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95% des déplacements sont liés aux inondations et aux tempêtes, selon l’Unicef.
6 octobre 2023
Inondations, tempêtes, sécheresses... les catastrophes naturelles dues au changement climatique ont provoqué 43,1 millions de déplacements d’enfants entre 2016 et 2021, a alerté l’Unicef.
Les statistiques sur les déplacements internes liées aux désastres climatiques ne prennent généralement pas en compte les âges, mais l’Unicef a travaillé avec l’ONG Internal Displacement Monitoring Center pour désagréger les données et faire que les enfants ne soient plus « invisibles ».
« C’est seulement la partie émergée de l’iceberg, basée sur les données disponibles. La réalité est qu’avec l’impact du changement climatique et un meilleur suivi des déplacements pour les événements météo plus lents, le nombre d’enfants déracinés va être beaucoup plus grand », a indiqué Laura Healy, l’une des auteurs.
Quelque 95% de ces déplacements d’enfants sont liés aux inondations et aux tempêtes, selon le rapport. « C’est l’équivalent d’environ 20.000 déplacements d’enfants par jour », a expliqué à l’Agence France Presse, Laura Healy.
Elle a souligné que ces mineurs sont alors exposés à de multiples risques, de la séparation avec leur famille aux réseaux de trafic d’enfants. Ces données comptent formellement le nombre de déplacements d’enfants et non le nombre d’enfants déplacés. De fait, le même enfant peut être déplacé plusieurs fois.
Ces chiffres ne permettent pas non plus de faire la différence entre des évacuations préalables et les déplacements à la suite d’un événement météo. Et ils sous-estiment « radicalement » les déplacements liés aux sécheresses, survenant plus lentement et donc plus difficiles à surveiller, et n’incluent pas les migrations.
Le rapport de l’Unicef avance des projections très partielles, pour quelques événements spécifiques. Les inondations uniquement liées au débordement des rivières pourraient provoquer 96 millions de déplacements d’enfants dans les 30 prochaines années, les vents cycloniques 10,3 millions et les submersions marines liées aux tempêtes 7,2 millions.
Certains chiffres n’incluent pas les évacuations préventives. Or l’Unicef appelle les dirigeants du monde à se pencher sur cette question lors de la COP28 sur le climat à Dubaï en novembre. Il faut préparer ces enfants, y compris ceux qui sont déjà déracinés, « à vivre dans un monde où le climat a changé », souligne Laura Healy.
« Pour ceux qui sont obligés de fuir, la peur et les répercussions engendrées par de telles catastrophes peuvent être particulièrement dévastatrices, avec l’inquiétude de savoir s’ils pourront un jour rentrer chez eux, reprendre l’école, ou s’ils seront contraints de partir à nouveau », a souligné la patronne de l’Unicef Catherine Russell dans un communiqué.
« Le déplacement leur a peut-être sauvé la vie, mais c’est un changement très déstabilisant », ajoute-t-elle. « Nous disposons des outils et des connaissances nécessaires pour répondre à ce défi croissant auquel sont confrontés les enfants, mais nous agissons beaucoup trop lentement. »
Même si les impacts grandissants du changement climatique frappent partout, le rapport pointe du doigt des zones particulièrement vulnérables : les Philippines, l’Inde et la Chine sont les plus touchés en nombre absolu (près 23 millions de déplacements d’enfants en 6 ans), en raison de leur très large population, de leur situation géographique, mais aussi de plans d’évacuation préventifs.
Concernant la proportion d’enfants déplacés, les donnés montrent la vulnérabilité de l’Afrique et des petites îles : la Dominique a ainsi vu 76% de ses enfants déplacés en 6 ans, Cuba et Saint-Martin plus de 30%, Vanuatu 25%, les Philippines 23%.
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