Conclusion du résumé à l’attention des décideurs

« Prendre en compte l’élévation du niveau de la mer dans la conception des infrastructures côtières »

1er octobre 2013

Le résumé à l’attention des décideurs du dernier rapport de l’ONERC insiste en premier lieu sur un point capital : la mer va monter, donc le littoral sera encore plus exposé aux dangers qu’aujourd’hui. Voilà donc de quoi faire réfléchir toute personne qui pense que construire sur le littoral est sans danger.

La route du littoral est l’illustration de l’infrastructure à éviter à cause de l’élévation du niveau de la mer.
(photo Toniox)

« La planification publique assure la fonction de mise en cohérence des orientations sectorielles d’adaptation. Par exemple, il est aujourd’hui capital de prendre en compte l’élévation du niveau de la mer dans la conception des infrastructures côtières.

Des pistes d’adaptation transsectorielles existent, qui renvoient à des logiques similaires, comme l’économie d’eau, malgré des formes différentes d’un secteur d’activité à un autre. Ces pistes transversales s’appuient également sur les notions de « système de ressources » et de « chaîne d’impacts », et elles soulignent l’importance d’agir à la fois sur les composantes environnementales et sur les composantes anthropiques du territoire.

La capacité d’adaptation recouvre à la fois la résilience aux aléas actuels et l’anticipation de ceux à venir. Commencer par réduire la vulnérabilité actuelle constitue une voie concrète pour réduire la vulnérabilité sur le long terme. (…) Il s’agit en particulier de structurer et d’institutionnaliser les activités informelles qui restent prégnantes dans les Outre-mer, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche. Développer la transversalité entre les institutions est également un enjeu clé afin de réduire les conflits d’usage des ressources.

Tout cela ne pourra se réaliser sans le support de la recherche scientifique, tant sur les impacts physiques et environnementaux du changement climatique que sur les aspects socio-économiques. L’innovation et la recherche ont une place importante pour l’adaptation des territoires, mais l’évolution des pratiques non soutenables actuelles constitue une première voie d’adaptation, à très court terme et qui permet de s’affranchir en partie du problème de l’incertitude. »

A la Une de l’actuConvention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

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