Prévu pour avoir lieu du 4 au 6 septembre à Nairobi, le Sommet africain sur le climat (ACS) réunira des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs politiques, des organisations de la société civile, le secteur privé, des institutions multilatérales et des représentants de la jeunesse de toute l’Afrique et au-delà pour relever les défis urgents posés par changement climatique et favoriser la collaboration pour un avenir durable. Guidée par le thème « Stimuler la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l’Afrique et le monde », l’Afrique, par le biais de l’ACS, cherchera à consolider l’action climatique mondiale autour du financement climatique et du développement positif pour le climat, à consolider sa position sur le changement climatique à l’avenir, et utiliser le Sommet pour présenter son immense potentiel d’action climatique et attirer de nouveaux partenariats dans la croissance verte, en particulier dans des secteurs de niche tels que les énergies renouvelables, l’agriculture durable et les minéraux critiques, entre autres.

« Une plate-forme au continent africain »

« En tant que Kenya, nous sommes profondément honorés d’avoir été choisis par l’Union africaine et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour accueillir à la fois le tout premier Sommet africain sur le climat et la Semaine africaine du climat en 2023. Nous reconnaissons l’énorme tâche qui nous ont été confiés et assurer à nos co-organisateurs, la Commission de l’Union africaine et la CCNUCC, et le monde entier d’un événement jumelé réussi du 4 au 8 septembre ici à Nairobi. En tant que Kenya, nous avons un solide héritage de catalyseur de l’action climatique mondiale et sommes heureux que nous soyons guidés dans l’organisation du Sommet africain sur le climat et de la Semaine africaine du climat par notre président, S.E. le Dr William Ruto, qui est également l’actuel président du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC) », a déclaré Hon Soipan Tuya, secrétaire du Cabinet du Kenya pour l’environnement, le changement climatique et la foresterie.
Elle a ajouté : « Le Sommet africain sur le climat offre une plate-forme au continent africain pour consolider son potentiel et son point de vue sur l’action climatique, tirer des leçons du reste du monde et façonner collectivement des solutions de financement climatique qui autonomisent le continent et inspirent le monde. Le Kenya jouera son rôle en veillant à ce que les objectifs du Sommet africain sur le climat tels qu’établis par l’Union africaine soient atteints ».

« Le sommet fournira une plate-forme aux décideurs politiques et aux acteurs du secteur privé pour discuter et développer des solutions de financement climatique pour les économies africaines », a déclaré M. Joseph Nganga, PDG du Sommet sur le climat en Afrique. « En tant que pays à revenu faible et intermédiaire, nous nous engageons à poursuivre une approche holistique qui associe croissance économique, action climatique, coopération mondiale et développement inclusif. Nous adoptons un programme de croissance verte, en adoptant une vision de la courbe des coûts mondiaux, en garantissant des engagements d’achat anticipés, en accélérant les investissements pour résilience et assurer des transitions justes. Nous jouons notre rôle pour résoudre la crise mondiale et forger un avenir durable pour tous ».

Le changement climatique est indéniablement l’un des défis mondiaux les plus pressants de notre époque. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les températures mondiales ont augmenté d’environ 1 degré Celsius depuis 1900. Les conséquences de l’inaction sont désastreuses, avec des effets dévastateurs sur les écosystèmes, la santé publique et les économies du monde entier.

63 % de la population africaine a moins de 25 ans

Reconnaissant le rôle vital des jeunes dans la formation de notre avenir collectif, le Sommet africain sur le climat 2023 met fortement l’accent sur l’amplification des voix des jeunes. Le Fonds des Nations Unies pour la population estime qu’environ 63 % de la population africaine a moins de 25 ans, ce qui représente une occasion précieuse d’exploiter sa passion, son innovation et sa détermination pour un progrès durable. Le Sommet vise donc à autonomiser les jeunes en tant qu’acteurs clés de l’action climatique, en leur fournissant une plate-forme pour présenter leurs points de vue et contribuer à façonner un avenir inclusif et durable.

Pour réaliser un changement transformationnel, il est crucial d’adopter un nouveau récit qui transcende les frontières traditionnelles et favorise la collaboration. Le Sommet africain sur le climat cherche à remettre en question le débat désuet Nord contre Sud en mettant l’accent sur l’interdépendance des défis mondiaux et l’importance de la responsabilité partagée. Ce nouveau récit favorise non seulement le dialogue entre les parties prenantes, mais met également en évidence le potentiel de solutions collaboratives qui tirent parti des forces et des ressources de toutes les régions.