
Comité de pilotage pour un espace agricole régional regroupant les Comores, La Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles
30 avril, parConcrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
1er mars 2011 : Programme BEST adopté par l’Union européenne suite à l’initiative d’un parlementaire réunionnais
7 juillet 2011
En décembre dernier, Élie Hoarau fait adopter par le Parlement européen un amendement visant à consacrer une ligne de crédit pour la protection de la biodiversité dans les Outre-mer de l’Union européenne. Ce programme BEST vise à amorcer des projets, c’est un premier pas dans l’application du ’Message de La Réunion’ adopté trois ans plus tôt. Le 1er mars dernier, la Commission européenne a annoncé la validation de l’initiative réunionnaise, voici le communiqué.
« La Commission européenne va consacrer un montant supplémentaire de 2 millions d’euros à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques dans les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer. Le régime volontaire pour la biodiversité et les services écosystémiques dans les territoires des régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer, connu sous l’acronyme “BEST”, financera des projets pilotes dans ces régions qui abritent une biodiversité exceptionnelle et davantage d’espèces endémiques que l’ensemble de l’Europe continentale. Ce soutien financier était, à l’origine, une initiative du Parlement européen.
Le régime “BEST” renforcera les moyens financiers consacrés à la protection de la biodiversité et à la promotion de l’utilisation durable des services écosystémiques dans les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer, l’objectif étant de concilier les besoins de ces régions en matière d’environnement et de développement. Le régime volontaire vise à concevoir des solutions pour veiller au bon état et à la résilience des écosystèmes et réduire les pressions exercées sur la biodiversité. Les fonds permettront de financer la désignation et la gestion de zones protégées ainsi que la remise en état des écosystèmes dégradés, et favoriseront les solutions naturelles pour lutter contre le changement climatique, y compris la restauration des mangroves et la protection des récifs coralliens.
Le régime encouragera également les partenariats entre les administrations locales, la société civile, les chercheurs, les propriétaires fonciers et le secteur privé. Il devrait contribuer à renforcer la coopération en ce qui concerne les questions liées à l’environnement et au changement climatique, conformément aux objectifs de la session « environnement » du Forum PTOM-UE qui se déroule actuellement à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie.
La Commission européenne prévoit de lancer, en mai 2011, un appel à propositions pour les projets dont les responsables souhaitent solliciter un financement. Les projets mettront en valeur le régime et ouvriront la voie à une structure de gouvernance visant un soutien à plus long terme. Le régime sera fondé sur les sites et les réseaux existants et tiendra compte des projets antérieurs.
Les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer de l’UE sont répartis dans le monde entier et abritent une biodiversité exceptionnelle. Situées à différentes latitudes dans les océans atlantique, pacifique et indien, ces entités renferment une biodiversité très riche et abritent un plus grand nombre d’espèces endémiques (espèces que l’on trouve exclusivement dans une zone géographique limitée) que l’ensemble de l’Europe continentale.
Contexte : appauvrissement de la biodiversité
L’appauvrissement rapide de la biodiversité constitue un problème urgent au niveau de l’UE et du monde entier. Du fait des activités humaines, les espèces disparaissent à un rythme sans précédent, ce qui a des conséquences irréversibles pour notre avenir. L’Union européenne lutte contre ce phénomène et intensifie sa contribution à la prévention de la perte de biodiversité à l’échelle mondiale. La stratégie future en faveur de la diversité biologique visera, entre autres, à promouvoir la protection et l’utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques au niveau international ».
Concrétiser l’Appel d’Antananarivo pour la sécurité et la souveraineté alimentaires de la COI
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