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Dix ans après l’adoption à l’unanimité de la proposition de loi de Paul Vergès
25 novembre 2010
Dans un communiqué diffusé hier, l’Observatoire national sur les effets du changement climatique rend compte de la clôture de la concertation nationale pour l’élaboration d’un plan national d’adaptation au changement climatique. À quelques jours de l’ouverture de la Conférence des Nations Unies de Cancun sur le Climat, cet événement s’est déroulé en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et Paul Vergès, président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique. Paul Vergès a remis à Nathalie Kosciusko-Morizet un rapport sur la vulnérabilité des villes et agglomérations au changement climatique. Nous reproduisons ci-après le contenu de ce communiqué, avec des inter-titres de ’Témoignages’.
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et Paul Vergès, président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique ont clôturé hier à Paris, devant la presse, la concertation nationale pour l’élaboration d’un plan national d’adaptation aux changements climatiques.
Cette séance s’est tenue en présence de Michel Havard, député du Rhône, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, Jean Jouzel, glaciologue, membre du GIEC, Martial Saddier, député de Haute-Savoie, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, Alain Grimfeld, président du Comité de prévention et de précaution et Pierre-Franck Chevet, directeur général de l’énergie et du climat au ministère du Développement durable.
La concertation placée sous la coordination du président Paul Vergès, avait pour objectif de mobiliser l’ensemble des pouvoirs publics, des acteurs privés et de la société civile pour que l’adaptation soit reconnue au même titre que l’atténuation et de recueillir les avis et les recommandations pour la définition du plan national d’adaptation au changement climatique, prévue par la loi dite du Grenelle 1.
Le rapport des groupes nationaux et leurs 202 recommandations, rendues publiques en juin 2010, a insisté sur le besoin d’améliorer les connaissances ; de renforcer la collecte de données sur le long terme et leur mise à disposition ; de mettre en place des dispositifs pour tirer tous les enseignements des épisodes passés qui pourraient préfigurer les évolutions climatiques futures ; et d’informer et faire participer les citoyens à l’élaboration de la décision et de sa mise en oeuvre.
Les rapports des régions d’Outre-mer soulignent que la plupart des recommandations formulées par les groupes de travail nationaux recouvrent des besoins d’adaptation en Outre-Mer. Certains besoins particuliers en termes d’adaptation débouchent sur la proposition d’une dizaine de recommandations complémentaires. En effet, selon Paul Vergès en Outre-mer les conditions climatiques pourraient y évoluer beaucoup plus rapidement et surtout plus violemment, notamment avec les risques accrus de tempêtes tropicales et de cyclones dans l’océan Indien. Ces particularités font des régions d’Outre-mer des territoires à doter urgemment de structures adaptées à un climat moins clément. Le président de l’ONERC y voit aussi un « laboratoire » pour la France avec la possibilité d’étendre les solutions trouvées à d’autres îles.
Les rapports des réunions interrégionales ont permis de constater une forte adhésion aux propositions faites par les groupes nationaux et des régions d’Outre-mer. Que ce soit sur l’importance de l’information et de la formation, l’effort de recherche à amplifier ou la gestion des risques en passant par le tourisme ou l’urbanisme, aucune recommandation n’a globalement été remise en cause. Ces réunions ont été marquées par des attentes fortes. Il est ainsi attendu de l’État la fixation de références et de méthodologies. Les parties prenantes ont souligné la nécessité de bien articuler les échelons nationaux et locaux, de clairement définir ce qui relève du domaine de l’État de ce qui relève du domaine des collectivités et la nécessité de hiérarchiser les propositions et les actions. Plus de 700 personnes ont participé à ces rencontres.
Le rapport de la consultation publique a aussi montré un fort intérêt pour la lutte contre le changement climatique, les internautes se disant principalement prêts à faire des efforts pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Globalement, la plupart des répondants s’inquiètent avant tout de l’impact du changement climatique sur leur quotidien, en particulier sur leurs modes de vie et leur santé. Paris et les départements de montagne et du littoral, ou proches du littoral, se sont le plus mobilisés. Au total ce sont près de 4.000 internautes qui ont pris part à cette enquête.
Paul Vergès, ainsi que les présidents des trois groupes de travail, Michel Havard, Jean Jouzel, et Martial Saddier, député de Haute-Savoie, ont salué l’initiative d’anticipation que constitue la politique d’adaptation au changement climatique. Ils se sont félicités que les recommandations des groupes de travail fassent l’objet d’un consensus global dans les régions comme auprès du public.
Dans son intervention, Nathalie Kosciusko-Morizet a salué l’implication de l’ONERC et du président Vergès, « incarnation de l’adaptation ». En effet, c’est la loi Vergès adoptée en 2001 et les travaux de l’ONERC qui ont ouvert la voie à la prise en compte en France de l’adaptation dans la lutte contre le changement climatique.
La ministre a annoncé le lancement de la prochaine étape du processus : l’élaboration en 2011 du premier plan national d’adaptation au changement climatique en France. Elle a insisté, sur la nécessité d’une forte implication des collectivités locales dans la prise en compte du changement climatique dans l’élaboration des stratégies de développement et la définition des infrastructures. En effet, pour Nathalie Kosciusko-Morizet ce plan doit permettre aussi de définir les « responsabilités, qu’elles soient publiques ou privées, nationales ou locales ». « Par exemple, construire une infrastructure aujourd’hui sans savoir comment le changement climatique va l’impacter dans 20 ans, ce n’est plus possible. Ce serait une mauvaise utilisation des deniers publics », a-t-elle précisé.
Elle a rappelé que : « La politique du climat repose sur 2 piliers : l’atténuation et l’adaptation. Au niveau international, notre objectif pour Cancun est d’adopter un paquet équilibré de décisions concrètes issues de l’accord de Copenhague en textes et décisions des Nations Unies. Parmi ces décisions figure l’adaptation aux conséquences des changements climatiques. Au niveau national, notre volonté d’élaborer durant le 1er semestre 2011 d’un plan d’adaptation, illustre bien la volonté de la France d’avancer sur ce sujet », a déclaré la ministre.
À l’issue de la table ronde, Paul Vergès a remis à la ministre un rapport sur la vulnérabilité des villes et agglomérations au changement climatique. Il y souligne qu’« elle est particulière compte tenu d’une forte concentration de population et du regroupement d’infrastructures et de biens matériels sur leur territoire ». Ainsi, les vagues de chaleur peuvent avoir un impact sanitaire non négligeable. Le risque est aussi que les niveaux de pollutions locales s’aggravent. Surtout, l’impact sur le débit des cours d’eau peut accentuer le risque d’inondation suivant la localisation géographique. En clair, « le changement climatique agit en grande partie en amplifiant des problèmes déjà existants ». Mais face à cela, des stratégies urbaines d’adaptation sont possibles. Pour Paul Vergès, contrairement à une idée reçue, elles restent à développer car les villes sont encore peu avancées dans le domaine. « Les actions proposées sont très ciblées et plutôt intégrées dans des plans qui leur sont propres ; rien n’est encore développé à grande échelle ». Et de positiver : « On sent cependant une volonté de progresser, et les différentes initiatives qui naissent dans les villes françaises sont à considérer comme le début d’un travail de long terme ».
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