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COP 26 : rapport alarmant d’Amnesty International sur les conséquences du changement climatique à Madagascar
27 octobre 2021
« Les plus pauvres et les vulnérables payent le prix le fort pour les agissements et les défaillances des plus gros émetteurs de CO2 », affirme Amnesty International au sujet de la sécheresse dans le Sud de Madagascar dans un rapport publié à la veille de la Conférence de Glasgow sur le changement climatique. Par conséquent, Amnesty International pointe les dirigeants occidentaux en demandant que « les pays qui ont le plus contribué au changement climatique et ceux qui ont le plus de ressources disponibles doivent également fournir une aide financière et technique supplémentaire pour aider les personnes à Madagascar à mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique, notamment aux épisodes de sécheresse de plus en plus longs et intenses. » Voici des extraits du communiqué de l’ONG présentant son rapport.
« La crise climatique mondiale a aggravé la sécheresse dévastatrice qui touche le sud de Madagascar et a amené près d’un million de personnes au bord de la famine. Le pays se trouve en première ligne de la crise climatique. Un million de personnes sont confrontées à une sécheresse d’une ampleur catastrophique. »
« Et, cette situation n’est pas prête de s’améliorer. Les projections concernant le dérèglement climatique indiquent que les sécheresses vont s’aggraver et qu’elles vont affecter de façon disproportionnée les populations des pays en développement. Face à cela, Madagascar fait partie des pays les plus vulnérables.
Le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) et la FAO ont déclaré en mai qu’environ 1,14 million de personnes sont confrontées à un niveau élevé d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud du pays. Près de 14 000 personnes se trouvent en état de « catastrophe », c’est-à-dire la phase la plus grave d’insécurité alimentaire selon le classement en cinq phases établi par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC). C’est la première fois que cette phase est déclarée depuis l’introduction à Madagascar, en 2016, de la méthode de l’IPC.
La sécheresse constitue un risque imminent pour le droit à la vie, ainsi que pour d’autres droits tels que les droits à la santé, à l’eau, à l’assainissement et à la nourriture des populations du sud de Madagascar. Dans cette région, 91 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
En raison de cette crise, de nombreuses personnes ont été obligées de migrer pour pouvoir trouver de la nourriture. »
« Les enfants se voient privés de leur avenir, car la faim contraint beaucoup d’entre eux à abandonner l’école et à chercher du travail pour venir en aide à leur famille. Les parents hésitent aussi à envoyer leurs enfants à l’école le ventre vide.
Encore une fois, les populations les plus pauvres et les vulnérables payent le prix le fort pour les agissements et les défaillances des plus gros émetteurs de CO2. »
« La communauté internationale doit immédiatement apporter à la population de Madagascar touchée par la sécheresse une aide humanitaire accrue et des fonds supplémentaires pour les pertes et préjudices subis. Ensuite, les pays qui ont le plus contribué au changement climatique et ceux qui ont le plus de ressources disponibles doivent également fournir une aide financière et technique supplémentaire pour aider les personnes à Madagascar à mieux s’adapter aux conséquences du changement climatique, notamment aux épisodes de sécheresse de plus en plus longs et intenses.
À l’approche de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26 qui commence cette semaine, nous appelons tous les pays :
à s’engager en faveur d’objectifs de réduction des émissions à la fois ambitieux et respectueux des droits humains, afin de maintenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 1,5°C ;
à s’engager à abandonner rapidement les énergies fossiles, au lieu de compter sur des mesures de compensation qui retardent l’action pour le climat et risquent d’avoir des conséquences néfastes pour les droits fondamentaux ;
à mettre en place un mécanisme mondial pour soutenir les personnes dont les droits ont été affectés, les États riches en assurant le coût via un financement nouveau, additionnel et non assujetti à un remboursement ;
à garantir le droit à l’information et à la participation concernant les prises de décisions liées au climat pour les personnes affectées à tous les niveaux.
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