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Bilan du mois de juillet par l’Organisation météorologique mondiale
14 août 2018
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les phénomènes météorologiques violents, dont des températures extrêmes et des précipitations catastrophiques, ont marqué le début de l’été dans l’hémisphère nord. Les mois de juin et de juillet ont été exceptionnellement chauds, avec d’importantes conséquences.
Le Japon, où de nombreux records de cumuls de précipitations sur 24 heures ont été battus, fait face aux pires inondations et glissements de terrain des dernières décennies. Selon les chiffres officiels publiés par le gouvernement japonais le 10 juillet, plus de 150 personnes ont perdu la vie et le nombre de victimes devrait continuer d’augmenter. Quelque 10 000 foyers ont été détruits ou inondés.
Dans de nombreux sites d’observation, les précipitations totales étaient de deux à quatre fois plus élevées que la moyenne mensuelle pour un mois de juillet. Ainsi, 1 800 mm de pluie ont été relevés sur l’île de Shikoku, 1 200 mm dans la région de Tokai, 900 mm dans le nord de l’île de Kyushu, 600 mm dans la région de Kinki et 500 mm sur l’île de Chugoku. Ces fortes précipitations ont entraîné un grand nombre de glissements de terrain, de crues et d’inondations.
Le 11 juillet, le typhon Maria a atteint la côte chinoise, dans la province du Fujian. Aux abords de la partie septentrionale de la province chinoise de Taiwan, des vents de 175 km/h ont été relevés, accompagnés de rafales de 250 km/h, soit l’équivalent d’un ouragan de catégorie 3 sur l’échelle Saffir-Simpson. Le 10 juillet, le Centre météorologique national de l’Administration météorologique chinoise (CMA) avait diffusé un avis de typhon (alerte rouge) et enclenché une procédure d’intervention d’urgence.
Le 28 juin, à Qurayyat, au sud de Mascate, sur la côte du Sultanat d’Oman, une température minimale quotidienne de 42,6 °C a été enregistrée, ce qui signifie que la température n’est pas descendue en dessous de ce chiffre pendant la nuit. Bien que les minima les plus élevés ne constituent pas une catégorie à part entière dans la base de données des extrêmes météorologiques et climatologiques de l’OMM, on estime qu’il s’agit du minimum le plus élevé jamais relevé par un thermomètre.
À Ouargla, dans le Sahara algérien, une température maximale de 51,3 °C a été constatée le 5 juillet. Tout semble indiquer qu’il s’agirait de la température la plus élevée jamais relevée en Algérie par des instruments fiables. En effet, selon la base de données des extrêmes météorologiques et climatologiques de l’OMM, le record africain de température est actuellement détenu par la ville tunisienne de Kebili, où le thermomètre est monté à 55 °C en juillet 1931. Mais la fiabilité des relevés de température effectués pendant la période coloniale en Afrique a été remise en question.
Aux États-Unis, la station de Furnace Creek, dans le parc national de la Vallée de la mort, en Californie, a relevé une température de 52,0 °C le 8 juillet. Cette station détient le record de la température la plus élevée observée sur la Terre, qui est de 56,7 °C, le 10 juillet 1913.
D’autres régions de la Californie ont également subi des températures extrêmes. Au centre-ville de Los Angeles, un nouveau record de température minimale nocturne de 26,1 °C a été enregistré le 7 juillet. À Chino, près de Los Angeles, une température record de 48,9 °C a été relevée. Le 6 juillet, un record absolu de 45,6°C a été établi à l’aéroport de Burbank, le dernier datant de 1971 (45°C) et à l’aéroport de Van Nuys, le Service météorologique national des États-Unis a enregistré une température record de 47,2°C.
Au même moment, certaines régions de l’est du Canada étaient surprises par le retour momentané de conditions hivernales, de la neige faisant son apparition dans certaines parties de Terre-Neuve et au cap Breton (Nouvelle-Écosse) et la température descendant jusqu’à ─1 °C à St John’s et à Halifax. Les conditions hivernales sont rares à cette période de l’année, ce phénomène n’ayant pas été observé depuis 1996.
Dans une grande partie du nord de la Sibérie, la température était exceptionnellement élevée en juin 2018. Cette tendance s’est poursuivie la première semaine de juillet. Le Centre hydrométéorologique de la Sibérie occidentale a diffusé un avis de tempête et la température n’est pas descendue en dessous de 30 °C pendant plus de cinq jours, conditions qui devraient perdurer du 9 au 16 juillet. En raison de ces conditions, le risque d’incendie, de perturbation de l’approvisionnement en énergie, des transports et des services publics, ainsi que de noyade pour les personnes qui tentent d’échapper à la chaleur en se baignant, est élevé. Dans la région de Krasnoïarsk, des anomalies quotidiennes de 7 °C au-dessus de la normale ont été enregistrées et les incendies mettent déjà en péril quelque 80 000 hectares de forêt.
En Europe, le Centre climatologique régional pour la surveillance du climat, établi par l’OMM et exploité par le Service météorologique allemand (DWD), a diffusé un bulletin de veille climatique assorti de conseils relatifs à la sécheresse et aux températures plus élevées que la normale, valable jusqu’au 23 juillet. Ces orientations, utilisées par les services météorologiques nationaux pour diffuser leurs alertes et leurs prévisions, indiquaient que l’épisode de sécheresse et les températures supérieures à la normale perdureraient dans le nord de l’Europe (de l’Irlande aux États baltes et au sud de la Scandinavie). Selon les prévisions, les anomalies de température hebdomadaires pourront être comprises entre +3 °C et +6 °C. La probabilité que les précipitations soient inférieures au tercile le plus bas est supérieure à 70 %. Cet épisode de sécheresse pourrait s’accompagner de pénuries d’eau, d’orages localisés, d’incendies et de pertes de récolte.
Dans certaines régions du nord de l’Europe, le mois de juin a été le plus sec et le plus chaud jamais enregistré.
Après un mois de juin exceptionnellement chaud, la vague de chaleur qui sévissait au Royaume-Uni s’est poursuivie en juillet. Le 10 de ce mois, le Service météorologique britannique (Met Office) a indiqué que la température était demeurée supérieure ou égale à 28 °C pour la 16e journée consécutive dans certaines régions du pays.
Le nombre d’épisodes de chaleur et de précipitations extrêmes augmente en raison des changements climatiques. Même s’il n’est pas possible d’établir un lien de cause à effet entre les changements climatiques et les phénomènes extrêmes observés en juin et en juillet, ces derniers s’inscrivent dans la tendance générale à long terme due à la hausse des concentrations de gaz à effet de serre.
Les études récentes sont nombreuses à montrer que la probabilité d’occurrence des phénomènes extrêmes avait, directement ou indirectement, subi l’influence des activités humaines. Sur 131 études publiées de 2011 à 2016 dans le Bulletin of the American Meteorological Society, 65 % ont permis de déterminer que la probabilité d’occurrence de ces phénomènes dépendait fortement des activités anthropiques.
L’influence des activités humaines sur les précipitations extrêmes s’est avérée plus difficile à déterminer.
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16 août 2018, 10:07, par Maillot Joseph Lucay
Le climat de la terre a toujours fonctionné avec la précision d’une horloge atomique . Et sauf évènement exceptionnel tel qu’une éruption volcanique d’un grand volcan qui aurait projeté d’énormes quantités de cendre et de gaz dans l’atmosphère pour modifier sensiblement le climat , celui ci a toujours été constant depuis la dernière ère glaciaire .
Depuis environ 15000 ans, les saisons se sont succédées avec des températures identiques .. Certes il y a eu des courtes périodes pendant lesquelles les températures hivernales sont descendues très bas et les températures estivale ont été très chaudes notamment au 17eme siècle pendant lequel nous avons eu une petite ère glacière, mais d’une manière générale , depuis 15000 ans le climat de la terre a été très stable .
Si depuis quelques années nous battons chaque année des records de chaleur en été et des records de froid en hiver ce n’est par ce que des volcans auraient projeté dans notre atmosphère d’énormes quantités de poussière et de gaz mais parce que l’activité industrielles des hommes a modifié petit à petit la composition de l’atmosphère .
Depuis la moitié du 19eme siècle la quantité de gaz effet de serre et de poussière envoyée dans l’atmosphère par les hommes a été chaque année de plus en plus importante et il semblerait que notre atmosphère est arrivée actuellement à un point de saturation pour toute ses composantes .
Dans les années 1980 nous avons compris que c’était les gaz utilisés dans les frigidaires ou dans les circuits de refroidissement de nos climatiseurs qui creusaient des trous dans la couche d’ozone et nous avons réagi pour endiguer le phénomène . Mais lorsque nous constatons que toutes les composantes de notre atmosphère sont arrivées à un point de saturation il faut bien admettre que nous sommes arrivés à un point de non retour et que chaque année nous continuerons de battre les records de température élevée ou basse.
La seule solution pour arrêter l’emballement de la machine thermique qui est déjà commencé et qui va s’accélérer naturellement même sans l’activité humaine, puisque la fonte des glaces des pôles et le dégel du permafrost des terres polaires créent automatiquement chaque année les conditions pour augmenter la chaleur en été et le froid en hiver , c’est un changement radical de civilisation et de mode de vie qui diminue brutalement les gaz à effet de serre que nous produisons actuellement qu’il nous faut réaliser mais c’est aussi un engagement dans une action préventive l’échelle de la planète pour résorber rapidement l’excès de gaz effet de serre que l’atmosphère contient déjà que nous devons prendre .
Malheureusement vu le temps qu’il faut pour que les hommes puis changer radicalement leur civilisation et leur mode de vie , il est probablement déj trop tard . Le seul changement que nous pourrons réaliser sera de nous adapter aux modifications de notre climat et de supporter les chaleurs et les froids de plus en plus grands ainsi que des cyclones et tempêtes de plus en plus dévastateurs . On peut bien entendu faire confiance au génie humain pour s’adapter mais sauf miracle le sort de l’humanité semble déjà fixé .