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Eleveurs et météorologues travaillent ensemble
28 mai 2014
La collaboration entre les éleveurs de bétail et les météorologues de Tanzanie est le produit d’une dernière série d’alliances entre tradition et science moderne visant à améliorer la résilience au changement climatique. Ensemble, ils ont pour objectif de produire des prévisions météorologiques mieux adaptées aux besoins des agriculteurs. Explications dans cet article de IRIN.
En Tanzanie, éleveurs de bétail et météorologues espèrent améliorer le rendement des cultures en puisant dans les connaissances indigènes et les techniques contemporaines de prévisions météorologiques.
« Nous voulions savoir si les deux pouvaient être complémentaires », a dit à IRIN par téléphone Isaac Yonah, un haut responsable chargé de coordonner les réunions communautaires pour l’Agence météorologique de Tanzanie (TMA).
Les agriculteurs du village de Sakala, situé dans le district de Ngorongoro, utilisent des pratiques traditionnelles - comme l’observation du mouvement des fourmis rouges, de la floraison des manguiers et d’autres arbres, de la migration des termites ou de l’aspect et de la couleur du ciel – et comparent leurs prévisions à deux semaines à celles publiées par la TMA..
« L’objectif est de … valider la précision de leurs prévisions et d’obtenir des [prévisions] consensuelles. Au cours des trois dernières saisons, nous avons constaté que les prévisions étaient précises à plus de 80 pour cent », a dit M. Yonah.
Cette collaboration est le fruit d’un partenariat entre la TMA, Hakikazi Catalyst (une organisation à but non lucratif) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), basé au Royaume-Uni.
« Le renforcement de ces pratiques pourrait améliorer la résilience des communautés les plus vulnérables au changement climatique. L’amplification des projets permettra de combler le fossé des savoirs entre la tradition et la science », a dit M. Yonah.
Les recherches publiées en Ouganda en 2013 identifiaient 23 indicateurs utilisés par les prévisionnistes traditionnels pour prédire le temps.
« Les agriculteurs bénéficieraient des prévisions météorologiques fournies par les institutions publiques. Ce [mariage de l’ancien et du moderne] permettra aux agriculteurs de prendre des décisions éclairées sur la manière d’exploiter pleinement la distribution saisonnière des précipitations pour améliorer et stabiliser les rendements », a dit Joshua Okonyo, auteur de l’étude intitulée ‘Indigenous Knowledge of Seasonal Weather Forecasting’.
Parmi les indicateurs cités figurent la direction du vent, le cri des coucous et la chronologie du départ des termites ailées de leurs nids ».
Depuis cinq ans, les météorologues kényans travaillent avec la communauté Nganyi dans l’ouest du pays dans le cadre d’un projet mené avec le Centre de prédictions climatiques et d’action (ICPAC) de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Les Nganyi observent la migration des oiseaux et le comportement d’autres animaux pour établir leurs prévisions.
« Après de longues recherches, nous nous sommes rendus compte que ces indicateurs traditionnels avaient une grande valeur scientifique qui pourrait être intégrée aux informations climatiques locales », a dit Laban Ogallo, le coordonnateur du projet.
« Compte tenu de la difficulté pour les scientifiques de faire des prévisions météorologiques sous les tropiques, nous voulions savoir comment la communauté des [Nganyi] faisait depuis toutes cas années. Leurs connaissances seront bénéfiques », a dit à IRIN Abraham Changara, météorologue en chef au département météorologique du Kenya.
Alors que les météorologues prennent conscience de la valeur des méthodes traditionnelles de prévision pour l’adaptation au changement climatique, il semble que le changement climatique lui-même représente une menace pour la viabilité de ces méthodes.
« On constate une disparition rapide des plantes et des animaux en raison de la variabilité climatique et des activités humaines », selon le Weather Forecasting and Indigenous Knowledge Systems, publié par l’université du Grand Zimbabwe.
« Seuls quelques anciens connaissent les méthodes traditionnelles de prévision météorologique. Les prévisions météorologiques traditionnelles sont donc moins fiables », a ajouté l’étude.
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