
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le réchauffement climatique permet à l’atmosphère de contenir plus de vapeur d’eau : jusqu’à 1 plus d’un mètre de pluie en deux jours
14 mars 2022, par
« Après moi le déluge » : cette expression décrit bien le refus, depuis des décennies, des dirigeants occidentaux de prendre des mesures drastiques pour aller vers une suppression rapide des émissions de gaz à effet de serre en sachant que cette pollution est responsable du changement climatique. C’est le refus de remettre en cause un système qui permet d’enrichir une minorité, en léguant cette question non résolue aux générations futures. Or, depuis fin février, c’est le déluge en Australie avec des précipitations jamais vues depuis le début des relevés météo il y a 180 ans. L’explication scientifique est le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre. Elles résultent du capitalisme, une course au profit utilisant massivement les énergies fossiles, charbon, gaz et pétrole, responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Dans un article publié le 11 mars, « Futura sciences » décrit les dégâts du déluge qui s’abat sur l’Australie depuis la fin février. Voici un extrait :
« Au moins 18 personnes sont décédées dans ces inondations catastrophiques, encore plus étendues que celles de 2011 qui faisaient jusqu’alors référence. Les précipitations ont mené à des déferlements massifs, privant d’électricité, de communication, de nourriture, d’eau potable et d’essence certaines villes pendant une semaine. Le montant des dégâts est actuellement estimé à près d’1 milliard de dollars selon The Insurance Council of Australia.
Depuis le 22 février, l’est de l’Australie est confrontée à des « rivières atmosphériques », des bandes de vapeur d’eau très concentrée présentes dans l’atmosphère. Ces couloirs d’humidité s’étendent sur plusieurs centaines de kilomètres et donnent lieu à des pluies torrentielles lorsqu’ils rencontrent des terres. La rivière atmosphérique de février a généré des précipitations records pendant 10 jours : près de 400 mm de pluie en moins de 24 heures sur certaines villes du Queensland comme Wolvi Creek et 676 mm de pluie en 3 jours sur Brisbane, du jamais vu depuis le début des relevés météo, en 1840.
Sur la ville de Doon Doon en Nouvelle-Galles du Sud, il est tombé 1.040 mm en deux jours, soit un mètre de pluie, alors que la moyenne est de 10 mm par mois à cette époque de l’année. Selon le spécialiste météo australien Ben Domensino, un tel événement présente une occurrence d’un risque sur 1.000 ans, voire même sur 2.000 ans ! À Sydney, il a plu plus de 13 mm chaque jour pendant 10 jours, une première depuis le début des relevés météo pour cette zone (1858). Au Queensland, la rivière Wilson a atteint un pic de 15 mètres fin février, là aussi un record absolu.
Ces pluies historiques sont très probablement liées au phénomène La Niña qui se prolonge pour la deuxième année consécutive. »
Ce phénomène est une conséquence du changement climatique provoqué par le capitalisme depuis que ce système économique utilise de manière inconsidérée les énergies fossiles pour augmenter les profits, c’est-à-dire depuis le 19e siècle. Ce déluge n’est en effet pas une fatalité, il a une explication scientifique.
La contribution du Groupe de travail I au cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat intitulée « Changements climatiques 2013. Les éléments scientifiques » consacrait son chapitre 8 à l’influence de la vapeur d’eau. Voici quelques extraits.
« Le cycle de l’eau devrait s’intensifier avec le réchauffement du climat, parce que l’air plus chaud est souvent plus humide : l’atmosphère peut contenir environ 7 % de plus de vapeur d’eau pour toute élévation d’un degré Celsius de la température.
Les mesures effectuées depuis les années 1970 révèlent un accroissement de la vapeur d’eau en surface et dans la basse atmosphère, à un rythme qui concorde avec le réchauffement observé. En outre, l’évaporation et les précipitations devraient s’intensifier dans un climat plus chaud.
Le temps de séjour de la vapeur d’eau dans l’atmosphère est généralement de dix jours. D’ici la fin du XXI e siècle, la quantité moyenne de vapeur d’eau présente dans l’atmosphère pourrait augmenter de 5 à 25 %, en fonction des émissions anthropiques de gaz à effet de serre et de particules ayant un effet sur le rayonnement, telles que la fumée. L’eau va s’évaporer plus rapidement de la surface. Le niveau de la mer va s’élever du fait de l’expansion des eaux de l’océan et de l’arrivée dans l’océan de l’eau de fonte des glaces
Il est probable qu’à court terme, la fréquence et l’intensité des fortes précipitations augmenteront sur les terres émergées. Cette évolution sera due essentiellement à un accroissement de la teneur de l’atmosphère en vapeur d’eau, mais aussi à des changements dans la circulation atmosphérique.
Il est très probable que les latitudes élevées subissent davantage de précipitations en raison de l’augmentation de l’humidité spécifique d’une troposphère plus chaude et de l’augmentation du transport de vapeur d’eau en provenance des tropiques d’ici la fin du XXIe siècle ».
Les conséquences des émissions de gaz à effet de serre sur l’atmosphère sont connues depuis le début des années 1970 : elles réchauffent le climat.
Ce n’est que 22 ans plus tard que la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique a été adoptée. Quelques années plus tard, l’adoption du Traité de Kyoto avait été une première prise de conscience, qui fut largement remise en cause par le retrait des États-Unis, une des principaux responsables de la pollution de l’atmosphère depuis le milieu du 19e siècle.
Il a fallu attendre 2015 pour que la prise de conscience avance de nouveau, avec la signature de l’Accord de Paris, entré en vigueur deux ans plus tard. Malgré cela, l’objectif de réduire à 1,5 degré l’augmentation de la température depuis le niveau de 1850, c’est-à-dire depuis le début de la pollution massive de l’atmosphère par le capitalisme, risque bien de ne pas être atteint. Les dirigeants des pollueurs historiques – les anciennes puissances coloniales – refusent d’appliquer des mesures drastiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Après moi le déluge » : cette expression décrit bien le refus, depuis des décennies, des dirigeants occidentaux de prendre des mesures drastiques pour aller vers une suppression rapide des émissions de gaz à effet de serre en sachant que cette pollution est responsable du changement climatique. C’est le refus de remettre en cause un système qui permet d’enrichir une minorité, en léguant cette question non résolue aux générations futures. Or, depuis fin février, c’est le déluge en Australie avec des précipitations jamais vues depuis le début des relevés météo il y a 180 ans.
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
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