
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une responsabilité des 7 députés qui seront élus à La Réunion : utiliser leur mandat pour agir ou il sera trop tard
31 mai 2022, par
« Nous sommes actuellement sur la voie pour un réchauffement climatique de 2,7 degrés d’ici la fin du siècle. Ça doit baisser » : sur Twitter, l’ONU-Climat tire de nouveau la sonnette d’alarme, rappelant en substance que plus tardent les actions, plus faible sera la probabilité d’éviter l’effondrement. C’est une lourde responsabilité qui attend les 7 futurs députés de La Réunion : utiliser leur mandat pour agir ou il sera trop tard pour redresser la situation.
Du 6 au 16 juin se tiendra à Bonn une réunion importante de préparation à la Conférence internationale sur le changement climatique, COP27, qui doit se tenir en novembre en Égypte. En 2015 à Paris, plus de 190 États ont adopté à l’unanimité un accord entré en vigueur un an plus tard. L’accord de Paris prévoit notamment que ces États s’engagent à créer les conditions pour limiter la hausse moyenne de la température à la surface de la Terre à 1,5 degré par rapport au niveau du milieu du 19e siècle. C’est la limite en dessous de laquelle il est encore possible d’éviter un dérèglement climatique trop important pour la capacité de l’espèce humaine à gérer cette situation. Au-delà de 1,5 degré, c’est l’incertitude et le risque d’effondrement causé par la nécessité pour des centaines de millions de personnes d’émigrer d’une région devenue inhabitable pour cause de sécheresses ou d’inondations répétées, ainsi qu’en raison de l’élévation trop grande du niveau de la mer.
A ce jour, les deux-tiers du crédit sont déjà dépensés : la température moyenne est déjà supérieure de 1 degré au niveau de référence. Et la Convention cadre des Nations Unies fait part de son pessimisme : « Nous sommes actuellement sur la voie pour un réchauffement climatique de 2,7 degrés d’ici la fin du siècle. Ça doit baisser », tel est le contenu d’un de ses posts sur Twitter daté de ce 30 mai.
Le 19 mai dernier, le rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale a en effet rappelé que quatre indicateurs clés du changement climatique – la concentration des gaz à effet de serre, l’élévation du niveau de la mer, le réchauffement et l’acidification des océans – ont établi de nouveaux records en 2021. Réagissant à cette information, Antonio Gutteres, secrétaire général de l’ONU, avait souligné que :
« Le monde doit agir au cours de cette décennie pour éviter que les effets du changement climatique ne s’aggravent et pour maintenir l’augmentation de la température en dessous de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels ».
Le secrétaire général de l’OMM a été clair au niveau des conséquences :
« L’élévation du niveau de la mer, le réchauffement et l’acidification des océans se poursuivront pendant des centaines d’années si l’on n’invente pas des moyens d’éliminer le carbone de l’atmosphère. Certains glaciers ont atteint un point de non-retour, ce qui va avoir des répercussions à long terme dans un monde où plus de deux milliards d’êtres humains subissent déjà un stress hydrique. »
Cette hausse des températures est due au capitalisme, responsable de l’utilisation massive de charbon et de pétrole pour satisfaire ses besoins de profits.
Le secrétaire général de l’ONU a rappelé un moyen d’agir :
« Les énergies renouvelables constituent la seule solution pour parvenir à une véritable sécurité énergétique, garantir la stabilité des prix de l’électricité et créer des emplois durables. Si nous agissons ensemble, la transition vers les énergies renouvelables peut constituer un facteur majeur de promotion de la paix dans le monde au XXIe siècle »
« Le monde doit agir au cours de cette décennie » : ceci concerne particulièrement ceux qui ont le pouvoir de décision. Les députés en font partie, car ils ont la possibilité d’écrire la loi. Rappelons que c’est une loi proposée par Paul Vergès qui a fait, en 2001, de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité nationale. La responsabilité des parlementaires qui seront élus lors des législatives est donc claire : ils devront obtenir de Paris deux choses.
Tout d’abord, les mesures nécessaires pour que la France apporte sa plus grande contribution au combat mondial contre le changement climatique. Cela passera par des mesures drastiques pour en finir avec l’utilisation des énergies fossiles dans tous les domaines et donc par l’utilisation d’énergies renouvelables produites au plus près du consommateur, afin de supprimer la pollution due au transport. Ils devront aussi convaincre le gouvernement de peser sur les autres puissances occidentales pour qu’elles aillent dans le même sens.
Ensuite, accentuer la solidarité de la France envers les victimes du changement climatique. La France fait partie des pollueurs historiques de l’atmosphère, depuis le 19e siècle. Elle se doit d’aider financièrement les pays en développement pour qu’ils puissent protéger leur population des effets du changement climatique. En effet, ces pays doivent aussi faire face à la croissance démographique et aux effets de la colonisation par l’Occident qui a totalement désorganisé leur économie. Paris doit donc payer la dette climatique.
Cette solidarité signifie que La Réunion doit bénéficier d’un accompagnement à la hauteur de la menace. Comme la plupart des pays, La Réunion n’a que très peu contribué à la pollution de l’atmosphère par des gaz à effet de serre. Or, Météo France a indiqué que 2022 a été une année avec une saison des pluies conforme au climat habituel, mais qui a succédé à trois années de sécheresse. Le changement climatique est déjà là, les victimes doivent donc déjà être aidées tandis que des investissements conséquents seront nécessaires pour faire face à la montée des eaux sur le littoral et protéger la population de toute l’île de l’impact de phénomènes climatiques extrêmes plus fréquents. Ceci signifie l’importance d’élire des députés qui seront capables d’agir pendant leur mandat, après il sera trop tard.
M.M.
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