fortement les citoyens du monde à prendre en considération le fait que cette question ne doit pas être prise à la légère. Le défi devant nous ne peut être traité par une simple décision de la Conférence des parties. Nous devons définitivement déterminer si nous voulons sauver cette planète, et toute la diversité de ses peuples.
« Le compromis n’est plus une option »
M. le Président, quand l’Alliance des petits États insulaires a demandé la stabilisation des températures de la terre à 1,5 degré maximum au-dessus des niveaux d’avant l’industrialisation, et de ne pas dépasser l’équivalent de 350 parts par million de CO2 dans l’atmosphère, c’était pour notre survie. Nous avons reconnu que 2 degrés et 450 parts par millions étaient irréalistes. Je suis ici aujourd’hui pour déclarer catégoriquement que rapidement, nous n’aurons plus le choix, et de sorte que le compromis n’est plus une option.
Sur ce point, en référence aux 10 milliards de dollars proposés pour un fonds d’urgence, l’examen des tendances des récentes allocations de ressources est instructive. Par exemple, quelque 35% du FEM 4 (Fonds pour l’environnement mondial) est alloué à seulement trois pays, et les petits États insulaires sont totalement exclus de ce FEM 4.
Une amélioration importante dans l’accès à ces fonds, aussi bien que dans l’équité, pour les petits États insulaires doit désormais être une priorité. En effet, il est urgent que non seulement les petits États insulaires bénéficient au moins de 10% de ce fonds, mais aussi que les Petits États insulaires en développement puissent participer au processus de décision pour l’attribution des fonds.
Trouver une solution pour tout le monde
M. le Président, mon pays négocie en tant que membre de l’Alliance des petits États insulaires, et du G-77 et Chine. Dans ce processus, nous sommes répartis en tant que parties inscrites dans l’annexe, et non inscrites. Cependant, en tant ue petite île, que les tonnes de gaz à effet de serre viennent de pays inscrits dans l’annexe 1 ou pas est sans importance. Ces gaz à effet de serre couleront malgré tout mon pays, et donc ces délibérations à Copenhague sont d’une extrême urgence. Mon pays croit dans le principe de la responsabilité commune mais différenciée ; nous croyons que nous pouvons tous identifier nos responsabilités respectives et à travers cela l’action requise. Et tout cela doit être enregistré.
Les conséquences d’une action — ou de l’inaction — de notre part seront énormes. Agissons avec discernement. Reconnaissons les multiples facettes des répercussions des délibérations tout au long de ces quelques jours historiques.
Agissons avec célérité et discipline dans la défense de notre planète toute entière.
Je vous remercie ».
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