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28 octobre 2008, par
Pour la première fois dans l’histoire des politiques publiques, plus de 79 Régions du monde entier, et notamment La Réunion, se donnent rendez-vous les 29 et 30 octobre prochains à Saint-Malo pour faire entendre leurs voix sur un dossier éminemment prioritaire et dont elles sont les premiers témoins, celui du changement climatique.
Alors que la France a fait du dossier “énergie-climat”, un des enjeux de sa présidence européenne et que l’ONU prépare une nouvelle conférence mondiale sur le climat, en décembre à Poznan, la Région Bretagne et le réseau international nrg4SD (réseau international des Gouvernements régionaux pour le développement durable) réuniront 450 représentants des Régions mais aussi des Etats, de l’Union européenne, des ONG, de la société civile et de plusieurs agences de l’ONU ; les Nations Unies accordant, pour la première fois, un intérêt tout particulier à cette démarche volontaire et novatrice conduite au niveau régional.
A l’initiative de ce grand rassemblement, le réseau nrg4SD (réseau international des Gouvernements régionaux pour le développement durable) dont la Bretagne est membre depuis 2005. Créée en 2002, cette association rassemble aujourd’hui une trentaine de Régions, dont La Réunion, sur les cinq continents.
Coprésidée actuellement par le Pays Basque espagnol et la région sud-africaine de Western Cape, nrg4SD s’est fixé pour objectif de faire entendre la voix des Régions sur la scène internationale et de mettre en évidence leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique.
Parce que les Régions, en prise directe avec les territoires et leurs habitants, sont les premiers témoins des évolutions du climat, elles sont les plus à même de faire face aux catastrophes et de mettre en œuvre des politiques innovantes en la matière.
Au-delà d’un état des lieux scientifique et politique de la question climatique, l’ambition du Sommet de Saint-Malo est de confronter les expériences de terrain susceptibles d’être mutualisées et transférées, même si les Régions sont d’entité et de cultures très différentes.
Au Palais du Grand large, de nombreux intervenants aborderont, pendant deux jours, des thématiques relatives au développement durable et au changement climatique. Paul Vergès interviendra notamment en tant de président du Conseil régional de La Réunion et président de l’ONERC sur la question : “L’action des gouvernements régionaux contre le changement climatique, un nouvel axe pour les relations internationales ?”. Des ateliers thématiques, coordonnés par un binôme région du Nord/région du Sud, donneront la parole aux acteurs locaux, dans une optique de solidarité Nord/Sud. La Bretagne animera, avec Nord Sumatra (Indonésie), un atelier sur la gestion de l’eau et des zones côtières.
Un Sommet au cœur des priorités européennes
Au cours de ces deux journées d’échanges, la Bretagne et les membres du réseau auront à cœur de montrer la “valeur ajoutée” que les Régions, seules ou en partenariat avec d’autres autorités, peuvent apporter à la lutte contre le réchauffement climatique tant en matière d’atténuation (limitation des gaz à effets de serre notamment) que d’adaptation (en cas de canicule par exemple).
L’objectif du Sommet est aussi d’approfondir les relations avec les organisations supranationales ou internationales. C’est pourquoi sont invités à Saint-Malo, outre les membres du réseau, des représentants de gouvernements, de l’Union européenne, de l’ONU et du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). A noter également que le Sommet se déroulera pendant la présidence française de l’Union, laquelle a fait du réchauffement climatique une de ses quatre thématiques prioritaires.
Le Sommet mondial de Saint-Malo a déjà porté ses fruits
Avant même d’avoir eu lieu, le Sommet mondial de Saint-Malo a déjà porté ses fruits : en conclusion de ces deux jours, le PNUD présentera en effet les grandes lignes d’une action pilote, préparée en amont avec la Bretagne et le réseau nrg4SD, qui permettra à une cinquantaine de Régions du Sud, grâce au financement des Régions du Nord, de mettre en œuvre leurs propres plans climat territoriaux.
Autre conséquence et non des moindres de ce rassemblement international, l’installation sur la technopole de Brest, en 2009, d’un centre d’expertise des Nations Unies, chargé pour le compte des Régions d’observer, au moyen d’applications satellitaires de très haut niveau, les effets précis du changement climatique sur les territoires. L’implantation de cette plate-forme mondiale est l’aboutissement d’un partenariat conduit entre la Région Bretagne et le PNUD, avec le soutien de Brest Métropole Océane, du Département du Finistère et du ministère des Affaires étrangères.
Sophie Périabe
Compensation carbone : un Sommet exemplaire et solidaire
En sa qualité d’organisateur du Sommet de Saint-Malo, la Bretagne, Région responsable, a souhaité mettre en place un dispositif financier de compensation-carbone qui permettra, à terme, de financer une action pilote de coopération en direction des Régions du Sud.
Qu’ils se déplacent par air, route ou rail, les 450 participants du Sommet de Saint-Malo produiront des gaz à effet de serre. Dès le mois de mars 2008, la Région Bretagne a demandé à l’agence basque Ekopass d’évaluer cette production de carbone, en fonction des estimations de fréquentation et de l’origine probable des inscrits.
Il en a résulté que les participants produiraient 1.100 tonnes de CO2. Ce tonnage a ensuite été “monétisé” à raison de 32 euros/tonne (règle applicable à partir de 2010), de préférence aux 24 euros/tonne aujourd’hui en vigueur.
Sur ce chapitre, la Bretagne a souhaité montrer l’exemple en appliquant une fourchette haute en matière de compensation carbone.
Le produit de cette contribution, estimée à 35.200 euros, équivaut à 5% du total de la facture d’organisation du Sommet. La Bretagne reversera cette somme au programme-pilote PNUD/Régions, qui sera signé lors de la séance plénière de conclusion du Sommet de Saint-Malo.
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