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22 millions de personnes déplacées l’an dernier à cause du climat
18 septembre 2014, par
Le Conseil norvégien pour les réfugiés a rendu public un rapport fait état de nombre plus importants de réfugiés climatiques que de réfugiés des conflits en 2013. Selon ce rapport 22 millions de personnes ont été déplacées l’an dernier en raison de catastrophes naturelles.
Le rapport indique que trois fois plus de personnes sont des réfugiés dus au climat qu’aux conflits, « ce qui prouve l’urgence à s’attaquer au changement climatique », a assuré l’étude du Norwegian Refugee Council (Conseil norvégien pour les réfugiés). L’organisation indépendante spécialisée dans l’aide d’urgence a publié son rapport avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi 23 septembre au siège des Nations unies à New York.
Le rapport s’est alarmé de la situation qui « est en train de s’aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970 », en raison de la montée de l’urbanisation des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables. « L’urbanisation rapide a accentué la vulnérabilité même de pays à revenu moyen comme les Philippines » a expliqué Jan Egeland, secrétaire général du NRC.
Ce dernier a ajouté que « vu du nombre croissant de personnes vivant et travaillant dans les zones à risque », la tendance à la hausse du nombre de réfugiés climatiques « va se poursuivre et devrait être exacerbée par les effets du changement climatique qui causeront de plus en plus d’événements extrêmes à l’avenir ».
L’étude met en avant les résultats des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a assuré que l’activité humaine est responsable du nombre croissant de ces désastres. Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l’an dernier se trouvaient en Asie, a indiqué l’étude.
Prenant l’exemple des Philippines, ces îles ont subi l’an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui ont déplacé près de 5,8 millions de personnes.
Du point de vue de leur population, huit des 20 catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, laissant présager que l’Afrique risque de plus en plus d’être touchée en raison de la croissance plus forte qu’ailleurs de sa population.
Concernant les pays développés, le Japon est en tête des Etats touchés par de graves catastrophes. Le typhon ayant frappé la région de Chubu (centre) aura entrainé un exode. Pareil aux Etats-Unis avec les tornades dans l’Oklahoma (sud), et au Canada avec les inondations en Alberta (ouest) qui ont déplacé ensemble 600.000 personnes.
« De plus en plus de personnes sont exposées à un risque de déplacement. La plupart des catastrophes sont autant d’origine humaine que naturelle. La concentration d’individus dans des zones à risque où l’habitat est souvent précaire ne fait qu’accroître la probabilité d’une catastrophe », a expliqué Alexandra Bilak, directrice de la recherche et des politiques de l’Observatoire.
Ancien coordonnateur de l’ONU pour l’aide d’urgence, Jan Egeland a appelé les politiques à faire de cette question des déplacés une priorité, à l’occasion des discussions en vue d’un accord sur le changement climatique en 2015. « Les gouvernements doivent s’assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d’une façon qui respecte les populations vulnérables », a noté le rapport.
Alexandra Bilak a précisé que « ces situations de déplacement prolongé sont alarmantes, d’autant que l’on manque d’informations sur le devenir des personnes ».
Pour le NRC, la communauté internationale doit mettre rapidement cette question des déplacements à l’agenda des négociations en cours au sein de l’ONU sur les futurs Objectifs de développement durable, qui doivent prendre la suite des Objectifs du Millénaire pour le développement dont l’échéance arrive en 2015.
« Des mesures doivent être prises pour prévenir les catastrophes mais aussi pour renforcer la protection des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et répondre à la complexité croissante de leur situation. Il faut passer de la réponse d’urgence à une réponse durable permettant de stabiliser ces personnes », a assuré Alexandra Bilak.
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