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Faut-il brûler le Protocole de Kyoto ?
8 février 2008
La planète suffoque ! À quelques rares exceptions près, la thèse du dérèglement climatique fait maintenant consensus chez les scientifiques. Si rien ne vient endiguer les émissions de gaz à effet de serre (GES), la Terre pourrait se réchauffer de 1,4°C à 5,8°C d’ici à la fin du siècle. Avec des conséquences dramatiques...
Tenu à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, le deuxième Sommet de la Terre a marqué une prise de conscience des gouvernements. Ils y signèrent la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Depuis, la négociation sur ce thème s’est inscrite de façon régulière dans l’actualité politique, qu’elle soit internationale - en témoigne la signature du Protocole de Kyoto - ou nationale - à l’image, en France, du récent Grenelle de l’Environnement.
En 1997, le Protocole de Kyoto a constitué une importante avancée, la « communauté internationale » reconnaissant pour la première fois l’urgence de traiter la question. Fondé sur la notion de « responsabilité commune, mais différenciée », il a chiffré et prévu des échéances, chaque pays se voyant attribuer un objectif de réduction d’émissions de GES. Trente nations industrialisées ont accepté cette perspective, les pays en voie de développement, parties prenantes au protocole, étant exempts d’engagements précis de diminution.
Le protocole n’est toutefois entré en vigueur qu’en février 2005, du fait, en particulier, de l’opposition des Etats-Unis - le premier pollueur mondial -, censés réduire leurs émissions de 7%. Il n’en demeure pas moins que, preuve de son importance, ce traité international est aujourd’hui ratifié par 168 Etats.
En effet, ces dernières années, l’inquiétude n’a fait que croître et s’amplifier. En témoigne la couverture médiatique exceptionnelle dont a bénéficié le 4ème rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en février dernier. C’est que la boulimie énergétique et ses conséquences ont été démultipliées par l’émergence de nouvelles puissances économiques - la Chine et l’Asie du Sud-Est aujourd’hui, l’Inde à très brève échéance. Plus que jamais, et au-delà du Protocole de Kyoto, la lutte contre le gaspillage d’énergie, la hausse de l’efficience énergétique, le remplacement des ressources fossiles par des ressources renouvelables sont à l’ordre du jour.
La première phase du protocole prend fin en 2012. Et 2012, c’est demain. La Conférence de Bali (Indonésie, du 3 au 14 décembre dernier) devait définir la feuille de route des négociations susceptibles de mener à un accord global sur de nouvelles modalités d’application pérennisant Kyoto au-delà de cette date. Les contradictions n’ont pas disparu. Réunis au sein du groupe des 77, les pays en voie de développement ne manquent pas de rappeler aux pays industrialisés leur responsabilité historique et les appellent à réduire « en premier » leur pollution. Le 28 septembre, lorsque s’est terminée la Conférence de Washington regroupant les 17 pays les plus émetteurs de CO2, organisée par le Président George W. Bush, l’Administration américaine continuait à refuser tout principe d’engagement de réduction à portée contraignante. Évolution plus positive, la Chine apportait son soutien au protocole, qu’elle considère « comme la base de tout futur accord international sur le changement climatique ».
De fait, il serait inconcevable qu’aucun accord ne prépare l’après-2012. Toutefois, il serait tout aussi imprudent de considérer “Kyoto” et ses suites comme “la” solution miracle. Malgré ses aspects positifs, le protocole n’est pas exempt d’effets pervers, que la complexité technique des problèmes rend parfois inintelligibles. Ainsi, certains des « mécanismes flexibles » qu’il a mis en place ne correspondent en réalité à aucun effort de réduction structurelle des émissions de CO2... Il doit donc être défendu mais aussi questionné très sérieusement.
(Sources : “Le Monde Diplomatique”)
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