
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Situation humanitaire désastreuse à cause du changement climatique
20 novembre 2021
Le Coordinateur humanitaire pour Madagascar, Issa Sanogo, a appelé jeudi la communauté internationale à augmenter de toute urgence son soutien aux personnes confrontées à la faim dans le Grand Sud du pays, alors que le gouvernement et les partenaires humanitaires ont lancé l’appel éclair révisé. « Le monde ne peut pas détourner le regard. Les habitants de Madagascar ont besoin de notre soutien, maintenant et à l’avenir », a affirmé le représentant de l’ONU.
Le gouvernement malgache et les Nations Unies ont lancé jeudi un appel éclair révisé pour le Grand Sud, s’élevant à 154,8 millions de dollars. Une réunion dirigée par le Premier ministre Christian Ntsay avec le coordonnateur résident du système des Nations unies Issa Sanogo, en présence des membres du gouvernement et des différents partenaires techniques et financiers s’est tenue au siège du ministère des Affaires étrangères pour faire un état des lieux de la situation et des besoins des régions du Sud de Madagascar.
« Lors de la réunion de jeudi, le Premier ministre a mis en avant les projets déjà engagés et les activités envisagées par le gouvernement dans les régions en difficulté dans le Sud. Cela va de la mise en place du projet « titre-vert » à la création d’un pipeline reliant Efaho, Amboasary et Ambovombe, en passant par la construction des Centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale, ainsi que les différents projets dans le domaine de la santé et de l’éducation », précise 2424.mg.
Pour sa part, Issa Sanogo a dit son ressenti de sa dernière visite dans le Sud de Madagascar.
« Lorsque j’ai visité le Grand Sud de Madagascar, j’ai vu le visage humain de la crise climatique mondiale. Des femmes, des enfants et des familles mangent des cactus ou des criquets pour survivre à cette sécheresse et plus d’un demi-million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Cela se produit dans un pays et une région qui ont le moins contribué au changement climatique », a-t-il ajouté. « J’ai rencontré des familles qui m’ont dit avoir dû vendre tous leurs biens personnels, jusqu’à leurs casseroles, pour acheter de petites quantités de nourriture qui ne leur permettront pas de tenir longtemps », a expliqué le Coordinateur humanitaire. « Il est impératif que le monde agisse maintenant pour aider ces familles », a-t-il souligné.
« Le monde ne peut pas détourner le regard. Les habitants de Madagascar ont besoin de notre soutien, maintenant et à l’avenir », a ajouté le représentant de l’ONU à Madagascar. « J’appelle la communauté internationale à faire preuve de solidarité avec les communautés du Grand Sud, qui subissent de plein fouet la crise climatique, et à proposer les financements nécessaires pour éviter une catastrophe humanitaire aujourd’hui et permettre aux populations de devenir plus résilientes demain », a-t-il conclu.
Les effets dévastateurs de la sécheresse la plus aiguë depuis plus de 40 ans, combinés aux tempêtes de sable et aux parasites, ont rendu presque impossible pour les habitants du sud de Madagascar de cultiver leur propre nourriture depuis au moins trois ans maintenant, laissant plus de 1,6 million de personnes dans le besoin d’une assistance humanitaire.
En raison de la sécheresse qui sévit dans le Grand Sud, plus de 1,3 million de personnes sont confrontées à la faim, dont près de 30 000 à des conditions de famine potentiellement mortelles.
La situation humanitaire désastreuse conduit les familles à retirer leurs enfants de l’école afin qu’ils puissent participer aux tâches quotidiennes, notamment à la recherche de nourriture et d’eau. La violence sexiste et la maltraitance des enfants ont augmenté, et les gens quittent les zones rurales pour les zones urbaines à la recherche de nourriture et de services.
Les organisations humanitaires à Madagascar ont considérablement étendu leurs opérations en 2021, atteignant près de 880.000 personnes avec une assistance vitale, en complément des efforts du gouvernement dans le cadre de son Plan national de réponse à la crise dans le Grand Sud.
Cependant, avec le pic de la période de soudure (janvier à avril) qui approche rapidement, il est essentiel que la réponse s’intensifie.
« Alors que les donateurs ont généreusement contribué pour plus de 110 millions de dollars sur les 224,5 millions de dollars requis dans le cadre de l’appel éclair révisé (qui va de janvier 2021 à mai 2022), il faut immédiatement davantage pour permettre aux organisations humanitaires de fournir de la nourriture, de l’eau, des services de santé et des traitements nutritionnels vitaux à près de 1,3 million de personnes dans le Grand Sud dans les mois à venir. », affirme l’ONU.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Messages
26 novembre 2021, 17:43, par taque
Bonjour, en lisant l’article ci- dessus je me pose une question ? vous faites quoi a part lancer des appels à l’aide internationale, tous les pays composant l’Onu ne sont pas capables de réunir 200 millions de dollars ? pourtant toutes vos organisations dépensent bien plus à payer la gestion de l’humanitaire ! si vous commenciez par faire ce pourquoi on fait des dons c’est a dire aider les gens et ensuite payer tous les intervenants la donne ne serait pas la même il me semble ! tous les ans on fait des dons et on s’aperçoit que en fin de compte l’argent que l’on donne n’arrive jamais a la destination pour la quelle on a fait le don mais reste sur le compte en banque pour faire des bénéfices ou pour payer tous les gens qui gravitent autour de cette manne qui est la misère humaine, il serait peut ’être temps de changer un peu quand tout un peuple meurt de faim vous ne croyez pas ! merci de me lire