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Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone
15 septembre 2004
’Sauvons notre ciel : une planète respectueuse de l’ozone, tel est notre objectif’, c’est le mot d’ordre de la Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone. Ce composant atmosphérique nous protège des rayons les plus nocifs du soleil. Près de 20 ans après la signature du Protocole de Montréal, l’humanité semble avoir renversé la tendance : dans 50 ans, elle pourra avoir réparé les dégâts.
La couche d’ozone vaut bien une Journée mondiale. C’est dans les années soixante-dix que des observations de chercheurs britanniques ont dévoilé d’importantes pertes d’ozone en Antarctique. La situation était déjà dramatique, confirmée en 1985 lors des premières mesures. La diminution de la couche d’ozone était tellement importante que les scientifiques ont d’abord cru que leurs instruments étaient défaillants.
Composé de trois atomes d’oxygène, l’ozone est une molécule vitale pour la vie sur terre. Sa couche se situe dans la stratosphère, au-dessus des nuages, entre 10 et 50 kilomètres d’altitude. Bien qu’au sol, l’ozone soit nuisible à la santé - il s’agit d’un constituant principal des nuages de pollution d’origine photochimique -, sa présence dans la haute atmosphère permet d’absorber une partie des rayons ultra-violets du soleil. Sans cette couche protectrice, c’est un risque accru de cancers de la peau et des dommages sur la végétation, productrice de l’oxygène indispensable à la vie.
La destruction d’ozone a d’abord été détectée au-dessus du Pôle Sud. La réduction de la dimension de la couche a été détectée à différentes lattitudes, mais c’est au-dessus de l’Antarctique que les dégâts sont les plus graves. Sur une superficie d’environ 20 millions de kilomètres carrés, la couche est détruite sur plusieurs kilomètres. C’est ce que l’on appelle le trou dans la couche d’ozone.
Il a également été prouvé que ce sont les activités humaines qui sont responsables de ce dérèglement. Principaux accusés : les CFC (chloro-fluoro-carbures) couramment utilisés dans les aérosols, les climatisatiseurs, les réfrigérateurs et certains types d’emballages.
Un composant azoté que l’on trouve à la sortie des réacteurs d’avion est également un facteur de destruction de l’ozone. Rejetés dans la haute atmosphère, les CFC réagissent au contact de l’ozone et transforment ce dernier en oxygène, incapable de filtrer les ultra-violets.
Sur ce problème qui engage la survie de l’humanité, les dirigeants politiques ont su réagir à temps. Le premier traité mondial pour réduire les CFC fut la signature du protocole de Montréal en 1987, avec pour objectif la réduction de moitié de leur production et de leur émission à l’horizon 2000. Deux amendements à cet accord ont été adoptés par la suite à la lumière des avancées de la recherche scientifique et de la meilleure compréhension du problème.
Le protocole prévoit des clauses spécifiques pour plusieurs groupes de pays en situation particulière. C’était notamment le cas pour les pays du Sud qui, consommant peu de substances décomposant l’ozone, craignaient que l’application du protocole ne fasse obstacle à leur développement. Son "objectif final" est "l’élimination" des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il est entré en vigueur à la date prévue, le 1er janvier 1989, après avoir été ratifié par 29 pays et la Communauté économique européenne.
Ces signataires représentaient approximativement 82% de la consommation mondiale en substances qui appauvrissent la couche d’ozone ; depuis de nombreux autres pays ont rejoint leurs rangs. En février 2003, 184 pays avaient ratifié le Protocole de Montréal.
Les principaux CFC ne sont plus produits par aucun des signataires après la fin de l’année 1995, excepté en quantités limitées pour des usages primordiaux comme en médecine.
Alors qu’aujourd’hui, le trou d’ozone atteint sa taille maximale, les scientifiques estiment que la tendance va être renversée. Les premières estimations montrent qu’un retour avant la situation de 1980 aura lieu vers 2050. Mais les experts préviennent également que si les dirigeants de la planète avaient tardé davantage pour faire de la lutte contre la destruction de l’ozone une priorité politique et mettre des moyens à la hauteur de cette ambition, les dégâts apportés auraient été irrémédiables. La nature n’aurait pas été capable de reconstruire elle-même ce que les activités humaines ont détruit.
M.M.
Réchauffement climatique : le temps presse
Comme pour les rejets de gaz à effet de serre, la destruction de la couche d’ozone est le résultat des activités humaines, et dans les deux cas, les conséquences sont dramatiques : bouleversements climatiques pour l’un, cancers de la peau et dégâts sur la végétation pour l’autre.
Cette semaine sur France Inter, un scientifique annonçait que si il y a près de 20 ans, des engagements politiques forts n’avait pas été pris et appliqués afin de donner une chance à la couche d’ozone de se reconstituer, les dégâts avaient de grandes chances d’être irréversibles. Ces engagements commencent à porter leurs fruits, et on pense que l’on a réussi à inverser la tendance : d’ici 50 ans, la couche d’ozone devrait être réparée.
Avec le réchauffement climatique, l’humanité affronte également un danger majeur provoqué par ses propres activités. Les données sont du même ordre : stopper l’émission de gaz qui contribuent au dérèglement de l’atmosphère.
Cela montre deux choses. Tout d’abord que l’humanité est capable de se mobiliser, de modifier ses comportements et de trouver des technologies alternatives pour préserver l’environnement d’une menace provoquée par ses activités. Ensuite qu’il est essentiel de ne pas tarder à mettre en œuvre cette mobilisation pour se donner une chance de renverser la tendance.
Mais jusqu’à présent, pour la lutte contre le réchauffement climatique, il est bien difficile de remettre en cause une politique énergétique et de déplacements qui contribue à mettre en danger l’humanité. Or l’expérience montre que plus on attend, plus il est difficile d’espérer renverser la tendance.
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