Hausse du niveau de la mer et érosion en Inde

Un îlot disparaît

29 mars 2010, par Sanjiv Dinama

Un îlot situé dans la baie du Bengale, en Inde, a été englouti par les vagues en raison de la hausse du niveau de la mer et de l’érosion, a-t-on appris jeudi dernier de source scientifique.
Cela prouve une fois de plus l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Baptisé "New Moore", cet îlot était situé dans la région des Sunderbans, la plus grande mangrove du monde dans le delta du Gange qui sépare l’Inde du Bangladesh.
« Il n’y a plus trace de l’île. Après avoir étudié les images satellitaires, j’en ai eu la confirmation par des pêcheurs », a déclaré à la presse Sugata Hazra, enseignant au Centre d’études océanographiques de l’Université Jadavpur de Calcutta (Est).
Selon M. Hazra, le réchauffement climatique et l’érosion sont responsables de la disparition de l’île, soulignant que les températures dans la région « ont augmenté de 0,4 degré chaque année ».

20 millions de personnes déplacées d’ici 2050 au Bangladesh

Selon M. Hazra, une île plus grande, appelée Lohachara, a disparu également dans la baie du Bengale en 1996 après le départ de ses 4.000 habitants. Au moins cinq autres îles dans cette région sont menacées par la montée des eaux, selon lui.
Cette partie du monde située entre le Bangladesh et l’Inde est l’une des régions les plus menacées par le réchauffement climatique et certains scientifiques prédisent qu’il y aura 20 millions de personnes déplacées d’ici 2050 en raison de la hausse du niveau de la mer au Bangladesh.


Le tram-train pour lutter contre l’effet de serre

Réduire les émissions de gaz à effet de serre est une urgence. Rappelons qu’à La Réunion, le secteur des transports est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Parmi les mesures annoncées par Didier Robert dans son premier discours de président de Région figure notamment la suppression du tram-train. Or, ce dernier permettrait de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Il représenterait une bouffée d’oxygène pour La Réunion et participerait ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde. De même, l’autonomie énergétique en 2025 à partir des énergies renouvelables est une nécessité. Et à côté de cet aspect, c’est également toute une politique d’investissements qui est remise en cause, au moment où le pays en a le plus besoin avec la montée du chômage.

Sanjiv Dinama

Train

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