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Des peuples condamnés à émigrer
21 octobre 2009, par
Nous avons relaté dans notre édition d’hier le message fort envoyé par les Maldives face au changement climatique. Le gouvernement de ce pays a décidé de tenir sa réunion ministérielle sous l’eau pour à attirer l’attention du monde sur les effets du réchauffement climatique menaçant cet archipel de l’océan Indien. Les effets du réchauffement vont entraîner une augmentation des réfugiés climatiques dans les années à venir. On estime qu’ils seront plus de 50 millions dans peu de temps. Les pays en voie de développement appellent aujourd’hui les pays riches à assumer leur responsabilité historique.
A cause de l’avancée de l’océan Indien, consécutive au réchauffement climatique, les Maldives, archipel de 300 km2 et de 380.000 habitants, sont menacés de disparition. Près de 80% des terres sont situées à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer.
Inquiet, le président des Maldives avait annoncé la création d’un « fonds souverain » pour acheter de nouvelles terres en Inde, au Sri Lanka ou en Australie en cas de submersion totale de l’archipel.
50 millions de réfugiés climatiques
Des populations qui fuient les conséquences du réchauffement climatique, c’est déjà une réalité en de nombreux endroits de la planète. La montée du niveau des mers, notamment, pousse des milliers de personnes à quitter leur pays. Une étude publiée par les Nations Unies avait déjà tiré la sonnette d’alarme. La moitié de l’île de Bhola, au Bangladesh, avait été engloutie il y a deux ans. Bilan : 500.000 réfugiés.
L’Institut pour la Sécurité environnementale et humaine de l’Université des Nations Unies, à Bonn, estime que la dégradation de l’environnement et les changements climatiques obligeraient 50 millions de personnes à migrer dans le monde d’ici peu.
Tuvalu, petit Etat de l’océan Pacifique, composé d’îles, dont le sommet culmine à 4 mètres à peine au-dessus du niveau de la mer, est de plus en plus souvent inondé par les eaux salées. L’archipel se vide aujourd’hui de sa population.
Dans d’autres zones du monde, le réchauffement climatique aggrave la désertification ou encore favorise les cyclones ou ouragans.
Mais qui va accueillir ces réfugiés climatiques ?
La position des pays en voie de développement est claire. Ces derniers, à l’instar du Premier ministre indien Manmohan Singh, ont exhorté les pays industrialisés à assumer leurs « responsabilités historiques » en matière de réchauffement climatique.
« Nous assistons aujourd’hui aux conséquences de plus de deux siècles d’industrialisation et d’un mode de vie consumériste dans les pays développés. Ils doivent en assumer leurs responsabilités historiques », a estimé Manmohan Singh.
Rappelons qu’à eux seuls, les huit pays les plus industrialisés (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie) totalisent 13% de la population mondiale et 40% des émissions de gaz à effet de serre.
Risques majeurs pour l’agriculture et la sécurité alimentaire
Le changement climatique présente également des risques majeurs pour l’agriculture et la sécurité alimentaire. Les étés plus chauds, selon les climatologues, menacent notre sécurité alimentaire. C’est l’avertissement lancé par David Battisti et Rosamond Naylor (University of Washington, à Seattle, et Stanford University, à Palo Alto) publié par “Science”. Un avertissement qui survient après la crise des années 2006-2008, où la chute de production dans quelques régions pour raisons climatiques, la croissance rapide de la demande, “boostée” par la démographie, l’essor économique et les débouchés non alimentaires de l’agriculture ont poussé les prix internationaux à des sommets. Or, expliquent les deux scientifiques, ceci ne sont que les prémices à côté du risque de « crise alimentaire perpétuelle » que le changement climatique pourrait provoquer.
Sanjiv Dinama
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