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Un gain possible de 9,3 milliards d’euros par an pour les agriculteurs
5 avril 2022
La guerre en Ukraine a rendu encore plus critique pour l’Union européenne de renforcer son agriculture de manière à garantir l’approvisionnement à court terme et à préserver la résilience à long terme. Dans l’état actuel des choses, la croissance du secteur agricole de l’UE s’est faite au détriment de la santé environnementale, la dégradation des sols coûtant près de 100 milliards d’euros et menaçant l’approvisionnement futur en cultures. Les agriculteurs doivent être au centre des solutions pour inverser ces tendances ; s’ils sont soutenus pour prendre des mesures intelligentes face au climat, l’UE pourrait restaurer la santé des sols de plus de 14 % de ses terres agricoles totales pour lutter contre les futurs chocs alimentaires et ajouter jusqu’à 9,3 milliards d’euros par an aux revenus des agriculteurs d’ici 2030. Les résultats proviennent d’une enquête du Forum économique mondial menée auprès de 1 600 agriculteurs de sept pays représentant 75 % de la base d’agriculteurs de l’UE.
Un nouveau rapport du Forum économique mondial suggère que si un agriculteur sur cinq passe à des pratiques plus adaptées face au changement climatique, cela renforcera la résilience de l’Union européenne face aux chocs de l’approvisionnement alimentaire et remédiera aux pires effets du changement climatique.
La croissance du secteur agricole de l’UE s’est faite au détriment de la santé environnementale, la dégradation des sols coûtant près de 100 milliards d’euros, en grande partie à cause de la perte de productivité, qui menace l’approvisionnement futur en cultures. De plus, l’agriculture représente 10 % des émissions de gaz à effet de serre de l’UE et constitue un élément essentiel de la lutte contre le changement climatique.
Un nouveau rapport du Forum économique mondial, « Transforming Food Systems with Farmers : A Pathway for the EU », lancé hier par la EU Carbon+ Farming Coalition, formule des recommandations sur la manière de travailler avec les agriculteurs pour renforcer les systèmes alimentaires de l’UE. Rédigé en collaboration avec Deloitte et NTT Data, il est basé sur les idées d’agriculteurs de sept pays qui constituent la majorité de la base d’agriculteurs de l’UE. L’enquête auprès des agriculteurs a été conçue et mise en œuvre par la Coalition de l’UE pour faire la lumière sur les principaux obstacles à la mise à l’échelle de solutions agricoles intelligentes face au climat.
Les résultats se concentrent sur quatre domaines susceptibles de stimuler l’adoption de pratiques intelligentes face au climat chez les agriculteurs :
Les agriculteurs ont besoin de formes innovantes de capital initial, de sources de revenus garanties et de solutions d’assurance pionnières. Cela reflète le fait que quatre agriculteurs sur cinq interrogés considèrent la durabilité comme une nécessité, mais seulement deux sur cinq la considèrent comme bonne pour les affaires.
De nouvelles technologies intelligentes face au climat doivent continuer à être développées et leurs coûts réduits pour permettre l’accès. À l’heure actuelle, l’adoption des pratiques numériques est à la traîne, avec un taux d’adoption de 31 % par les agriculteurs contre 44 % pour les autres pratiques intelligentes face au climat.
Les agriculteurs doivent être aidés à comprendre les gains tirés d’un changement des pratiques, avec un accès à des plateformes de partage, à un apprentissage entre pairs ou à des démonstrations d’enseignement à la ferme. À l’heure actuelle, seuls 25 % des agriculteurs déclarent avoir une “bonne” ou une « très bonne » connaissance du sujet.
L’UE doit définir les bonnes politiques pour conduire la mise en œuvre des réformes environnementales, tout en permettant aux États membres d’adapter les politiques aux conditions locales. Cette flexibilité a jusqu’à présent abouti à 166 éco-régimes différents identifiés dans 22 projets de plans stratégiques dans 21 États membres.
Si 20 % supplémentaires d’agriculteurs européens adoptaient des pratiques intelligentes face au climat, d’ici 2030, l’UE pourrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre agricoles d’environ 6 % ; restaurer la santé des sols de plus de 14 % de ses terres agricoles totales, améliorant ainsi la biodiversité et la résilience des systèmes alimentaires ; et – selon le niveau de mise en œuvre – ajouter 1,9 à 9,3 milliards d’euros par an aux revenus des agriculteurs.
« Aucune région du monde ne sera épargnée par les menaces imminentes qui pèsent sur nos systèmes alimentaires interconnectés, le climat et les écosystèmes naturels dont ils dépendent », a déclaré Sean de Cleene, membre du comité exécutif et responsable de l’Initiative des systèmes alimentaires du Forum économique mondial. « La guerre actuelle en Ukraine nous rappelle que nous ne pouvons pas ignorer la vulnérabilité de nos systèmes alimentaires. Qu’il s’agisse d’un conflit ou du changement climatique, la sécurité de nos systèmes alimentaires mondiaux est de plus en plus menacée. »
« L’UE prend conscience de l’importance de remodeler ses systèmes alimentaires, reconnaissant le rôle essentiel de ces systèmes dans la réalisation du Green Deal et d’un avenir durable et dynamique. Travailler avec les agriculteurs, en particulier la prochaine génération d’agriculteurs européens, sera essentiel pour garantir que cette transition soit inclusive et efficace », a déclaré Diana Lenzi, présidente du Conseil européen des jeunes agriculteurs (CEJA). « Nous ne pouvons pas oublier que le compte à rebours est déclenché ».
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