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La COP28 s’ouvre le 30 novembre à Dubaï
6 novembre 2023
Les pays du nord et du sud sont parvenus le 4 novembre à un fragile compromis sur les contours du futur fonds sur les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables, ouvrant la voie à un accord lors de la COP28 de Dubaï sur cette question fondamentale pour la réussite du sommet.
L’adoption sur le principe de ce fonds sur les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables avait été considérée comme le résultat majeur de la COP27 en Égypte en 2022, et les discussions sur sa mise en œuvre (fonctionnement, donateurs, bénéficiaires...) ont été confiées à un comité de transition.
Dans la soirée du 4 novembre, une cinquième et ultime réunion de ce comité de transition s’est conclue par l’adoption d’un texte de recommandations, en dépit des réserves des États-Unis et de plusieurs pays en développement lors d’une séance plénière retransmise en ligne, a constaté l’AFP.
Le texte propose d’établir le fonds provisoirement durant quatre années, au sein de la Banque mondiale. Cette disposition a été longtemps refusé avec force par les pays en développement, qui accusent l’institution d’être aux mains des Occidentaux et inadaptée à leurs besoins.
« Il est maintenant impératif que nous activions et capitalisions rapidement le fonds », car « le monde n’a pas besoin d’un compte bancaire vide » mais « d’un fonds opérationnel qui puisse réellement faire la différence », a déclaré le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, dans un message lu aux délégués à l’issue de la réunion.
Le texte de recommandations doit être finalisé et approuvé par les pays du monde entier lors de la 28e Conférence climat des Nations unies à Dubaï (30 novembre-12 décembre). Or les débats à la COP28 s’annoncent encore houleux.
« Bien que nous ayons accepté le texte, il reste en deçà de nombreuses demandes des pays en développement, à commencer par l’ampleur du fonds, les sources de financement, etc. », a déclaré le délégué égyptien Mohamed Nasr lors de la réunion.
Un avis partagé par Harjeet Singh, de l’ONG Climate Action Network qui a expliqué à l’AFP que « les recommandations sont faibles car elles ne font pas mention de la taille du fonds ni d’un plan clair de capitalisation », déplorant « un jour sombre pour la justice climatique ».
« En outre, les États-Unis font pression pour que l’adhésion soit volontaire pour les pays développés », a-t-il ajouté, alors que les délégués des pays du sud défendaient une contribution obligatoire, en vertu de la responsabilité historique prépondérante des pays riches dans les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique.
En vertu de cette responsabilité historique, établie par la Convention des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique, les pays développés ont promis 100 milliards de dollars d’aide annuelle aux pays en développement.
Mais aucun d’eux n’a à ce jour honoré cette promesse, devenue un motif de tension majeur dans les négociations climat, et faisant craindre une contribution limitée des pays riches au nouveau fonds.
« Il est essentiel que ce fonds puisse recevoir des contributions financières du plus large éventail possible de sources, y compris des sources innovantes telles que les marchés du carbone, les mécanismes de taxation internationale et autres », a déclaré à l’Agence France Presse un porte-parole américain.
Cet argument des États-Unis, partagé par l’Union européenne, s’inscrit dans un débat de plus en plus vif sur la nécessité d’élargir les sources de financement pour l’adaptation au changement climatique et la transition énergétique des pays du sud, dont les besoins estimés se chiffrent en milliers de milliards de dollars, 100 fois supérieurs à l’aide publique des pays du nord.
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