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Ouverture de la 15ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique
8 décembre 2009, par
Des délégués de 192 États ont participé hier à l’ouverture de la Conférence internationale sur les changements climatiques de Copenhague. Lors de la cérémonie solennelle, tous les intervenants ont convergé vers un mot d’ordre : « nous avons le pouvoir de sauver le monde maintenant ». L’enjeu est placé très haut, il s’agit de donner la possibilité aux générations futures de vivre dans un monde qui aura réussi à renverser la situation, et trouver les ressources et la volonté de sortir par le haut de la crise.
« We have the power to save the world, now » : « nous avons le pouvoir de sauver le monde, maintenant ». C’est le mot d’ordre sur lequel a été lancé la Conférence internationale sur le changement climatique de Copenhague. C’est en effet la conclusion de la première action du premier événement de la conférence.
Tout a commencé par la projection d’un film réalisé par le pays hôte. Il met en scène le cauchemar d’une petite fille qui se tient d’abord debout dans un paysage aride. Elle voit ensuite une vague énorme déferler et s’accroche à la branche d’un arbre pour ne pas sombrer. Et au moment où elle sent la branche casser, elle pousse un cri et se réveille. C’est alors qu’avec son père, elle va sur site Youtube du COP15, elle voit que la résistance s’organise face au risque de catastrophe et elle reprend espoir. C’est ainsi qu’elle décide de publier son message vidéo. Il tient en une phrase : « s’il vous plaît, aider le monde ! ».
Les limites d’un modèle
Lorsque Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques prend la parole, il ne commence pas par les salutations protocolaires présentes dans tout discours. Dans un récit à la première personne, Yvo de Boer évoque un jour où la pluie est tombée très fort. Ces précipitations ont créé une inondation et il n’a plus vu sa sœur, et les autres membres de sa famille. Ce récit, c’est celui d’un jeune enfant de 6 ans qui a perdu quasiment toute sa famille lors du passage d’un cyclone.
Le choix de ces deux sujets pour introduire les débats de la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague situe le niveau auquel les organisateurs placent les enjeux. Il est question de faire face à un danger qui menace le monde. Ce danger, c’est le réchauffement climatique.
Intervenant juste avant Yvo de Boer, le Docteur Rajendra Pachauri a rappelé ce que le monde pourrait devenir si le modèle dominant de développement continue ses ravages. Quel avenir imaginer si le niveau moyen des océans augmente de sept mètres ?
Devant cet enjeu, c’est un message d’action qui est lancé. Lars Løkke Rasmussen, Premier ministre du Danemark, estime que la volonté politique permettra d’arriver à aplanir les obstacles pour aller vers « un accord acceptable par tous, un accord fort, un accord ambitieux, un accord efficace et opérationnel ».
C’est maintenant ou jamais
Une conclusion partagée par Yvo de Boer, secrétaire exécutif de l’UNFCC, quand il affirme que « Copenhague sera efficace si nous avons une action immédiate et significative ». En rappelant l’arrivée prochaine des ministres puis des dirigeants du monde, Yvo de Boer déclare que « le temps est venu d’agir ».
Il rappelle la proposition de débloquer immédiatement 10 milliards de dollars par an jusqu’à 2012 pour aider les pays les plus vulnérables. Il indique aussi que les prévisions du GIEC font état pour les pays industrialisés de diminuer d’entre 25 et 40% leur niveau d’émission par rapport à 1990 pour arriver à une situation encore gérable en 2020.
Le changement climatique est un défi qui arrive à un moment stratégique. C’est en ce moment qu’a lieu la dernière fenêtre d’opportunité pour tenter d’atténuer dans l’immédiat la tendance à l’aggravation, et pour espérer créer pour l’avenir les bases d’une société capable de redonner une chance aux générations futures. C’est dans le développement durable que se situent les bases de cette société.
De notre envoyé spécial Manuel Marchal
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