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Les Sundarbans
19 septembre 2013
Illustration concrète du réchauffement climatique avec la région des Sundarbans. Deux de ses îles ont déjà disparu sous les eaux.
Les Sundarbans sont une région faite d’innombrables bras et canaux du Gange qui descendent vers le golfe du Bengale. On y trouve la plus grande forêt de mangrove du monde. La région, caractéristique du Bengale, est à cheval sur l’Inde (dans le Bengale occidental) et le Bangladesh. Elle a été classée patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un espace fragile, dans le golfe du Bengale, le niveau de la mer augmente chaque année de 3,14 millimètres, contre une moyenne de 2 millimètres dans les autres océans. Cette différence est liée à la fonte des glaciers de l’Himalaya. Depuis 1975, malgré la construction de digues, deux îles des Sundarbans ont disparu sous les eaux provoquant le déplacement de 6.000 habitants. Les prévisions portent à 30.000 le nombre de familles qui devront migrer d’ici 2020, lorsque 15% des terres auront disparus.
Le déplacement de 6.000 personnes
Chaque année, entre septembre et novembre, à la saison des cyclones, les habitants des Sundarbans voient la mer grappiller leur terre. Dans le même temps, c’est la plus grande surface de mangrove au monde qui diminue, son existence même est menacée par les fortes tempêtes cycloniques, la démographie ingérable, la montée des eaux, les inondations côtières et l’érosion. Les scientifiques estiment que l’île de Sagar sera la plus touchée, avec plus de 30.000 personnes déplacées. Selon les estimations, entre 2001 et 2010, près de 63 km carrés de terres ont été submergés. Environ 1,35 million de personnes sont actuellement exposées à un risque fort de montée des eaux, d’inondations et de tempêtes.
Le phénomène s’accélère. Au cours des 25 dernières années, le taux d’augmentation relative du niveau de la mer a été proche de 8 mm/an, soit nettement plus que le taux de 3.14mm/anr dans la décennie précédente. Sugata Hazra, directeur de l’Ecole d’études océanographiques de l’Université Jadavpur à Calcutta, a travaillé sur les Sundarbans. "Ces dernières années, il y a eu quatre cyclones — Sidr, Nargis, Bijli et Aila — dans la partie nord de la baie du Bengale, explique-t-il. Bien que la fréquence de ces tempêtes et cyclones a diminué, leur intensité semble augmenter, probablement en raison de la hausse des températures de surface de la mer", ce qui fragilise d’autant plus la terre. Selon ses prévisions, la pré-mousson devrait être particulièrement violente en 2015.
Augmentation alarmante des eaux
Les terres sont touchées, et avec elles les forêts. En vingt ans, les zones forestières ont baissé de 5%. Autre facteur : la pollution. Les mangroves du delta des Sundarbans, qui participent à sa renommée — 63 des 69 espèces de mangroves répertoriées en Inde y seraient recensées — sont au contact des déchets domestiques et industriels charriés par les rivières. Métaux lourds, pesticides, eaux usagées, sont suspectés de modifier l’environnement côtier.
Le gouvernement a pris la mesure de ces bouleversements, avec un plan d’action sur les changements climatiques rendu public en mars 2013 et le lancement de nouvelles études scientifiques. Il s’agit de se préparer à l’inévitable.
Source : Bulletin électronique du ministère des Affaires étrangères
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