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Conférence des Nations unies sur le changement climatique
1er septembre 2012, par
Les experts internationaux du climat ont entamé jeudi 30 août une nouvelle série de négociations à Bangkok, celles-ci se tiendront jusqu’au 5 septembre, en vue d’une réunion ministérielle prévue à Doha en novembre, sous l’égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Ces négociations interviennent au moment où un typhon meurtrier a frappé la Corée du Sud et où l’ouragan Isaac (devenu tempête) s’est abattu sur La Nouvelle-Orléans. Cette multiplication des catastrophes naturelles et les vagues de chaleur dans le monde rappellent la nécessité d’agir rapidement contre le réchauffement climatique.
De plus en plus de signaux d’alarme
Marlene Moses, de l’île de Nauru, qui préside l’Alliance des petits États insulaires, a d’ailleurs indiqué que cette réunion ouvre, alors que « de puissants rappels (mettent en avant - NDLR) de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre ». Cette dernière a ajouté que « les perspectives de développement, la viabilité et la survie sont dans la balance pour ces États extrêmement vulnérables à la moindre montée des eaux ».
Certains experts cités par la presse canadienne estiment que « l’objectif onusien de limiter la hausse des températures à deux degrés Celsius est déjà hors de portée ». Ces derniers affirment que les plus violentes sécheresses, inondations et tempêtes concordent avec des modèles liant les perturbations du système climatique avec les émissions de GES.
« Ce qu’on ne peut pas dire, c’est qu’un typhon particulier ou un ouragan est nécessairement provoqué par les changements climatiques », a expliqué à l’“AFP” Christiana Figueres, la Secrétaire exécutive de la CCNUCC. Mais « la fréquence et l’intensité » de tels évènements « sont affectées par le changement climatique ». Cette déclaration s’accorde avec la fonte record de la banquise de l’Arctique prouvant à nouveau que le changement climatique est « un phénomène en marche ».
Les États insulaires abandonnés
Malgré les signaux d’alerte, les États-Unis ont jeté le doute lors de l’ouverture des négociations. En effet, l’émissaire américain sur le Climat, Todd Stern, a défendu « une approche plus flexible » dans l’élaboration d’un nouvel accord global sur le climat. Ce dernier avait déclaré lors d’une conférence dans une université américaine, le 2 août, que « ce type d’accord flexible, évolutif ne garantit pas que nous respecterons l’objectif de 2°C, mais insister sur un cadre qui garantirait un tel objectif nous conduirait seulement à une impasse ».
Un mois plus tard, Todd Stern tente de défendre ses propos, malgré l’inquiétude levée auprès des petits États insulaires, les plus vulnérables face au changement climatique, qui ont dénoncé un recul de Washington. Ce dernier a indiqué : « Les États-Unis continuent de soutenir cet objectif, nous n’avons pas changé de politique ». Malgré cela, pour l’Alliance des petits États insulaires (Aosis), les déclarations de Todd Stern restent « particulièrement perturbantes en intervenant ainsi au cours de l’une des pires sécheresses de l’histoire du pays ».
Marlene Moses s’est alarmée : « Si les États-Unis sont prêts à abandonner leurs propres agriculteurs, comment pouvons-nous croire qu’ils feront le nécessaire pour sauver les petites îles de la montée des océans et d’autres conséquences désastreuses ? ».
Pour le groupe des pays africains, interrogé par l’“Agence France Presse”, les propos des Américains sont « préoccupants », car les États-Unis « mettent en question l’objectif global pour lequel ils ont fait pression et ont donné leur accord à plusieurs reprises ». Le porte-parole du groupe, Seyni Nafo, a ajouté que « c’est encore plus décevant que, en clarifiant sa position, l’administration Obama ait dit qu’elle soutenait l’objectif, mais pas une approche qui garantirait qu’on l’atteigne ».
Céline Tabou
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