Transférer aux pays du sud les moyens et la technologie nécessaire pour faire face

25 août 2008

Le Camerounais Belmond Tchoumba, membre de la "Fédération internationale des amis de la terre" a exprimé vendredi, dans un entretien à APA, sa préoccupation face aux rapports établis entre la forêt et les changements climatiques dans le cadre des négociations d’Accra.
« Nous sommes préoccupés par le fait que la forêt dans ces négociations soit réduite à une question du commerce du carbone », a déclaré Belmond Tchoumba.
« Nous souhaitons que les forêts soient exclues de toutes négociations », a-t-il souligné dans la capitale ghanéenne où se tient la conférence internationale sur les changements climatiques en présence de plus de 1.600 délégués venus du monde participer aux négociations.
M. Tchoumba a souhaité que les pays du nord puissent s’engager à réduire leurs émissions de gaz à effets de serre et « ce sera la véritable solution aux changements climatiques ».
« Il faut que les pays développés puissent transférer aux pays du sud, comme convenu dans le protocole de Kyoto, les moyens et la technologie nécessaire pour faire face à la question du changement climatique », a expliqué Belmond Tchoumba.

Sources APA


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