
C’était un 30 juin
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24 août 2012, par
Depuis jeudi 23 août, le comité de direction du Fonds vert pour le climat s’est réuni à Genève, en Suisse, afin de trouver des sources de financement destinées aux pays en développement afin de faciliter leur transition énergétique et leur adaptation au réchauffement climatique.
Créé en 2011, lors de la conférence de Durban (Afrique du Sud), le Fonds vert pour le climat tente de rassembler des sources de financement, soit 100 milliards de dollars (80,6 milliards d’euros) par an d’ici 2020. Fond supplémentaire aux fonds existants, comme le Fonds pour l’environnement mondial, créé en 1991, le Fonds vert pour le climat.
Des négociations mondiales sans aboutissement
Présidente du Fonds vert pour le climat entre 2006 et le 1er août 2012, Monique Barbut est dubitative vis-à-vis des négociations mondiales sur le climat. Dans une interview dans “Le Monde”, cette dernière a expliqué qu’aucun engagement n’a été pris pour la période de 2012 à 2020. « Depuis Copenhague en 2009, la négociation ne porte plus sur les engagements de réduction quantitative des émissions de gaz à effet de serre, alors que c’est ce qui compte. On ne discute que sur des sujets accessoires, tels que les modalités du Fonds vert pour le climat. Le problème, c’est que dans quinze ans, nous disent les scientifiques, il n’y aura plus rien à faire pour empêcher le changement climatique, il sera trop tard », s’est-elle alarmée.
Face à une situation complexe et bloquée, Monique Barbut a préconisé des positions volontaristes de la part des Européens, « mais pas volontaristes vis-à-vis de l’Europe, parce que les Européens ont assez donné — ils sont les seuls à avoir pris de vrais engagements et à s’y tenir — mais vis-à-vis des autres ». Cette volonté pourrait passer par « une taxe climatique aux frontières », qui s’apparente à du protectionnisme environnemental.
Cette dernière a expliqué que les Européens « pourraient imposer à l’entrée de l’Europe une taxe sur les produits qui, par leur processus de fabrication, contiennent plus de CO2 que ce qui est autorisé pour les produits fabriqués en Europe ». Les pays les plus pauvres seraient exemptés et une partie des recettes reçue par cette taxe serait allouée à l’aide aux pays les plus pauvres ou au Fonds vert pour le climat.
« La négociation climat est morte »
Cette dernière a indiqué que si rien n’est fait, les négociations n’aboutiront jamais alors que le temps est compté : « Aujourd’hui, soit on reste dans l’hypocrisie en parlant d’un engagement pour 2020, soit on affirme qu’on veut vraiment stabiliser les émissions, et dans ce cas, on met tout le monde à égalité au travers d’une démarche commerciale ».
Cette extrémité est expliquée par la volonté des États-Unis, des grands pays émergents et des pays producteurs de pétrole de ne pas aller au fond de la discussion, préférant conforter leur croissance économique ou niant l’implication humaine dans les changements climatiques, comme l’a fait le gouvernement de Georges W. Bush. À l’heure actuelle, les conséquences du changement climatique persistent. D’après le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Michel Jarraud, « le changement climatique devrait entraîner une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des sécheresses ». Selon lui, les autorités doivent abandonner « les approches au coup par coup » afin de mettre en place « des politiques nationales concertées de lutte contre la sécheresse fondées sur la gestion des risques », a-t-il déclaré à l’Agence France Presse.
Céline Tabou
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