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Visite ministérielle en Guyane, aucune séquence prévue sur le projet de forage pétrolier
20 juillet 2018, par
Mardi, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État à la Transition écologique, commencera une visite officielle en Guyane. Au cours de son séjour de 4 jours, il sera beaucoup question des énergies renouvelables, avec notamment la pose de la première pierre d’une centrale produisant de l’électricité à partir de la biomasse. Pourtant, c’est au large de la Guyane que la France a autorisé des forages qui pourraient déboucher sur l’exploitation de pétrole. C’est-à-dire l’opposé de l’Accord de Paris.
La Guyane est un territoire touché par une grave crise sociale comme La Réunion. Comme notre île, c’est également un pays fort de nombreux atouts en termes de biodiversité et d’énergies renouvelables. Ce sont ces questions qui seront à l’ordre du jour d’une visite ministérielle la semaine prochaine. Sébastien Lecornu, secrétaire d’État à la Transition écologique, s’y rendra de mardi à vendredi.
Sur la question de la biodiversité, le gouvernement a accepté d’intégrer dans le programme une question qui fait débat : l’orpaillage. La Guyane contient en effet des ressources en or, mais cette exploitation se fait dans des zones à la biodiversité très riche, et fragiles. Une séquence consacrée au survol de sites légaux d’orpaillage est prévue, ainsi qu’une rencontre avec les associations de protection de l’environnement.
Mais il est un sujet capital sur lequel rien n’est prévu. Il touche pourtant directement la compétence du membre du gouvernement en visite. C’est le projet d’exploitation pétrolière au large de la Guyane.
Récemment, le gouvernement français a fait voté une loi interdisant la recherche de pétrole en France. Ce texte vise à mettre la législation française en conformité avec l’Accord de Paris, qui oblige les États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et donc leur consommation de charbon, de pétrole et de gaz.
Mais le champ d’application du texte voté se limite à la France. Il rend possible la poursuite d’un projet de forage pétrolier au large de la Guyane.
Il va sans dire que si du pétrole est exploité, c’est pour le vendre afin qu’il soit consommé. La principale conséquence, ce sera des émissions de gaz à effet de serre à cause de la consommation de cette énergie fossile.
Ceci démontre donc que Paris ne met pas en œuvre une politique visant à appliquer l’accord mondial de lutte contre le réchauffement climatique. En effet, si la France voulait réellement faire de la diminution des émissions de gaz à effet de serre une priorité, son gouvernement aurait interdit toute nouvelle exploitation d’énergie fossile sur le territoire de la République.
Le projet d’exploitation de pétrole en Guyane est inquiétant pour notre région. La France y administre en effet des territoires qui pourraient abriter des ressources sous-marines en hydrocarbures. Cela concerne les Îles Éparses et Mayotte notamment. Des compagnies pétrolières prospectent en Afrique de l’Est, et le gouvernement comorien a bon espoir de faire de son pays un exportateur de pétrole. Les Îles Éparses et Mayotte se situent dans ce secteur. Si une ressource potentielle est identifiée dans une zone sous administration française, il y a fort à craindre que Paris n’ait la même attitude qu’en Guyane : autoriser l’exploitation pétrolière.
Cette menace s’accompagne d’une mesure dérogatoire accordée aux exploitants de centrales thermiques au charbon et au fuel à La Réunion. Alors qu’en France, ce type d’installation sera interdit en 2022, ce ne sera pas le cas ici. Lors de la présentation du Livre bleu pour l’Outre-mer, Paris a même précisé que les subventions aux centrales thermiques cesseront en 2030. Ce qui veut donc dire que l’autonomie énergétique de La Réunion est bien compromise.
En 2001, sous l’impulsion de Paul Vergès, la France avait adopté une loi faisant d’elle un des pays les plus avancés en matière de lutte contre le changement climatique. La loi Vergès faisait en effet de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre une priorité nationale, et mettait en place un outil au service de cette politique, l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique). 14 ans plus tard, la France accueillait la Conférence internationale sur le climat qui allait déboucher sur un événement historique : l’adoption de l’Accord de Paris. Un an plus tard, l’Accord de Paris est entré en vigueur, il s’applique donc désormais aux États et la France doit mettre sa législation en conformité. Le projet de forage pétrolier en Guyane et le maintien de centrales thermiques charbon-fuel à La Réunion montrent que les actes ne suivent pas.
M.M.
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Messages
22 juillet 2018, 16:14, par Nicolas Charpentier
Le dégagement français de gaz à effet de serre augmente de 3% par an, alors que selon les accords de Paris, il devrait diminuer de 3% par an ! Nous devrions tous signer le pacte finance-climat 2020 pour une vraie transition vers un monde durable.