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Hausse des températures de 7 degrés, montée des eaux de 2 mètres
27 novembre 2009
Le changement climatique s’accélère au-delà de ce qui était attendu. Les scientifiques rappellent l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles doivent cesser totalement d’ici 2100, il reste à peine quelques années pour réagir sous peine de créer des dégâts irréversibles pour toutes les civilisations. Voici le communiqué de presse des auteurs de ’Copenhagen Diagnosis’, un rapport prenant en compte les découvertes publiées depuis le dernier rapport du GIEC de 2007.
L’ensemble des glaces polaires et des glaciers du monde fondent à vitesse croissante. En Arctique, la disparition de la banquise s’accélère, et le niveau des mers monte plus rapidement que prévu. Ces conclusions proviennent d’une nouvelle synthèse scientifique rédigée par des climatologues mondialement reconnus.
Dans un rapport spécial, intitulé “The Copenhagen Diagnosis”, 26 chercheurs, dont beaucoup ont participé à la rédaction des rapports du GIEC, concluent que les prévisions passées étaient en deçà de ce que nous observons aujourd’hui. De nombreuses manifestations du changement climatique se produisent en effet actuellement soit à la vitesse maximale prévue il y a seulement quelques années, soit à un rythme supérieur.
Ce rapport indique clairement que, sans un effort significatif de modération des émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement global pourrait atteindre les 7°C d’ici la fin du 21ème siècle.
“The Copenhagen Diagnosis”, qui a été rédigé au cours de cette dernière année, documente les découvertes récentes clés dans le domaine du changement climatique depuis la publication du 4ème rapport du GIEC en 2007.
Parmi les nouvelles découvertes publiées depuis 2007 :
- Les mesures satellitaires et in situ mettent en évidence que les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique perdent toutes deux de plus en plus de masse, contribuant à une accélération de la montée du niveau des mers.
- En Arctique, la banquise a reculé au-delà de ce qui avait été prévu par les modèles climatiques. Par exemple, l’étendue de glace de mer ayant fondu au cours des étés 2007 à 2009 était de 40% supérieure à la projection moyenne prévue par les modèles dans le dernier rapport du GIEC.
- Le niveau de la mer a monté de plus de 5 centimètres au cours des 15 dernières années. C’est une élévation de 80% supérieure à celle des projections de l’avant dernier rapport du GIEC en 2001. Si l’on tient compte des calottes glaciaires et des glaciers, la montée du niveau des mers pourrait excéder 1 mètre en 2100, voire 2 mètres. C’est bien plus que ce qui avait été prévu. Au-delà de 2100, le niveau de la mer pourrait s’élever de plusieurs mètres pendant quelques siècles.
- En 2008, les émissions de dioxyde de carbone par les combustions fossiles ont été d’environ 40% supérieures à celles de 1990. Si les émissions n’augmentent pas au-delà des taux actuels, le monde aura quand même émis, d’ici 20 ans, la quantité globale de gaz à effet de serre qu’il faudrait ne pas dépasser pour limiter le réchauffement global à 2 degrés Celsius.
Ce rapport conclut que les émissions globales doivent diminuer rapidement au cours des cinq à dix prochaines années si nous souhaitons que le monde ait une chance raisonnable d’éviter les impacts les plus dramatiques du changement climatique.
Pour stabiliser le climat, ce rapport préconise que les émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre à longue durée de vie doivent atteindre un seuil quasiment nul d’ici la fin de ce siècle.
An plis ke sa
Voici ce que déclarent quelques-uns des 26 auteurs du rapport.
• « Plus rapidement que prévu »
« Le niveau de la mer monte plus rapidement que prévu, et la banquise arctique se résorbe plus vite que nous ne l’avions projeté. Les données récentes nous montrent que, malheureusement, nous avons sous-estimé l’ampleur du changement climatique dans le passé ».
Professeur Stefan Rahmstorf, Professeur d’Océanographie Physique et Chef de département au P1K (Potsdam Institute for Climate Impact Research) en Allemagne .
• « Le point de non retour est extrêmement proche »
« Il est plus qu’urgent de limiter l’augmentation continuelle des émissions de dioxyde de carbone si l’humanité envisage d’éviter le risque d’un changement climatique inacceptable. Le point de non retour est extrêmement proche. Si nous voulons ne pas dépasser le seuil des 2°C de réchauffement global, ce que de nombreux pays ont déjà accepté comme objectif, alors le pic des émissions fossiles ne doit pas se produire au-delà de 2020 et les émissions devront très rapidement diminuer ensuite ».
Professeur Richard Somerville, Scripps Institution of Oceanography, University of California, San Diego, USA.
• « Il est urgent qu’un engagement soit signé »
« Le quota d’émissions “autorisé” pour ne pas mettre en péril notre climat futur est quasiment atteint. Les émissions globales doivent diminuer rapidement au cours de la prochaine décennie. Il est urgent qu’un engagement soit signé pour que des actions soient prises par les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre ».
Professeur Matthew England, ARC Federation Fellow and joint Director of the Climate Change Research Centre of the University of NSW, Australia.
• « Risques sans précédents »
« C’est le dernier appel des scientifiques aux négociateurs des 192 pays qui vont se rencontrer à Copenhague et prendre des mesures pour la protection du climat. Ils doivent accepter la dure réalité du changement climatique et les risques sans précédents qui l’accompagnent ».
Professeur Hans Joachim Schelinhuber, Directeur du P1K (Potsdam Institute for Climate Impact Research) en Allemagne et responsable du conseil allemand sur le changement global (WBGU).
Le rapport complet est disponible là : www.copenhagendiagnosis
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