Lutte pour le développement durable

Pour un PNUE plus fort contre les changements climatiques en Afrique

26 septembre 2009

Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) doit être élevé au rang d’institution centrale pour apporter son soutien aux pays africains touchés par les changements climatiques qui ont plongé plus de 100 millions d’Africains dans la pauvreté, a déclaré le Premier ministre, Raila Odinga, devant l’Assemblée générale de l’ONU.

M. Odinga a déclaré que le siège du PNUE doit être maintenu à Nairobi et que celui-ci doit avoir un statut plus élevé pour devenir une organisation centrale fournissant un appui technique à l’Afrique "en vue de lutter contre les changements climatiques, en même temps, les pays africains doivent avoir des droits de veto au sein de l’ONU".

"Le monde ne peut plus continuer de marginaliser le continent qui abrite près d’un milliard d’individus. Ceci est injuste dans le principe, mais ça l’est davantage dans la pratique. Nous ne pouvons pas trouver des solutions durables à nos problèmes quand une partie aussi importante de l’humanité se voit attribuer une si faible voix dans la quête de la paix", a dit M. Odinga, dans un plaidoyer en faveur du renforcement et de la démocratisation de l’ONU qui, a-t-il dit, doit donner des sièges permanents avec droit de veto à l’Afrique.

Citant le Kenya comme exemple des défis posés par les changements climatiques, Odinga a énuméré la fonte des glaces du Mont Kenya et du Mont Kilimanjaro, la destruction des forêts, l’assèchement des fleuves, l’intensification des cycles de sécheresse et des inondations, la propagation du paludisme dans les régions montagneuses à mesure que la température monte.

Pour trouver des solutions à ces problèmes, le PM a déclaré que le monde doit se mettre d’accord sur des actions concrètes lors du prochain sommet de Copenhague sur les changements climatiques.

Il a déclaré que le Kenya était déjà en train de jouer sa partition dans la préservation de l’environnement en ayant recours au Mau et à d’autres zones de captage des eaux qui nécessiteront plus de sept milliards de shillings.

Parmi les autres mesures figure la recherche de sources alternatives d’électricité, y compris l’énergie solaire, éolienne et géothermale.

Odinga a également appelé l’assistance à se pencher sur le problème de la famine qui affecte 10 millions de personnes dans le pays.

Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

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