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Alors que les pays émergents continuent de progresser
18 janvier 2010, par
L’audition de la Commissaire européenne pressentie au climat n’a montré qu’une nouveauté : la création de ce poste. Pour le reste, la position de l’Europe reste la même qu’avant Copenhague : baisse de 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 30% si les autres agissent aussi. Autrement dit, l’Europe reste sur des positions figées et bien insuffisantes pour faire face à la menace globale, alors que dans le même temps, les pays émergents comme l’Inde, le Brésil et la Chine font part de leur dynamisme dans la recherche de solutions.
Pour que l’humanité ait un jour la chance de faire reculer les dégâts du changement climatique, des efforts considérables sont nécessaires. La température moyenne ne doit pas augmenter de plus de 1,5 degré par rapport à son niveau préindustriel. Cela peut être possible si les pays riches prennent des engagements à la hauteur de leur responsabilité historique : 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 et 95% d’ici 2050. Du côté des pays émergents, des efforts sont faits pour limiter les émissions malgré un contexte où la population ne cesse de croître, et où l’Occident y transfère ses industries les plus polluantes.
Les derniers faits d’actualité montrent combien l’Europe est loin de cette dynamique. Alors que son industrie est en pleine délocalisation, et donc que les émissions de gaz à effet de serre sont transférées avec les usines dans les pays émergents, l’Europe ne veut pas aller au-delà d’une baisse de 20% sans condition. C’est 20 points en dessous du minimum.
Un bilan de Copenhague
Car actuellement ont lieu les auditions par les parlementaires européens des commissaires européens pressentis. Le 15 janvier dernier, c’est Connie Hedegaard, une ex-Présidente de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique, qui était questionnée par une commission présidée par Jo Leinen. Connie Hedegaard était auparavant Ministre du Danemark du Changement climatique. Elle est pressentie pour être la prochaine Commissaire européenne chargée des actions face au changement climatique.
Son audition a permis de lever le voile sur la stratégie de la future commission européenne dans ce domaine.
« Je voudrais que dans les cinq ans, l’Europe soit la région la plus favorable au climat du monde », a affirmé Connie Hedegaard. Les questions des parlementaires ont notamment concerné la conférence de Copenhague présidée d’abord par Connie Hedegaard puis par Lars Løkke Rasmussen.
Elle a souligné que malgré l’absence d’un accord juridiquement contraignant, COP-15 Copenhague a débouché sur des engagements en matière de financement et sur un accord pour limiter l’élévation des températures à 2 degrés. Les pays développés et les pays émergents ont souscrit à cet accord, affirme-t-elle.
Rien de plus à offrir
« C’est un peu difficile de blâmer ceux qui ont travaillé le plus pour effectuer un tournant dans la lutte contre le changement climatique à la place de ceux qui n’ont finalement rien eu à offrir », a-t-elle dit en substance.
Sur ce point justement, il a été question des ambitions de l’Europe dans ce domaine.
Interrogée par Bas Eikhout (Verts-Pays Bas) sur une évolution possible de l’engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre de -20% à -30% par rapport au niveau de 1990, la Commissaire pressentie a dit que cela pourrait être fait dès que possible, mais également dans la perspective d’encourager d’autres pays à suivre.
C’est exactement la même position qu’avant Copenhague. Finalement, comme les Etats-Unis, l’Europe n’a toujours pas grand-chose à offrir. Au lieu de se situer dans le dynamisme des pays émergents, l’UE reste figée sur ses positions, ce qui va rapidement se traduire par un retard très important sur les pays émergents en matière de progression des énergies renouvelables et de lutte contre le changement climatique.
Manuel Marchal
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