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Le PNUE souligne l’urgence
4 novembre 2016
Le monde doit de toute urgence et radicalement revoir ses ambitions à la hausse afin de réduire d’environ un quart les émissions mondiales de gaz à effet de serre prévues d’ici à 2030 et d’avoir une chance de minimiser le changement climatique, a déclaré jeudi le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions.
Rendu public à la veille de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, le rapport constate qu’en 2030, les émissions devraient atteindre 54 à 56 gigatonnes d’équivalent CO2 - soit largement au-dessus du niveau fixé à 42 Gt pour avoir une chance de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Une gigatonne équivaut plus ou moins aux émissions générées par les transports dans l’Union européenne (y compris par l’aviation) pendant un an.
Les scientifiques s’accordent à dire que limiter l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés Celsius (par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle) permettra de réduire les risques d’orages violents, de longues périodes de sécheresse, de hausse du niveau de la mer et d’autres effets sur le climat. Le PNUE souligne toutefois qu’atteindre l’objectif minimum fixé à 1,5 degré Celsius permettrait de réduire ces effets, mais non de les éliminer.
Même dans le cas d’une mise en œuvre intégrale des engagements pris à Paris, les émissions prévues d’ici à 2030 entraîneront une hausse des températures mondiales de 2,9 à 3,4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. Le PNUE juge qu’attendre encore quelques années avant de relever le niveau d’ambition, risque de compromettre la possibilité d’atteindre l’objectif des 1,5 degré Celsius, d’accroître la dépendance à l’égard des technologies à forte intensité de carbone et d’augmenter le coût d’une transition globale ultérieure vers une économie à faible taux d’émissions.
« Nous sommes sur la bonne voie : l’Accord de Paris va permettre de ralentir le changement climatique, de même que le récent amendement de Kigali qui vise à réduire les hydrofluorocarbures (HFC) », a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim.
« Ces deux accords démontrent un solide engagement ; toutefois, ils ne sont pas suffisants si nous voulons nous donner la chance d’éviter un changement climatique grave », a-t-il alerté.
« Si nous ne prenons pas dès aujourd’hui des mesures supplémentaires, à commencer par la prochaine conférence sur le climat à Marrakech, il nous faudra déplorer la survenue d’une tragédie humaine évitable. Le nombre croissant de réfugiés climatiques frappés par la faim, la pauvreté, les maladies et les conflits nous rappellera de façon incessante notre échec », a prévenu M. Solheim. « La science indique que nous devons agir beaucoup plus vite ».
Le fait que 2015 ait été l’année la plus chaude depuis le début de l’enregistrement des températures a renforcé de plus belle la nécessité d’une action urgente. Cette tendance se poursuit, les six premiers mois de l’année 2016 ayant été les plus chauds jamais enregistrés. Pourtant, le rapport indique que les émissions continuent d’augmenter.
Par ailleurs, bien que les membres du G20 soient en passe de tenir collectivement leurs engagements pris à Cancún à l’égard du climat à l’horizon 2020, ceux-ci ne sont pas suffisamment ambitieux pour infléchir la tendance et réaliser les objectifs relatifs à la température prévus dans l’Accord de Paris.
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