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À l’ordre du jour du G8
5 juillet 2005
Alors que la politique énergétique des États-Unis a une nouvelle fois été critiquée, cette fois-ci par le WWF, et au lendemain d’une déclaration du président de la République estimant qu’un accord sur la lutte contre le réchauffement est possible, le président des États-Unis a donné sa position : si le plan d’action du G8 sur le changement climatique ’ressemble au protocole de Kyoto, alors la réponse sera “non”’. Pourtant, les scientifiques et dirigeants politiques s’accordent sur un point : l’application du protocole de Kyoto est insuffisante pour renverser la tendance à l’aggravation du réchauffement et il est indispensable d’aller plus loin.
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Premier accord mondial reflétant la prise de conscience planétaire que le mode de développement de l’Occident nous conduit à la catastrophe, le Protocole de Kyoto est une importante avancée.
Entré en vigueur en février dernier, soit environ 8 ans après sa signature, il n’est toujours pas ratifié par le gouvernement du pays qui est le principal émetteur de gaz à effet de serre, qui contribuent significativement au réchauffement climatique. Rappelons que le Protocole impose une réduction globale de 5,2% des émissions de gaz à effet de serre émis dans le monde d’ici 2012 par rapport à 1990. Ce protocole avait été conclu le 11 décembre 1997.
Discussions difficiles
Aujourd’hui, scientifiques et observateurs s’accordent pour dire qu’il est déjà indispensable d’aller au-delà du Protocole de Kyoto, c’est-à-dire de limiter encore plus sévèrement les émissions de gaz à effet de serre. Cela signifie par exemple consommer moins de charbon ou de pétrole. Or, la politique énergétique du gouvernement des États-Unis met surtout l’accent sur l’utilisation à outrance de cette dernière source d’énergie fossile. C’est une volonté dénoncée par de nombreuses organisations, dont le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Lors du sommet du G8, qui commence demain en Écosse, il est prévu que le changement climatique soit à l’ordre du jour. Dimanche dernier, Jacques Chirac avait annoncé que si les discussions s’annonçaient difficiles, un accord pourrait être possible. Mais hier, le président des États-Unis a indiqué jusqu’où devait aller cet accord selon lui : faire moins que le Protocole de Kyoto.
C’est une position qui n’étonnera guère, car depuis que George Bush est à la Maison-Blanche, l’industrie pétrolière des États-Unis bénéficie d’une politique énergétique qui privilégie la consommation de cette ressource limitée et très polluante.
“Après moi le déluge”
Pour justifier son intransigeance, George Bush affirme que "le protocole de Kyoto aurait détruit notre économie" et s’opposera à tout engagement chiffré du G8 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Si cela "ressemble au protocole de Kyoto, alors la réponse sera “non”", a-t-il ajouté. Selon lui, la solution est d’investir dans des technologies qui peuvent retenir prisonnier le gaz à effet de serre.
Nous avons malheureusement une fois de plus “l’exemple” d’une politique à la petite semaine, qui ignore ce que veut dire le développement durable, donc qui se moque bien des conséquences pour les générations futures des choix faits aujourd’hui. Pour le gouvernement des États-Unis et ceux qui le soutiennent, c’est “après moi le déluge”.
Manuel Marchal
Le WWF dénonce la politique de la Maison-Blanche
Les Etats-Unis sont "les cancres" du G8 en matière de lutte contre les changements climatiques, mais le reste de la classe n’est pas non plus franchement brillant, a déploré hier le Fonds mondial pour la nature (WWF), à deux jours du sommet de Gleneagles en Ecosse.
Les Etats-Unis arrivent en queue du classement des sept pays les plus industrialisés plus la Russie établi par le WWF en fonction de dix critères de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Si Washington "reste le cancre de la classe, aucun des sept autres élèves ne s’avère particulièrement brillant", a estimé le WWF dans un communiqué. Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne arrivent en tête du classement, mais ces trois pays risquent de voir augmenter leurs émissions sans de nouvelles mesures de réduction.
Le Canada, l’Italie et le Japon se classent beaucoup plus loin et semblent incapables de respecter le protocole de Kyoto qui fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions.
L’association écologiste appelle les membres du G8, qui représentent 45% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, à adopter lors de leur sommet des objectifs plus ambitieux et à laisser si nécessaire les États-Unis en dehors du consensus.
Outre leur position sur Kyoto, les États-Unis seraient de toute façon derniers de la classe pour leur politique énergétique, selon le WWF : première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, ce pays couvre les deux tiers de ses besoins énergétiques par le pétrole et le charbon, deux sources d’énergie productrices de gaz à effet de serre. Il va se tourner encore davantage vers ces sources d’énergie sous le gouvernement de George Bush, déplore le WWF.
Objectif : démanteler les subventions aux agriculteurs
Le président américain George W. Bush a affirmé hier que les États-Unis étaient "absolument" prêts à supprimer leurs subventions agricoles si l’Union européenne en faisait de même.
"Absolument", les États-Unis abandonneront leurs subventions agricoles si l’Union européenne de son côté abandonne ses subventions dans le cadre de la Politique agricole commune, a déclaré le président américain.
Blocage de la base de Faslane
Située à 90 kilomètres de Gleneagles, lieu où se tient à partir de demain le sommet du G8, la base de Faslane abrite les sous-marins nucléaires britanniques. C’est ce lieu symbolique que des manifestants ont tenté de bloquer hier.
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