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Conférence à Montréal...
18 septembre 2007, par
Les représentants de quelque 190 pays ont entamé hier une réunion d’une semaine à Montréal, objectif : protéger la couche d’ozone, tout en luttant contre le réchauffement climatique.
Ces pays vont ainsi discuter de l’accélération de l’élimination de substances chimiques appauvrissant la couche d’ozone, en s’appuyant sur le succès du protocole de Montréal, dont ils ont fêté dimanche le 20ème anniversaire.
La première alerte des scientifiques tombe en 1970 et leurs observations, en 1984, témoignent d’une diminution de la couche d’ozone de 30 à 40% en trente ans.
Trois ans plus tard, le 16 septembre 1987, la communauté internationale se met d’accord sur l’élimination progressive des « substances appauvrissant la couche d’ozone » (SAO) et le Protocole de Montréal est né. Ce protocole est considéré comme le traité écologique le plus efficace en ayant réussi à éliminer une bonne partie des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), utilisées pour la réfrigération (réfrigérateurs ou climatiseurs).
Le protocole a permis de stopper la production de 95% des CFC (chloro fluoro carbures) utilisés dans les aérosols et la réfrigération. Et il prévoit que l’utilisation de la deuxième génération de gaz réfrigérants moins nocive, les HCFC (hydro chloro fluoro carbures) cessera en 2030 dans les pays développés et en 2040 dans les pays en développement ; mais cette date pourrait être avancée de dix ans à l’occasion de cette conférence à Montréal, qui a débuté hier.
« Le protocole encourage la recherche scientifique »
En outre, chose que l’on ignorait au moment de sa signature, le protocole a aussi eu un effet très positif en matière de lutte contre le réchauffement climatique, les substances bannies en raison de leur effet sur l’ozone ayant aussi un important pouvoir réchauffant.
Pourquoi un tel succès ? « Sans naïveté, c’est parce que l’industrie a trouvé les substituts et qu’elle y avait un intérêt économique, reconnaît la secrétaire d’État française à l’Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais sans le Protocole de Montréal, on aurait eu quelque 100 millions de cancers de la peau supplémentaires en 2020 ».
« Le Protocole a encouragé la recherche scientifique, mobilisé la communauté internationale au plan financier, relève Sylvie Memmet, la directrice Technologie et Industrie au PNUE, le Programme de l’ONU pour l’environnement. Il prouve que quand les États décident de s’attaquer à un problème scientifique reconnu et qu’ils y mettent les moyens, ça marche ».
Les participants à la conférence de Montréal peuvent donc faire un geste historique et oeuvrer simultanément pour préserver la couche d’ozone et le climat s’ils parviennent à s’entendre pour geler la production des HCFC et à accélérer leur élimination.
En effet, accélérer leur élimination de 10 ans permettrait de réduire de 3,5% les gaz à effet de serre de la planète, a souligné le directeur du programme des Nations unies (PNUE) Achim Steiner.
L’Union européenne et les États-Unis sont favorables à une accélération de l’élimination des HCFC, de même que le Canada, où se déroule la conférence. Mais les experts s’attendent cependant à des réticences de la part de la Chine, pays qui est en pleine croissance.
Pour autant, la couche d’ozone, qui devrait commencer à se reconstituer d’ici à une vingtaine d’années, ne retrouvera sans doute jamais son épaisseur de 1980 en raison du changement climatique.
« Le réchauffement au sol s’accompagne d’un refroidissement en haut : pendant que l’atmosphère se réchauffe sous l’effet des gaz à effet de serre, la stratosphère (15 à 25 km d’altitude) se refroidit et bloque la production d’ozone », expliquait une scientifique, d’où l’importance de réduire les effets du changement climatique.
La conférence de Montréal précède de quelques jours la réunion de quelque 50 chefs d’État et de gouvernement sur le thème du réchauffement climatique à l’initiative du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, convoquée à l’Assemblée générale des Nations Unies.
SP
Réduction de la couche d’ozone
Des effets nocifs pour la santé et l’environnement
Du fait de l’appauvrissement de la couche d’ozone, l’intensité du rayonnement ultraviolet parvenant jusqu’à la surface de la Terre est plus grande. Une diminution de l’ordre de 1% de l’ozone stratosphérique aboutit à un accroissement d’environ 2% des rayonnements d’Ultraviolet B.
Ces rayons ont de nombreux effets dommageables sur les êtres vivants et sur les matériaux.
- Chez l’Homme, l’exposition à un rayonnement Ultraviolet B plus intense peut induire un affaiblissement de la réponse immunitaire, augmenter l’incidence ou la gravité de certaines maladies, réduire l’efficacité des campagnes de vaccination, provoquer de graves dommages aux yeux (cataractes...), accélérer le vieillissement de la peau et augmenter l’incidence des cancers de la peau avec ou sans mélanomes.
- La sensibilité des végétaux au rayonnement Ultraviolet B varie selon les espèces : certaines plantes cultivées telles que les arachides et le blé y résistent plutôt bien tandis que d’autres telles que les laitues, les tomates, le soja et le coton y sont très sensibles.
Les rayons Ultraviolet B altèrent les fonctions de reproduction de certaines plantes ainsi que la qualité de certains produits moissonnés. Cela pourrait avoir de graves conséquences sur la productivité alimentaire des régions qui connaissent déjà d’importantes pénuries.
- L’accroissement de l’intensité des rayonnements Ultraviolet B a également des effets néfastes sur les organismes aquatiques, notamment le phytoplancton et le zooplancton.
Leur croissance est ralentie, leur reproduction compromise et leurs teneurs en protéines et en pigments diminuées. Étant donné que ces petits organismes sont les premiers chaînons de la chaîne alimentaire marine, cet accroissement de l’intensité des Ultraviolet B nuit à la productivité des pêches, ce qui peut présenter des risques dans la mesure où plus de 30% des protéines d’origine animale de la planète consommées par les Hommes proviennent de la mer.
- De plus, les Ultraviolet B endommagent les matières synthétiques telles que les plastiques et le caoutchouc, ainsi que les matériaux naturels comme le bois, le papier ou le coton. Ces dommages vont de la décoloration à la perte de résistance mécanique. L’accroissement du rayonnement Ultraviolet B limite la durée de vie de ces matériaux.
D’où l’importance de protéger cette couche d’ozone qui nous protège de ces rayons ultraviolets.
Source : ministère de l’environnement
Chacun peut faire un geste citoyen
Depuis le 15 novembre 2006, lors de l’achat d’un réfrigérateur neuf, les consommateurs peuvent rapporter leur ancien réfrigérateur au distributeur qui a désormais l’obligation de le reprendre gratuitement.
En parallèle, les collectivités peuvent mettrent en place des collectes sélectives de déchets d’équipements électriques et électroniques, par exemple par apport volontaire en déchèterie. On estime qu’aujourd’hui, environ la moitié des collectivités locales ont déjà mis en place une telle filière. Les coûts liés à la mise en place d’une collecte sélective de ces déchets par les collectivités sont compensés par les producteurs qui leur versent, pour cela, des soutiens financiers.
Il revient donc aux détenteurs de réfrigérateurs usagés de les faire reprendre par les vendeurs chez qui ils achètent leur nouveau réfrigérateur ou de s’adresser à leur collectivité (commune, communauté de communes, etc...) qui a peut-être mis en place un dispositif de collecte sélective, par exemple par apport volontaire en déchèterie.
Car n’oubliez pas, ces réfrigérateurs contiennent des agents nocifs pour la couche d’ozone et il nous appartient de faire un petit geste citoyen pour protéger notre environnement et laisser une planète vivable pour les futures générations.
SP
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Messages
2 novembre 2012, 06:59, par MIA
AIDEZ A LA PROTECTOIN DE LA PLANETE EN FAISANT DES DONT